La psychiatrie est perméable aux évolutions de la société. Le vacillement des valeurs, des idéologies aboutit à une fragilisation du corps social et à un recours chargé d’ambivalence à nos services. À cette sollicitation se conjugue une crise des modèles en psychiatrie et de son organisation des soins, le secteur. Les impératifs gestionnaires se lient à une clinique des symptômes-cible et à une standardisation des soins aux dépens des psychotiques chroniques et de l’éthique. Ces mutations signent une souffrance de la psychiatrie et un invariant, la violence faite aux malades mentaux.
Mots-clés
PSYCHIATRIE / POLITIQUE DE SANTE / ETHIQUE / MANAGEMENT / AUTONOMIE / CONTENTION