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Ouvrage
ATLAS des soins palliatifs et de la fin de vie en France - 2e éd. , COUSIN, F, GONCALVES, T , Centre national des soins palliatifs et de fin de vie (CNSPFV) , 2020 , 616.029/SPF
Type Ouvrage
Titre ATLAS des soins palliatifs et de la fin de vie en France - 2e éd.
Auteurs COUSIN, F, GONCALVES, T
Source Centre national des soins palliatifs et de fin de vie (CNSPFV)
Date de parution 2020
Cote 616.029/SPF
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N° Revue
Alcool et Santé , Actualité et Dossier en Santé Publique (ADSP) , 90 , 01/03/2015 , https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Adsp?clef=147
Type N° Revue
Titre Alcool et Santé
Source Actualité et Dossier en Santé Publique (ADSP)
90
Date de parution 01/03/2015
URL https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Adsp?clef=147
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Ouvrage
Vieillissement et santé publique : Grand âge , HENRARD J-C , Editions ENSP , 15/04/2003 , 618.9/HEN
Type Ouvrage
Titre Vieillissement et santé publique : Grand âge
Auteurs HENRARD J-C
Source Editions ENSP
Date de parution 15/04/2003
Cote 618.9/HEN
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Article
De plus en plus d'enfants meurent à la rue, alerte une étude , Editions ASH
Type Article
Titre De plus en plus d'enfants meurent à la rue, alerte une étude
Source Editions ASH
Commentaire "Les SDF venant à décéder sont majoritairement des hommes jeunes qui meurent après un long parcours de rue semé de nombreuses ruptures", pointe l'étude "Dénombrer et décrire" menée par le collectif Les Morts de la rue. Cette enquête, que le collectif mène chaque année depuis 2011 afin de montrer une surmortalité des personnes sans abri par rapport à la population générale, porte sur 517 personnes décédées en France en 2013, signalées par des partenaires institutionnels ou des associations, parfois aussi des 115 et des états civils des hôpitaux. Pour la seule Ile-de-France, le collectif a dénombré 240 décès. 91 % des disparus étaient des hommes. L'âge moyen du décès s'établit à 53,4 ans en Ile-de-France et à 48,4 ans en province – contre 77 ans pour la population générale. Les décès sont survenus tout au long de l'année, avec trois pics (mars, juin et octobre 2013). La moitié des SDF décédés en Ile-de-France sont morts à l'hôpital, contre 20 % en province. La mort est souvent (20 %) due à une agression, un accident ou un suicide. La part des décès causés par des cancers ou des maladies cardio-vasculaires est plus importante en Ile-de-France qu'en province. Concernant l'état de santé général, les personnes disparues souffraient très fréquemment d'une addiction à l'alcool et de troubles dépressifs. On note également un nombre élevé de maladies cardio-vasculaires, de maladies du système nerveux (épilepsie notamment) et de l'appareil digestif. Une minorité sans aucune ressource La moitié des personnes décédées avaient encore des liens sociaux, selon les associations assurant leur suivi social. Elles étaient principalement en contact avec des amis ( (29 %) mais aussi des voisins de l'endroit où ils vivaient (10 %). Leur revenu principal était le revenu de solidarité active, l'allocation aux adultes han­dicapés ou la retraite. Seuls 14 % n'avaient aucune ressource en dehors de la mendicité. Près de 12 % des sans-abri décédés en Ile-de-France avaient récemment entrepris des démarches concernant l'accès au logement et 9 % concernant l'accès aux soins. Le temps passé en situation de rue, renseigné pour 64 personnes, était de 8 ans en moyenne en province et de près de 12 ans et demi en Ile-de-France. Un tiers des personnes décédées en Ile-de-France et un quart de celles décédées en province avait dormi la nuit précédent le décès dans un lieu non prévu pour l'habitation. Par ailleurs, 16 personnes décédées appartenaient à la communauté rom, la plupart basées en Nord-Pas-de-Calais. Au total, 15 enfants de moins de 15 ans décédés ont été signalés aux Morts de la rue. En nette augmentation par rapport à 2012, ce chiffre est néanmoins "cohérent avec l'augmentation du nombre de familles hébergées par le 115 ou vivant dans des bidonvilles en périphérie des agglomérations", note l'association. Cinq enfants vivaient dans de caravanes ou des cabanes sur des terrains non autorisés, l'un d'entre eux vivait dans une usine désaffectée, quatre dans un hôtel sur des places gérées par le 115. Neuf enfants sont décédés de cause accidentelle (incendie, noyade), 4 de cardiopathie congénitale et l'un d'entre eux de pneumopathie non prise en charge médicalement. La nécessité d'une mobilisation urgente L'an dernier déjà, Les Morts de la rue avaient émis des recommandations – la nécessité d'accompagner les personnes SDF après la perte d'un proche, à l'arrivée dans un hébergement stable ou un logement, réfléchir à la prise en charge de ces personnes après l'urgence médicale... Si celles-ci sont toujours valables, le collectif requiert une "mobilisation urgente" pour les nouvelles problématiques qui ont vu le jour en 2013. Pour faire face à la forte augmentation de la part de décès d'enfants de moins de 15 ans, il préconise un meilleur suivi médical et insiste sur la dangerosité de la vie en bidonville. Il est par ailleurs urgent de "faire un état des lieux de la mortalité et de l'état de santé" des personnes issues de la communauté rom. Enfin, le collectif demande des prises en charge adaptées pour les sortants de prison. Plusieurs d'entre eux, qui se retrouvent "à la rue ou hébergés par un tiers" après de longues peines, sont décédés de mort violente – overdose, suicide, meurtre. Enfin, le collectif œuvre pour améliorer l'étude de la mortalité des personnes SDF. Il développera au cours des prochains mois un portail permettant de saisir les données d'enquêtes épidémiologiques, ce qui permettra d'être plus exhaustif. Il souhaite également mener une étude comparative entre les personnes SDF décédées et celles encore en vie afin d'émettre des hypothèses sur les facteurs potentiels de risque de mortalité. Une autre étude comparative pourrait être menée avec les personnes en situation de pauvreté, afin de "définir si les caractéristiques décrites dans ce rapport sont propres aux personnes SDF".
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Article
L'observatoire de la fin de vie lève le voile sur la réalité en maison de retraite médicalisée , Editions ASH , 13/09/2013
Type Article
Titre L'observatoire de la fin de vie lève le voile sur la réalité en maison de retraite médicalisée
Source Editions ASH
Date de parution 13/09/2013
Commentaire Au terme d'une "étude inédite et d'une ampleur sans précédent" sur la fin de vie en maison de retraite médicalisée, "une conclusion s'impose : les conditions de la fin de vie en EHPAD pourraient être largement améliorées, grâce à des mesures simples et pour l'essentiel peu coûteuses", juge l'Observatoire national de la fin de vie, qui souligne que cette amélioration suppose, en revanche, "une réelle volonté politique". Les premiers résultats, publiés mercredi 11 septembre, de cette enquête - menée de mai à août 2013, auprès d'un échantillon représentatif de 3 705 établissements répartis dans toutes les régions françaises - apportent en effet "une connaissance précise de la fin de vie dans ces institutions où meurent chaque année plus de 90 000 personnes âgées". 90 000 morts par an Réalisée en commun avec l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM), la Fédération française des associations de médecins coordonnateurs (Ffamco) et le programme MobiQual (SFGG), l'enquête La fin de vie dans les EHPAD a permis de recueillir le lieu de décès de 70 606 résidents décédés en 2012 et d'obtenir des informations très précises sur 15 276 situations de fin de vie survenues en EHPAD en 2013. "Il s'agit de l'une des plus grandes enquêtes menées sur ce sujet en Europe", souligne d'ailleurs l'Observatoire, alors que la France se distinguait jusqu'à présent par l'absence d'informations sur la question. Au sein de l'EHPAD Les établissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD) enregistrent ainsi en moyenne, chaque année, une vingtaine de décès parmi leurs résidents, les trois quarts de ces décès survenant au sein même de l'établissement. "Dans la très grande majorité des cas (87 %), ces résidents décèdent de façon non-soudaine, c'est à la suite d'une période au cours de laquelle un accompagnement de la fin de vie a pu être mis en place", note d'ailleurs l'Observatoire. De fait, "dans la grande majorité des situations, la fin de vie de ces résidents - du fait de leurs pathologies et de leur perte d'autonomie - nécessite un accompagnement spécifique". Peu de soins palliatifs "L'entourage joue également un rôle important : au cours de la dernière semaine de vie, 75 % des résidents ont été entourés par leurs proches", avance l'étude en ajoutant que, la plupart du temps, il est possible d'installer les résidents dans une chambre individuelle, voire de permettre aux proches de dormir sur place. Par ailleurs, bien que les trois quarts (74 %) des EHPAD aient signé une convention avec une équipe mobile ou un réseau de soins palliatifs, moins des deux tiers (62,5 %) des établissements y ont effectivement fait appel en 2012. "Au total, 25 % des EHPAD n'ont de liens avec aucune équipe de soins palliatifs : ni avec une équipe mobile, ni avec un réseau, ni avec une unité de soins palliatifs", constate encore l'observatoire. Un médecin coordonnateur sur cinq (21 %) n'a en outre reçu "aucune formation à l'accompagnement de la fin de vie", et "seuls 15 % d'entre eux ont reçu une formation diplômante aux soins palliatifs", note encore l'Observatoire, mais en revanche, "80 % des maisons de retraite ont mis en place des formations en direction des infirmier(e)s et 82 % d'entre elles ont organisé des formations destinées aux autres soignants". Très peu de recours à l'HAD Quant à l'hospitalisation à domicile (HAD), c'est "une solution intéressante mais encore peu utilisée", regrette l'Observatoire, qui rapporte que les deux tiers des EHPAD ont une convention avec une structure d'HAD, mais avec de fortes disparités géographiques (c'est le 74 % des établissements dans le Nord-Pas-de-Calais et en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, mais de seulement 37 % d'entre eux en Franche-Comté, par exemple). Concrètement, "seuls 8 % des EHPAD font appel à l'HAD dans les situations de fin de vie : cet outil est donc très peu utilisé, alors qu'il permet un renforcement important en termes de soins infirmiers et qu'il offre un accès facilité au matériel médical et paramédical", déplore encore cette étude. "Pendant les deux semaines qui précèdent le décès, une majorité (54 %) des résidents qui décèdent en EHPAD reçoit des antalgiques puissants, laissant à penser que la lutte contre la douleur a globalement progressé", estime par ailleurs l'Observatoire, qui s'attache aussi à évaluer l'application de la loi "Leonetti", en matière de limitation ou d'arrêt des traitements en fin de vie. "Il n'existe aucune différence significative entre EHPAD publics et privés", indique alors l'étude, mais "lorsque l'établissement fait régulièrement appel à l'HAD dans les situations de fin de vie, 47 % des résidents sont concernés par une telle décision". Mais il existe, là aussi, de fortes disparités entre régions (ces décisions n'ont concerné que 26 % des résidents en Picardie contre 47 % en Franche Comté et 50 % en Basse-Normandie).
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Article
Les personnes sans domicile meurent en moyenne à 49 ans, selon une étude publiée par l'ONPES , Editions ASH , 01/06/2013
Type Article
Titre Les personnes sans domicile meurent en moyenne à 49 ans, selon une étude publiée par l'ONPES
Source Editions ASH
Date de parution 01/06/2013
Commentaire L'âge moyen au décès de la population sans domicile est de 49 ans, ce qui représente en moyenne un écart de presque 30 ans avec la population générale". Loin d'être une surprise, ce constat confirme notamment les chiffres régulièrement communiqués par le collectif des Morts de la rue. Mais il revêt pour la première fois un caractère officiel puisqu'il est publié par l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES), dans le cadre d'une étude visant à pallier les lacunes françaises sur la mortalité des personnes vivant à la rue. "Il pose la question des stratégies de prévention et des politiques publiques pouvant être mises en place pour éviter aux personnes sans domicile de décéder prématurément", commente d'ailleurs l'ONPES, en précisant que cette enquête, qui porte plus précisément sur "La mortalité des personnes sans domicile en France entre 2008 et 2010", est réalisée en rapprochant les bases de données du Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc-Inserm) et des Morts de la rue. Contre les idées reçues Malgré ses limites (non-exhaustivité des sources, biais de sélection, causes de décès souvent indéterminées, taux de mortalité impossible à calculer, le nombre total de personnes vivant à la rue n'étant pas connu), ce travail a "permis d'obtenir des premiers résultats importants concernant les décès des personnes sans domicile : il s'agit très majoritairement de décès d'hommes (92 %), relativement jeunes (80 % ont lieu entre 30 et 65 ans)". Parmi ces résultats préliminaires - qui concernent les causes de mortalité des sans-domicile, l'estimation du nombre de décès devant faire l'objet d'une publication ultérieure -, certains font aussi "apparaître des éléments à l'encontre des représentations existantes" - d'ailleurs régulièrement battues en brèche par les Morts de la rue -, souligne l'Observatoire en indiquant que : la mortalité des personne sans domicile présente "de nombreuses similarités avec celle de la population générale", à structure de genre et d'âge au décès comparable ; ces personnes meurent tout au long de l'année, pas seulement l'hiver ; les décès liés à une hypothermie ne représentent d'ailleurs que 4 % des décès chez les personnes sans domicile, et restent donc rares, même s'ils sont plus fréquents que dans le reste de la population ; les décès liés à une consommation excessive d'alcool sont seulement 1,5 fois plus fréquents au sein de cette population (20,6 % contre 12,8 %, après ajustement sur l'âge et le sexe). "La mortalité des personnes sans domicile en France entre 2008 et 2010", La Lettre de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale n° 3, septembre 2013, à paraître prochainement sur son site
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Article
Tabac : risques accrus pour les femmes consommant de l'alcool , Le Monde , 28/05/2013
Type Article
Titre Tabac : risques accrus pour les femmes consommant de l'alcool
Source Le Monde
Date de parution 28/05/2013
Commentaire Le tabac, qui tue environ 200 personnes par jour en France, est plus particulièrement risqué pour les femmes qui boivent à l'excès, selon une étude publiée mardi 28 mai avant la journée mondiale contre le tabac. "Chez les femmes consommatrices excessives d'alcool, les risques de décès associés aux tabac sont significativement plus élevés que chez celles qui consomment pas ou peu d'alcool", soulignent des experts du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et de l'Inserm dans un article publié dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Ce risque est moindre chez les hommes gros fumeurs consommant beaucoup d'alcool. Les spécialistes ont basé leur travaux sur les données recueillies dans une vaste enquête épidémiologique européenne, EPIC, portant sur plus d'un demi-million de personnes. Pour cette étude, les données de 380 000 sujets ont été retenues. Ceux-ci âgés de plus de 40 ans ont été suivis sur plus de 12 ans en moyenne. Durant cette période, 26 411 d'entre eux sont morts. L'ARRÊT DU TABAC EST BIEN BÉNÉFIQUE Les chercheurs ont pu établir que le taux de mortalité des fumeurs était "supérieur de 1,5 à 3 fois à celui des non-fumeurs", ce qui confirme les résultats "d'études antérieures". Ils ont aussi pu vérifier que l'arrêt du tabac était bénéfique : les personnes ayant arrêté de fumer ont des "risques semblables" à celles qui n'ont jamais fumé face aux décès par cancers liés au tabac, par maladie cardiovasculaire et par affection pulmonaire. Les bénéfices sont plus importants chez ceux qui ont arrêté la cigarette depuis plus de dix ans, avec une "mortalité globale" similaire entre ceux qui n'ont jamais fumé et ceux qui ont arrêté le tabac depuis plus de dix ans, notent les chercheurs. Sur une échelle de risque ("hazard ratio") placée à 1 pour les hommes qui n'ont jamais fumé, le risque global de mortalité est évalué à 1,38 pour ceux qui fument de 1 à 15 cigarettes par jour, à 1,86 pour ceux fumant 16 à 26 cigarettes et à 2,44 pour ceux fumant plus de 26 cigarettes. Les chiffres sont identiques pour les femmes (risque global de mortalité évalué entre 1,32 à 2,44 chez les fumeuses) mais le risque de décès apparaît amplifié pour celles qui boivent beaucoup. Ainsi, le risque de mortalité globale grimpe 3,88 pour les femmes qui fument plus de 26 cigarettes et boivent l'équivalent de plus de 30 grammes d'alcool par jour, alors que pour la même catégorie chez les hommes, le risque est évalué à 2,38. Il y a "plus de risque de décès (chez les grandes fumeuses) si elles consomment aussi une quantité excessive d'alcool", observent les scientifiques qui ne fournissent pas d'explication dans leur article. Dans ce numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié avant la journée mondiale sans tabac (31 mai), le Pr Yves Martinet, ex-président de l'Alliance contre le tabac, appelle à un "nouvel élan" en France contre la cigarette alors que la consommation "réaugmente depuis 2005, en particulier chez les femmes et les classes défavorisées". NOUVELLES MESURES ANTI-TABAC ? Des mesures anti-tabac pourraient être annoncées prochainement par le gouvernement. La ministre de la santé, Marisol Touraine, avait promis un "volet tabac" dans le cadre d'une "grande loi de santé publique" pour 2013 et s'était déclarée "à titre personnel" intéressée par l'expérimentation des "paquets neutres". Cette mesure, qui consiste à rendre uniformes les paquets de cigarettes, sans logo et ni couleur, est appliquée depuis fin 2012 en Australie et vise à dissuader les acheteurs de tabac. "Combiné à des avertissements sanitaires de grande taille (...), l'emballage neutre est un outil de prévention efficace qui serait indolore sur le plan financier", juge dans le BEH la spécialiste de l'École des hautes études en santé publique, Karine Gallopel-Morvan.
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Article
L'alcool responsable de 49 000 morts en France par an , Le Monde , 04/03/2013
Type Article
Titre L'alcool responsable de 49 000 morts en France par an
Source Le Monde
Date de parution 04/03/2013
Commentaire Les Français boivent trop ! La consommation d'alcool en France était responsable de 49 000 décès en 2009, dont 40 % survenus avant 65 ans, selon une étude publiée lundi 4 mars. L'alcool est responsable de 36 500 décès chez l'homme, ce qui représente 13 % de la mortalité totale masculine et de 12 500 décès chez la femme, soit 5 % de la mortalité totale, selon l'étude de Sylvie Guérin, Agnès Laplanche, Ariane Dunant et Catherine Hill, du service de biostatistique et d'épidémiologie de l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif, publiée dans l'European Journal of Public Health. "L'alcool est une cause importante de mortalité prématurée, puisqu'il est responsable de 22 % des décès entre 15 et 34 ans, 18 % des décès entre 35 et 64 ans et 7 % des décès à partir de 65 ans, a souligné Catherine Hill. Les décès attribuables à l'alcool sont surtout des cancers (15 000 décès) et des maladies cardio-vasculaires (12 000 décès)", poursuit la chercheuse, qui juge que "les Français boivent beaucoup trop !" S'y ajoutent notamment 8 000 morts dues à des maladies digestives (cirrhoses) et autant dues à des accidents et suicides. Le reste relève d'autres maladies dont des troubles mentaux liés à l'alcool. MORTALITÉ SUPÉRIEURE À CELLE DES VOISINS EUROPÉENS Si on considère tout l'alcool consommé en France uniformément dans toute la population de 15 ans et plus, on obtient une consommation de 27 grammes d'alcool pur par adulte et par jour, ce qui correspond à 2,7 verres d'une boisson alcoolisée servie dans un café. Dans un café, 10 cl de vin à 12,5°, 25 cl de bière à 5°, 6 cl d'apéritif à 20° ou 3 cl d'alcool à 40° (whisky, pastis, gin, rhum) correspondent à 10 grammes d'alcool pur. Même à moindre dose, c'est-à-dire avec "13 grammes d'alcool pur par jour, [...] de l'ordre d'un verre et demi par jour, l'alcool est néfaste car il entraîne 1 100 de morts", relève-t-elle. Pour ceux qui boivent de l'alcool, l'idéal serait de s'en tenir à un demi-verre de bistrot par jour (soit 5 g d'alcool pur) pour limiter les risques, d'après une récente étude anglaise. L'étude tient compte des effets protecteurs de l'alcool (à petite dose) pour certains risques, vasculaires en particulier. La consommation d'alcool a diminué de 50 % ces cinquante dernières années. Elle était de 33 g d'alcool pur par jour et par adulte en 1994, de 30 g en 2002-2003, de 27 en 2009 et a peu bougé depuis (26,6 en 2010, 27,3 en 2011). La proportion des décès attribuables à l'alcool parmi les hommes en France (13 %) est ainsi bien supérieure à celle observée dans d'autres pays comme par exemple la Suisse (5 %), l'Italie (3 %) et le Danemark (1 %). Il en va de même pour la mortalité féminine due à l'alcool, qui est plus élevée en France qu'en Italie (2 %) ou au Danemark (1 %).
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Article
Un pic de mortalité freine la démographie française en 2012 , Le Monde , 16/01/2013
Type Article
Titre Un pic de mortalité freine la démographie française en 2012
Source Le Monde
Date de parution 16/01/2013
Commentaire La population française continue de croître, mais moins vite en 2012 que les années précédentes, selon le bilan démographique 2012 de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui publie désormais une mise à jour annuelle des chiffres du recensement. En cause, une mortalité particulièrement élevée en 2012 (571 000 décès hors Mayotte, contre 545 000 en 2011), concentrée dans les premiers mois de l'année. Le chiffre est supérieur à celui de l'année 2003 (562 000 morts), marquée par la canicule. Cette fois, c'est un hiver particulièrement rigoureux qui est en cause. "Durant les quinze premiers jours de février 2012, la France a connu une vague de froid exceptionnelle (quatrième rang des mois de février les plus froids depuis 1950), une épidémie de grippe qui a atteint son pic en février et qui a continué début mars, et d'autres épidémies, respiratoires et de gastro-entérite, écrivent les statisticiens. En plus de leur effet direct sur la mortalité, ces épidémies ont pu entraîner une vulnérabilité de personnes déjà fragiles et ainsi prolonger la surmortalité sur les mois suivants." Résultat, en 2012, la population française croît de 0,47 % (300 000 personnes), le plus faible taux depuis les dix dernières années. Elle atteint 65,8 millions de personnes en incluant Mayotte, dont 63,7 millions en métropole. Autre conséquence logique : l'espérance de vie diminue pour les femmes (84,8 ans, soit – 0,2 an) et stagne pour les hommes (78,4 ans). "CONTEXTE CLIMATIQUE ET ÉPIDÉMIOLOGIQUE" "Ces chiffres ne sont pas significatifs d'une tendance mais liés à un contexte climatique et épidémiologique, relativise Pascale Breuil, chef de l'unité des études démographiques et sociales de l'Insee. Après le pic du début d'année, la mortalité retrouve son niveau habituel. Il appartiendra aux épidémiologistes d'en tirer les conclusions, par exemple en matière d'efficacité des vaccins." Autrement dit, les "fondamentaux" démographiques qui font de la France une exception en Europe restent présents. Le taux de fécondité reste supérieur à 2 enfants par femme depuis 2008. La France arrive seconde parmi les pays de l'Union, derrière l'Irlande (2,05 enfants par femme). Lire aussi : La France, vice-championne d'Europe de fécondité En Espagne en revanche, les signes de la crise économique se font sentir. Alors que le taux de fécondité des Espagnoles a augmenté jusqu'en 2008, la courbe s'est inversée, et le taux de fécondité est tombé à 1,3 enfant par femme en 2011. Rien de tel en France, où le nombre de naissances est toutefois en léger recul (822 000 hors Mayotte), en raison de la diminution du nombre de femmes en âge de procréer, une évolution qui se poursuivra dans les années à venir. L'âge des femmes lors de la naissance de leur premier enfant ne cesse d'augmenter, pour atteindre 28,1 ans. REBOND DES MARIAGES Autre information significative des données 2012 : un rebond des mariages (241 000 en 2012, contre 236 826 en 2011), pour la première fois depuis une décennie. "Nous avons déjà connu des petites variations de cette nature, affirme Mme Breuil. Il est trop tôt pour parler de tendance." En revanche, le mouvement de désolidarisation entre mariage et filiation, dont il est beaucoup question dans les débats sur le projet de loi "mariage pour tous", se poursuit. En 2011, 56 % des enfants sont nés hors mariage (contre 37 % en 1994). Le nombre de divorces se stabilise à 133 000 la même année. On conclut donc désormais moins de deux mariages pour un divorce (1,8 mariage pour un divorce en 2011). L'autre tendance lourde à l'œuvre est le vieillissement de la population, de plus en plus sensible. Les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 17,5 % de la population. Le chiffre grimpe d'environ 0,4 % chaque année. Près d'un habitant sur 10 a au moins 75 ans. Cette évolution n'en est qu'à ses prémices. Aujourd'hui, la génération née après la guerre atteint tout juste l'âge de 65 ans, et les générations en âge de procréer, enfants des baby-boomers, sont donc également nombreuses, tandis que les générations nées avant 1945 représentent une population moins importante. A mesure que les générations du baby-boom vieilliront, les décès augmenteront, et si les naissances n'augmentent pas, le "moteur démographique va s'arrêter", explique Mme Breuil. Et la croissance démographique ralentir progressivement sur les trente prochaines années.
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Article
Les maladies cardio-vasculaires, première cause de mortalité mondiale , Le Monde , 18/12/2012
Type Article
Titre Les maladies cardio-vasculaires, première cause de mortalité mondiale
Source Le Monde
Date de parution 18/12/2012
Commentaire Comment meurt-on aujourd'hui ? C'est la question que s'est posée l'Institut britannique d’évaluation et de mesure de la santé (Institute for Health Metrics and Evaluation). Répertoriant des données de 1990 et de 2010, l'Institut a établi deux infographies très précises, publiées par The Guardian, détaillant les causes de la mort des hommes et des femmes selon leur zone géographique et leur âge. Première tendance : que l'on soit africain ou européen, on meurt de plus en plus de maladies cardiaques. Si certaines régions sont plus marquées par une cause de mort en particulier (le cas du sida en Afrique subsaharienne ou la violence "entre personnes" en Amérique latine), ce sont les maladies cardio-vasculaires qui se détachent comme première cause de mortalité mondiale. Alors que les morts entraînées par des complications cardiaques stagnent en Europe centrale (55 % des morts en 1990, contre 5 6% en 2010), elles sont passées de 33 à 42 % au Maghreb et au Moyen-Orient. Comment meurt-on aujourd'hui ? C'est la question que s'est posée l'Institut britannique d’évaluation et de mesure de la santé (Institute for Health Metrics and Evaluation). Répertoriant des données de 1990 et de 2010, l'Institut a établi deux infographies très précises, publiées par The Guardian, détaillant les causes de la mort des hommes et des femmes selon leur zone géographique et leur âge. Première tendance : que l'on soit africain ou européen, on meurt de plus en plus de maladies cardiaques. Si certaines régions sont plus marquées par une cause de mort en particulier (le cas du sida en Afrique subsaharienne ou la violence "entre personnes" en Amérique latine), ce sont les maladies cardio-vasculaires qui se détachent comme première cause de mortalité mondiale. Alors que les morts entraînées par des complications cardiaques stagnent en Europe centrale (55 % des morts en 1990, contre 5 6% en 2010), elles sont passées de 33 à 42 % au Maghreb et au Moyen-Orient.
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