Bonjour,

Recherche rapide

Menu recherche

Bienvenue sur Alexandrie !
Fonds documentaire : Article
Titre L'information sur les droits des malades laisse encore à désirer, selon le CISS
Source Editions ASH
Date de parution 22/04/2013
Commentaire Globalement satisfaits de leur niveau d'information dans les situations courantes, les usagers du système de santé s'estiment cependant moins bien informés sur les aspects pratiques de la démarche de soins et sur leurs droits dans certains cas spécifiques, comme le recours au dispositif AERAS, constate le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) dans la sixième vague de son baromètre sur les droits des malades, rendue publique vendredi 19 avril. Près de la moitié des personnes interrogées dans le cadre de ce sondage (46 %), et déclarant avoir été confrontés ou témoins de difficultés d'accès à un emprunt ou à une proposition d'assurance en lien avec l'état de santé (32 % du total), ignoraient en effet l'existence du dispositif créé par la convention AERAS (S'assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé). La convention AERAS méconnue "La proportion de personnes ayant déjà fait face – ou dont un proche a déjà fait face – à un refus d'assurance en raison d'un handicap ou d'une maladie est de 20 %", précise le CISS, le refus d'assurance étant logiquement plus fréquent chez les personnes atteintes d'une ALD (32 %). C'est sensiblement la même proportion en cas de proposition d'assurance avec exclusion de garanties : 19 % des Français ont vécu cette situation (35 % parmi les personnes atteintes d'une ALD), et 18% des sondés se sont vus proposer une assurance avec surprime (28 % parmi les personnes atteintes d'une ALD). Plus généralement, près de 30 % des patients consultés se sentent mal informés concernant le coût des soins et des médicaments, et leur prise en charge. C'est aussi le cas de 35 % d'entre eux pour les modalités d'accès à leur dossier médical et de 39 % pour les recours et démarches possibles en cas de problème grave lié aux soins. Des voies de recours ? D'ailleurs, "seuls 37 % des usagers du système de santé disent avoir déjà entendu parler de l'un des deux dispositifs de recours que sont les commissions d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI) ou des commissions des relations avec les usagers dans les établissements de santé (CRUQPC)", rapporte encore le CISS, au vu des résultats de ce sondage (réalisé en mars dernier auprès d'un échantillon d'un millier de personnes). "On comprend ainsi que leur satisfaction de prime abord repose sur la confiance accordée aux professionnels de santé et au premier rang desquels le médecin traitant (94 % lui font confiance, et même 97 % chez les personnes en affection longue durée, ALD)", souligne le collectif dans un communiqué, mais que cette confiance "s'estompe naturellement lorsqu'il s'agit de thématiques sur lesquelles les médecins ne sont pas les plus à même de se faire les relais de l'information". Une confiance limitée dans les services en ligne A cet égard, si Internet est souvent perçu comme un outil utile, il souffre néanmoins "d'un gros défaut de confiance", puisque les services de santé en ligne n'inspirent confiance qu'à 33 % des Français interrogés "en tant que source d'information, et même seulement 24 % concernant les services de santé qu'on peut y trouver (comme par exemple la consultation de médecins en ligne ou les carnets de santé électroniques)". Certains droits des usagers du système de santé sont même carrément ignorés de près d'un quart d'entre eux, dans des situations où, pourtant, "l'avis et la volonté personnels de la personne malade sont particulièrement déterminants" : 24 % des personnes interrogés disent ne pas avoir connaissance du droit à refuser ou interrompre un traitement, 25 % ne pas savoir qu'il est possible d'engager un recours en cas de problème grave lié aux soins, et respectivement 28 % et 31 % ignorent "le droit à désigner une personne de confiance pour être accompagné tout au long d'une prise en charge, ou à rédiger des souhaits pour sa fin de vie dans le cas où on ne serait plus en mesure de les exprimer"
Mots-clés INFORMATION / DROIT DU PATIENT
Langue Français

Connexion

Identifiant
Mot de passe
A la semaine prochaine !