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Ouvrage
Univers de la profession infirmière: OUVERTURES (Tome 3) , BINDEFELD J, COLLIERE M-F, WENNER M, MAGNON R , Presses de LUTECE , 1991 , 610.73Pro/BIN
Type Ouvrage
Titre Univers de la profession infirmière: OUVERTURES (Tome 3)
Auteurs BINDEFELD J, COLLIERE M-F, WENNER M, MAGNON R
Source Presses de LUTECE
Date de parution 1991
Cote 610.73Pro/BIN
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Article
"Une crise d'obésité aux proportions énormes" se profile en Europe , Le Monde , 13/05/2015
Type Article
Titre "Une crise d'obésité aux proportions énormes" se profile en Europe
Source Le Monde
Date de parution 13/05/2015
Commentaire Après l'Amérique, c'est l'Europe qui affrontera à son tour une énorme crise d'obésité, une alimentation malsaine et l'absence d'activités physiques favorisant le surpoids et gonflant les coûts de la santé, a affirmé mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'Europe affrontera "une crise d'obésité aux proportions énormes d'ici 2030", selon une étude menée dans 53 pays européens et présentée lors d'un Congrès européen à Prague. "Même dans les pays à prévalence de l'obésité traditionnellement plus faible comme la Suède, on s'attend à ce que son taux augmente fortement", selon le communiqué publié par les organisateurs du congrès. "Les données mettent en évidence un grave problème pour de nombreux pays", ont-ils prévenu. Le surpoids et l'obésité, une maladie évitable causée principalement par des facteurs liés au style de vie, sont de plus en plus souvent la cause de maladies et d'infirmités dans le monde entier. La prévalence de l'obésité a plus que doublé au niveau mondial entre 1980 et 2014, à 600 millions d'adultes, selon l'OMS, alors que 1,9 milliard d'adultes dans le monde étaient en surpoids l'an dernier. Parmi les enfants de moins de cinq ans, 42 millions étaient en surpoids ou obèses en 2013, selon l'OMS, qui se pose pour objectif d'endiguer la montée de ce fléau d'ici 2025. La plus grande part de la population mondiale vit aujourd'hui dans les pays où le surpoids et l'obésité tuent plus de gens que la faim. L'Irlande affectée avant les autres Une personne est considérée comme étant en surpoids lorsque son indice de masse corporelle (l'IMC, qui correspond au rapport entre le poids et la taille au carré) dépasse 25. Une personne est considérée comme obèse quand l'IMC dépasse 30. En Europe, la crise de l'obésité affectera en premier lieu l'Irlande, pays d'ores et déjà le plus touché par ce fléau. Selon l'OMS, presque toute la population adulte irlandaise serait ainsi en surpoids ou obèse d'ici 2030. 89 % des hommes en Irlande devraient être en surpoids vers 2030, dont 48 % d'obèses, contre respectivement 74 % et 26 % en 2010, selon la même source. Chez les femmes irlandaises, la proportion des personnes en surpoids passerait entre 2010 et 2030 de 57 % à 85 % (dont 57 % d'obèses en 2030). Plus d'un quart des hommes et 22 % des femmes suédoises seront obèses d'ici 2030, contre 14 % et 12 % en 2010, indique le rapport. Les projections sont également relativement alarmantes pour la Grande-Bretagne, avec 33 % de femmes et 36 % des hommes obèses en 2030, contre 26 % en 2010. 64 % des Britanniques seront en surpoids d'ici 2030. En Grèce, la proportion des hommes et des femmes obèses devrait doubler et passer de 20 % en 2010 à environ 40 % en 2030, alors qu'en Espagne la part d'hommes obèses devrait passer de 19 % à 36 % sur la même période. Le surpoids tue 3,4 millions de personnes Joao Breda du bureau européen de l'OMS a estimé mercredi que des mesures prises aujourd'hui pourraient empêcher que ces projections deviennent la réalité. Il a souligné que quelques pays verraient leur taux d'obésité-surpoids se stabiliser ou bien diminuer. Les Danois restent une des nations les plus sveltes en Europe, alors qu'aux Pays-Bas 49 % des hommes devraient être en surpoids et 8 % obèses en 2030, contre respectivement 54 % et 10 % en 2010. Pour les femmes danoises, la proportion des obèses chutera de 13 % à 9 % en 2030, indique le rapport. Selon une étude publiée en novembre par la revue The Lancet Oncology, le surpoids et l'obésité provoquent chaque année plus d'un demi-million de nouveaux cas de cancers parmi les adultes. En 2010, le surpoids a causé la mort de 3,4 millions de personnes alors qu'une étude précédente soulignait que l'obésité pourrait réduire l'espérance de vie. Une autre étude, publiée en novembre par l'Institut McKinsey Global, indiquait que les coûts de protection de la santé et de baisse de la productivité, causés par l'obésité, s'élevaient à 1 800 milliards d'euros, soit 2,8 % du PIB mondial.
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Article
Démographie : le défi du vieillissement , Sciences humaines , 12/2011
Type Article
Titre Démographie : le défi du vieillissement
Source Sciences humaines
Date de parution 12/2011
Commentaire L’Europe des 27 a franchi en 2009 le cap des 500 millions d’habitants. Elle connaît un vieillissement durable qui devrait s’accentuer. Cependant, une natalité en léger rebond depuis une décennie et une immigration régulière redonnent du souffle à sa démographie, notamment dans les pays du Nord-Ouest. L'Europe du papy-boom Chute de la natalité, allongement continu de l’espérance de vie, arrivée à la retraite des générations baby-boom, tous ces facteurs concourent au vieillissement de la population européenne. Aujourd’hui, deux Européens sur trois ont entre 15 et 64 ans. Un sur six a plus de 65 ans, âge auquel on ne fait généralement plus partie de la population active. Dans cinquante ans, cette part aura doublé?: près d’un tiers des Européens aura plus de 65 ans. Le vieillissement ne touche cependant pas uniformément tous les États membres?: il est aigu en Allemagne et en Europe du Sud (Italie, Portugal, Grèce…), mais moins marqué dans les pays de l’Ouest et du Nord. Natalité, vers la fin du déclin Depuis le milieu des années 1960, la fécondité européenne est en chute drastique. Le nombre moyen d’enfants par femme (l’indice de fécondité) de l’Union à 25 est passé de 2,72 en 1964 à 1,42 en 1999. Mais après trente années d’hiver démographique, la natalité européenne semble connaître un relatif printemps. Depuis une dizaine d’années, l’indice de fécondité s’est stabilisé autour de 1,5 et le taux de natalité dans l’Europe à 27 est passé de 10,6 à 10,9 pour 1?000 entre 2000 et 2008. L'immigration, moteur de la démographie européenne Depuis la fin des années 1990, l’immigration est le moteur de la croissance démographique de l’Union. Entre 2002 et 2008, le solde migratoire de l’Union (les immigrations moins les émigrations) est positif de 12,6 millions d’habitants, soit davantage que la population de la Grèce. Le solde migratoire contribue aujourd’hui à près de 80?% de la croissance démographique, contre seulement 20?% pour le solde naturel (les naissances moins les décès).
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Article
Le Conseil de l'Europe publie un guide sur la fin de vie , Editions ASH , 12/05/2014
Type Article
Titre Le Conseil de l'Europe publie un guide sur la fin de vie
Source Editions ASH
Date de parution 12/05/2014
Commentaire Le Conseil de l'Europe vient de publier un guide élaboré par son comité de bioéthique (DH-BIO) et consacré au "processus décisionnel relatif aux traitements médicaux en fin de vie" qui présente "sous une forme synthétique et pédagogique les principes applicables au processus mis en œuvre afin d'élaborer une décision relative aux traitements médicaux dans les situations concrètes de fin de vie". Ce document d'une trentaine de pages a pour objet de proposer des repères (comment identifier les acteurs participant à ce processus décisionnel, les différentes phases de ce dernier...), de "rassembler les références tant normatives qu'éthiques, ainsi que les éléments relevant de la bonne pratique médicale utiles aux professionnels de santé confrontés à [cette question]" et de participer à la réflexion globale sur la fin de vie, notamment en exposant "les termes d'un certain nombre de questionnements et de débats auxquels les différents pays d'Europe apportent parfois des solutions diverses". Ses auteurs précisent cependant que ce guide ne porte pas sur la question de l'euthanasie ou du suicide assisté sur laquelle certains pays européens ont légiféré.
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Article
Près de 125 millions de personnes menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale dans l'UE , Editions ASH , 09/12/2013
Type Article
Titre Près de 125 millions de personnes menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale dans l'UE
Source Editions ASH
Date de parution 09/12/2013
Commentaire Un quart de la population de l'Union européenne était menacée de pauvreté ou d'exclusion sociale en 2012, selon les dernières données d'Eurostat, l'office statistique de l'UE, publiées le 5 décembre et basées sur les données de l’enquête sur le revenu et les conditions de vie (UE-SILC). Forte progression dans les Pays de l'Est Ce sont au total 124,5 millions de personnes qui étaient concernées, soit une proportion de 24,8 % de la population des 28 pays de l'UE, contre 24,3 % en 2011 et 23,7 % en 2008. Celles-ci "étaient ainsi confrontées à au moins l'une des trois formes d'exclusion suivantes : 'à risque de pauvreté', en situation de privation matérielle sévère ou vivant dans des ménages à très faible intensité de travail", indique le communiqué d'Eurostat. Les plus fortes proportions de personnes menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale ont été enregistrées en Bulgarie (+ 49 %), en Roumanie (+ 42 %), en Lettonie (+ 37 %) ainsi qu'en Grèce (+ 35 %), et les plus faibles aux Pays-Bas et en République tchèque (+ 15 % chacun), en Finlande (+ 17 %), en Suède et au Luxembourg (+ 18 % chacun). En France, 11,8 millions de personnes étaient touchées, soit 19,1 % de la population. Risque de pauvreté "Si l'on observe séparément chacun des trois éléments définissant le risque de pauvreté ou d'exclusion sociale, on constate que 17 % de la population dans l'UE28 en 2012 était 'à risque de pauvreté' après prise en compte des transferts sociaux, c'est-à-dire que leur revenu disponible était en-dessous du seuil national de risque de pauvreté", précise Eurostat, sachant que le taux de risque de pauvreté "est une mesure relative de la pauvreté et que le seuil de pauvreté varie considérablement selon les Etats membres". Les taux de risque de pauvreté les plus élevés ont été enregistrés en Grèce et en Roumanie (23 % chacun), en Espagne (22 %), en Bulgarie et en Croatie (21 % chacun), et les plus bas en République tchèque et aux Pays-Bas (10 % chacun) ainsi qu'au Danemark, en Slovaquie et en Finlande (13 % chacun). En France, cette proportion était de 14,1 % en 2012. Privation matérielle sévère S'agissant de la deuxième forme d'exclusion sociale retenue par Eurostat, à savoir les personnes "en situation de privation matérielle sévère" dont les conditions de vie sont "limitées par un manque de ressources" (ne pas être en mesure de régler ses factures, de chauffer correctement son logement, de prendre une semaine de vacances en dehors de son domicile...), elle touchait 10 % de la population de l'UE en 2012. Cette proportion varie fortement selon les Etats membres, de 1 % au Luxembourg et en Suède, 2 % aux Pays-Bas, 3 % au Danemark et en Finlande et 4 % en Autriche pour atteindre 26 % en Lettonie et en Hongrie, 30 % en Roumanie et jusqu'à 44 % en Bulgarie. En France, elle se situe à 5,3 %. Enfin, 10 % de la population âgée de 0 à 59 ans vivait dans l'UE28 dans des ménages "à très faible intensité de travail", c'est-à-dire où les adultes avaient utilisé moins de 20 % de leur potentiel total de travail au cours de l'année. Les pays les plus fragilisés sur ce plan étaient la Croatie (16 %), l'Espagne, la Grèce et la Belgique (14 % chacun), tandis que les plus faibles proportions ont été enregistrées au Luxembourg et à Chypre (6 % chacun). Une fois encore, la France se situait en dessous de la moyenne de l'UE avec une proportion de 8,4 %.
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Les jeunes médecins italiens tentés par l’exil , Quotidien du médecin (Le) , 14/11/2013
Type Article
Titre Les jeunes médecins italiens tentés par l’exil
Source Quotidien du médecin (Le)
Date de parution 14/11/2013
Commentaire Alors que le taux de chômage chez les moins de 35 ans est estimé à 38 % en Italie, de plus en plus de jeunes médecins transalpins décident de partir travailler en Allemagne, en Suisse et au Royaume-Uni. Un début d’hémorragie, s’alarme le ministère de la Santé. DE NOTRE CORRESPONDANTE DURANT les quatre dernières années, 4 800 médecins auraient décidé de « fuir » l’Italie. La plupart ont moins de 35 ans, un diplôme de spécialiste en poche, et ils optent en priorité pour l’Allemagne, la Suisse ou le Royaume-Uni. C’est ce que révèle une étude choc publiée par le ministère de la Santé italien.
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Article
Santé : les Européens sévères sur le fonctionnement de leurs systèmes , Le Monde , 16/10/2013
Type Article
Titre Santé : les Européens sévères sur le fonctionnement de leurs systèmes
Source Le Monde
Date de parution 16/10/2013
Commentaire La prise en charge des personnes âgées dépendantes est insuffisante, estiment les Européens, selon un baromètre CSA pour Europ Assistance publié, mardi 15 octobre. A la question : "Selon vous, l'organisation et la qualité de la prise en charge des personnes âgées et dépendantes est-elle mauvaise, moyenne, bonne, très bonne ou excellente ?", 27 % des Européens répondent "mauvaise" et 35 % la juge "moyenne". A l'inverse, 28 % la trouvent "bonne", 7 % "très bonne" et 2 % "excellente". Au final, la "note moyenne" attribuée par les Européens sur ce sujet est de 3,7 sur 10 (en baisse de 0,3 point par rapport au précédent baromètre, en 2012), l'évaluation la plus positive étant constatée en Autriche (5,7) et la plus négative en Italie (2,2). Les Français se classent à un niveau intermédiaire (3,9) tandis que la note est plus élevée aux Etats-Unis (4,9). UN FRANÇAIS SUR TROIS RENONCE AUX SOINS Ce baromètre montre également que la part de renoncement aux soins pour raisons financières reste élevée dans quatre pays européens : la Pologne (39 %), la France (33 %, + 6 points), l'Allemagne (24 %) et l'Italie (20 %). En France, sans surprise, les soins dentaires arrivent en tête des soins auxquels renoncent les Français (25 %) devant les lunettes ou les lentilles (17 %). Enfin, le jugement des Européens sur leur système de santé est en moyenne assez stable, avec une note de 4,7 sur 10, malgré d'importantes disparités : les Italiens (3,2) et les Polonais (2,8) se démarquent par une évaluation négative. Les Français ont une opinion plutôt favorable de leur système de santé (5,1) alors que celle des Espagnols se dégrade (4,8 contre 5,1 en 2012 et 5,4 en 2011).
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Le cancer coûterait 126 milliards d'euros à l'Europe par an , Le Monde , 13/10/2013
Type Article
Titre Le cancer coûterait 126 milliards d'euros à l'Europe par an
Source Le Monde
Date de parution 13/10/2013
Commentaire Le cancer a coûté quelque 126 milliards d'euros aux 27 pays de l'Union européenne (UE) en 2009, souligne lundi 14 octobre une étude britannique qui a pris en compte non seulement le poids économique des dépenses de santé, mais aussi les coûts liés aux absences, aux invalidités et au temps consacré par les proches. Des chercheurs de l'université d'Oxford ont tenté pour la première fois de quantifier "l'ensemble du fardeau économique du cancer dans l'Union européenne". Or, "la quantification du poids économique du cancer dans l'UE nécessite non seulement une évaluation des coûts pour le système de santé mais aussi une estimation du manque à gagner lié à l'incapacité de travailler (invalidité ou mort prématurée) et aux soins fournis gratuitement par les proches aux malades", expliquent ces chercheurs dans un article publié dans la revue britannique The Lancet. Leur estimation a porté sur 2009, année la plus récente où des chiffres complets étaient disponibles, et s'est appuyée sur 150 sources différentes. Elle place à 126 milliards d'euros le coût global du cancer pour l'Europe des 27, dont seulement 51 milliards pour les coûts de santé au sens strict. "60 % du fardeau économique concerne des dépenses hors santé, avec presque 43 milliards d'euros de pertes en productivité attribuées aux décès prématurés", selon l'article. 102 EUROS PAR CITOYEN EN MOYENNE L'étude a évalué à 9,43 milliards d'euros les 83 millions de journées de travail perdues dans l'UE en raison de congés maladie ou d'incapacités au travail entraînés par les cancers. L'étude comptabilise également quelque 3 milliards d'heures de "soin" aux malades, prodigués par les amis et les familles avec une évaluation globale pour ce temps consacré par les proches à 23,2 milliards d'euros. Les dépense de soin pour le cancer dans l'UE, évaluées à 51 milliards d'euros, représentent 4 % des dépenses totales de santé dans l'Europe des 27. Sur ce total, les dépenses hospitalières sont les plus lourdes (28,4 milliards d'euros), devant le coût des médicaments (13,6 milliards). Si l'UE dépense en moyenne l'équivalent de 102 euros par citoyen pour ses dépenses de santé sur le cancer, les disparités sont fortes d'un pays à l'autre avec 52 euros par personne en Roumanie, 97 euros en France et 171 euros en Allemagne. Les dépenses liées au cancer sont nettement plus importantes aux Etats-Unis, souligne l'étude, avec un total de 157 milliards d'euros (202 milliards de dollars) pour 2008, selon une évaluation qui excluait les soins des proches et les journées de travail perdues, soit 196 euros (255 dollars) par personne. A titre de comparaison, les maladies cardiovasculaires auraient un coût global plus élevé en Europe avec 195 milliards d'euros (selon une autre étude), même si le poids en terme de perte de productivité est plus important pour le cancer.
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L'espérance de vie des Européens continue de progresser , Le Monde , Benkimoun P , 19/04/2013
Type Article
Titre L'espérance de vie des Européens continue de progresser
Source Le Monde
Auteurs Benkimoun P
Date de parution 19/04/2013
Commentaire L'espérance de vie des Européens continue de progresser. Les habitants de l'Union européenne (UE) ayant atteint l'âge de 65 ans peuvent s'attendre à parvenir à l'âge de 83 ans, pour les hommes, et de 86,4 ans pour les femmes, soit une augmentation de plus d'un an depuis 2005, selon les résultats d'une étude conduite dans l'UE et pilotée par une équipe française. Ces résultats devaient être rendus publics mercredi 17 avril. Année après année, l'Europe réalise des gains de longévité : trois mois d'espérance de vie supplémentaires par an. Ces gains ne sont pas acquis par une diminution de la mortalité infantile, déjà fortement réduite, mais le sont presqu'exclusivement après 50 ans et, pour la plupart, après 65 ans. Or, c'est précisément dans cette tranche d'âge que sont surtout présentes les maladies chroniques et la limitation des activités. TROIS INDICATEURS PRENANT EN COMPTE LA SANTÉ "C'est pourquoi la Commission européenne, qui a surveillé l'évolution de l'espérance de vie depuis 2005, utilise trois indicateurs d'espérance de vie prenant en compte la santé : l'espérance de vie en bonne santé perçue (où les gens se perçoivent en bonne ou très bonne santé), celle sans maladie chronique et celle sans incapacité ", explique Jean-Marie Robine, directeur de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, et coordinateur général de l'étude européenne. L'UE s'est fixé l'objectif d'augmenter le nombre d'années de vie en bonne santé de deux ans d'ici à 2020. Les chercheurs ont travaillé sur les données recueillies depuis 2005 dans l'UE et ont comparé les résultats obtenus pour 2011 à ceux déjà publiés pour la période 2005-2010. L'espérance de vie en bonne santé perçue a augmenté significativement depuis 2005 : plus 1,5 an pour les hommes et 1,6 an pour les femmes. Cet indicateur augmente même plus rapidement, sur la même période, que l'espérance de vie globale, ce qui va dans le sens espéré par les responsables européens. Néanmoins, ce constat paraît contradictoire avec l'augmentation des années de vie vécues avec une incapacité ou une maladie chronique entre 2005 et 2011. Le nombre d'années de vie s'accompagnant de maladie s'est accru respectivement de 1,6 an, pour les hommes, et de 1,3 an pour les femmes. PLUS DE MALADIES CHRONIQUES DÉCLARÉES "Les habitants de l'UE rapportent davantage de limitation de leur activité et d'années de vie avec une maladie chronique sans que cela s'accompagne du sentiment d'être en mauvaise santé. L'éducation à la santé fait qu'ils déclarent à présent des maladies chroniques – diabète ou hypertension artérielle, par exemple – qu'ils n'auraient pas déclaré auparavant ", décrit Jean-Marie Robine. Les pathologies chroniques ou les incapacités ne sont pas nécessairement sévères, sont détectées plus précocement et mieux traitées qu'auparavant. D'où le sentiment d'être malgré tout en bonne santé. Jean-Marie Robine souligne que dans l'UE, il n'existe pas encore de dispositif recueillant autant de données statistiques sur la santé qu'il en existe sur la scolarité ou l'emploi. "C'est la première fois que nous pouvons présenter des tendances sur l'évolution au plan sanitaire d'une population qui vieillit. De plus, tous les Etats membres de l'UE ne sont pas en mesure de fournir ces données depuis 2005", constate-t-il. C'est le cas de la Bulgarie et de la Roumanie, qui n'ont rejoint l'UE que depuis 2007. Lorsqu'ils disposeront d'un recul plus important et de données plus nombreuses, les chercheurs seront en mesure de savoir si les discordances constatées actuellement tiennent ou non à des insuffisances dans la méthode employée. Ils pourront également mieux prendre en compte les variations, selon les pays de l'UE, des perceptions à l'égard des maladies chroniques et des incapacités
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La crise menace l'accès aux soins des plus démunis en Europe, alerte Médecins du monde , Editions ASH , 08/04/2013
Type Article
Titre La crise menace l'accès aux soins des plus démunis en Europe, alerte Médecins du monde
Source Editions ASH
Date de parution 08/04/2013
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