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Dossier thématique
ACCOMPAGNER LE DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT , SANTÉ EN ACTION (LA) , 01/09/2016 , DEVELOPPEMENT / ENFANT / INEGALITE / CENTRE PETITE ENFANCE / SANTE PUBLIQUE / LOGEMENT / RELATION SOIGNANT/FAMILLE / MIGRANT / FEMME ENCEINTE / PROMOTION DE LA SANTE / PRISE EN CHARGE
Type Dossier thématique
Titre ACCOMPAGNER LE DEVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT
Source SANTÉ EN ACTION (LA)
Date de parution 01/09/2016
Mots-clés DEVELOPPEMENT / ENFANT / INEGALITE / CENTRE PETITE ENFANCE / SANTE PUBLIQUE / LOGEMENT / RELATION SOIGNANT/FAMILLE / MIGRANT / FEMME ENCEINTE / PROMOTION DE LA SANTE / PRISE EN CHARGE
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Plus de 4,5 millions d'adultes hébergés par leurs parents, révèle la Fondation Abbé-Pierre , Editions ASH , 047/12/2015
Type Article
Titre Plus de 4,5 millions d'adultes hébergés par leurs parents, révèle la Fondation Abbé-Pierre
Source Editions ASH
Date de parution 047/12/2015
Commentaire Quelque "4,5 millions de majeurs vivent chez leurs parents ou grands-parents" aujourd'hui en France, et, parmi eux, "1,3 million ont plus de 25 ans". Contrairement au personnage principal du film Tanguy d'Etienne Chatiliez, pour beaucoup des jeunes adultes concernés, cette cohabitation est contrainte, et ces chiffres inédits, rendus publics samedi 5 décembre par la Fondation Abbé-Pierre, mettent en évidence un "phénomène de masse" qui témoigne "de marchés immobiliers devenus inaccessibles pour une large part de la population". Dans son analyse, intitulée "La face cachée des 'Tanguy'", qui exploite les données de l'enquête nationale logement (ENL) 2013 de l'INSEE, l'organisation souligne ainsi que pas moins d'un tiers des jeunes hébergés par leurs ascendants ont un emploi rémunéré, soit 1,5 million de personnes, dont la moitié sont en CDI à temps complet. En outre, "près d'un million ont déjà vécu dans un logement indépendant avant de revenir au domicile parental", faute de logement autonome (925 000 personnes). Pas seulement des étudiants Dans la majorité des cas, certes, les jeunes concernés sont âgés de moins de 25 ans (71 %) et "quasi-exclusivement célibataires (à 98 %)" : il s'agit, le plus souvent, d'étudiants ou d'élèves en formation ou stage non rémunérés, "sans ressources suffisantes pour se loger de manière autonome". Dans ces conditions, "l'hébergement au domicile parental peut apparaître comme une solution naturelle, simple et confortable, le temps de finir ses études et d'entrer de plain-pied dans la vie active". Ce qui amène la part des personnes vivant chez leurs parents à décliner "naturellement avec l'âge, passant de 82 % à 18 ans à 30 % à 25 ans". Mais "les situations d'hébergement mises en lumière par l'ENL montrent des réalités beaucoup plus contrastées", relève la Fondation Abbé-Pierre, puisque "bon nombre de personnes entre 25 et 34 ans (841 000), voire de 35 ans et plus (479 000)" sont désormais concernées, alors qu'elles sont déjà dans la vie active et ne comptent plus dans leurs rangs qu'une minorité d'étudiants (11 % des 25-34 ans contre 59 % des 18-24 ans vivant chez leurs parents). De fait, "l'hébergement familial reste une solution mobilisée par de nombreux jeunes, notamment lorsqu'ils éprouvent des difficultés d'insertion sociale et professionnelle", en cas de chômage, par exemple, dont le taux atteint 18 % chez les personnes hébergées, mais aussi en situation d'emploi, lorsque les ressources ne permettent pas d'accéder à un logement : c'est le cas pour 55 % des 25-34 ans vivant chez un ascendant. "Bas salaires, temps partiels subis, précarité des contrats de travail... sont autant d'obstacles pour voir son dossier accepté dans le parc locatif privé où les garanties exigées par les propriétaires sont souvent hors d'atteinte", commente à cet égard l'association de lutte contre le mal-logement. L'émergence d'une "génération boomerang" Pour plus d'un tiers des jeunes adultes de 25 à 34 ans vivant chez un parent ou un grand-parent (35 %), il s'agit d'un retour en arrière, après avoir "fait l'expérience d'un logement indépendant (contre 20 % parmi l'ensemble des hébergés et 15 % chez les 18-24 ans)". Pour nombre de ceux que la Fondation qualifie ainsi de "génération boomerang", ce retour contraint au foyer parental est vécu d'autant plus douloureusement qu'il s'inscrit dans un contexte de "rupture familiale, perte d'emploi, problèmes financiers, de santé, de logement (insalubrité, logement trop petit, mal situé, expulsion...)". La cohabitation avec les parents devient d'ailleurs pesante lorsqu'elle se "prolonge dans le temps, ce qui est souvent le cas" (au moment de l'enquête, 64 % des jeunes revenus au domicile parental y résidaient depuis plus de six mois, et même depuis plus d'un an pour la moitié d'entre eux). "Autant de constats qui appellent le développement de réponses en urgence", conclut la Fondation Abbé-Pierre, qui appelle de ses voeux "une vraie politique du logement" en faveur des jeunes, comprenant le financement accru de logements aidés - "qu'il s'agisse de résidences étudiantes, de foyers de jeunes travailleurs ou de logements sociaux adaptés aux jeunes par exemple" -, mais aussi "une régulation volontariste du marché locatif privé" - qui passerait "notamment par l'application de l'encadrement des loyers prévu par la loi ALUR aux 28 agglomérations visées initialement, par une revalorisation des aides personnelles au logement (APL) ou par la mise en oeuvre d'une véritable garantie universelle des loyers". Or, "sur ces trois points phares", déplore l'association, "le gouvernement a montré depuis 18 mois une véritable réticence à tenir ses engagements, voire y a ouvertement renoncé".
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Soixante ans après l'appel de l'abbé Pierre, le mal-logement perdure , Le Monde , 31/01/2014
Type Article
Titre Soixante ans après l'appel de l'abbé Pierre, le mal-logement perdure
Source Le Monde
Date de parution 31/01/2014
Commentaire « Mes amis, au secours ! Une femme vient de mourir gelée cette nuit à 3 heures sur le trottoir du boulevard Sébastopol » : le 1er février 1954, l’abbé Pierre lance sur Radio Luxembourg un appel à venir en aide aux sans-abri. Son interpellation suscite un élan de générosité sans précédent. En quelques semaines, 400 millions de francs sont récoltés, des crédits budgétaires sont débloqués pour construire immédiatement 12 000 logements. Le gouvernement d’alors promet de construire 240 000 logements chaque année. Le 1er février 2014, soixante ans plus tard, les 283 groupes d’Emmaüs France lanceront un nouvel appel dans plusieurs villes de France. Si le nombre de mal-logés a diminué dans l’intervalle – il est ainsi passé de 54 % de la population à moins de 10 % –, la situation est toujours préoccupante. En France, 3,6 millions de personnes sont soit privées de domicile personnel, soit vivent dans des conditions très difficiles (privation de confort ou surpeuplement), soit sont en situation d’occupation précaire (hôtel, caravanes…). Le nombre de sans-abri a ainsi augmenté de 50 % depuis 2011 pour atteindre le chiffre de 141 500 personnes, dont 30 000 enfants début 2012. Le numéro d’urgence, le 115, qui gère les places d’hébergement d’urgence est saturé. En décembre 2013, 43 % des sans-domicile-fixe qui ont composé ce numéro n’ont pas obtenu de place à Paris, 61 % en province. A ce noyau dur du mal-logement s’ajoute un halo de plus de 5 millions de personnes fragilisées par la crise du logement. Rentrent dans cette catégorie, par exemple, les propriétaires qui occupent un logement dans une copropriété en difficulté ou encore des locataires en impayés de loyer. Pour la Fondation Abbé-Pierre, dont la vocation est de continuer le combat de son fondateur, et d’apporter une aide concrète aux personnes sans domicile ou mal logées, l’interpellation des pouvoirs publics et des décideurs est donc toujours d’actualité. Créée en 1990, et reconnue d’utilité publique en 1992, la Fondation s’y attelle d’autant plus facilement qu’elle a assuré son indépendance par son modèle économique. Plus de 90 % de ses ressources proviennent de la générosité du public (dons et legs). Quelques partenariats avec des entreprises et une poignée de subventions publiques viennent compléter son budget qui est d’environ 42 millions d’euros. Chaque année, le 1er février, la Fondation publie un rapport sur le mal-logement – l’édition de 2014 sera la 19e –, qui est devenu un document de référence pour tous ceux qui s’intéressent à ce sujet. Sa présentation officielle est l’occasion de rassembler des politiques et des spécialistes du logement. Cette année, à la veille des élections municipales de mars 2014, les principaux candidats à la mairie de Paris se succéderont à la porte de Versailles pour défendre le volet logement de leur programme. La ministre du logement, Cécile Duflot, y est aussi attendue. Lors de ses vœux à la presse, Mme Duflot a estimé que « l’anniversaire de l’appel ne doit pas être l’occasion d’une célébration purement iconique, mais bel et bien d’un second souffle ».
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Une série de recommandations pour faciliter l'adaptation du logement au vieillissement , Editions ASH , Simonot Anne , 13/12/2013
Type Article
Titre Une série de recommandations pour faciliter l'adaptation du logement au vieillissement
Source Editions ASH
Auteurs Simonot Anne
Date de parution 13/12/2013
Commentaire Alors que la grande majorité des personnes âgées expriment le souhait de pouvoir vieillir chez eux, seuls 6 % des logements sont adaptés aux effets du vieillissement, ce qui peut, pour l'habitant, "accroître ses fragilités et engendrer un risque de dépendance" tandis qu'un logement adapté est facteur de prévention (des chutes, de l'isolement, de la précarité energétique...). Comment améliorer la situation ? C'était la question posée en octobre, au directeur de la CNAV, Pierre Mayeur, et à la directrice de l'ANAH, Isabelle Rougier, par la ministre du Logement, Cécile Duflot, et la ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l'autonomie, Michèle Delaunay, à qui ils ont remis leur rapport mercredi 11 décembre. Anticiper les besoins Nourri des auditions des "acteurs majeurs" du champ du logement des personnes âgées (les associations d'élus locaux que sont l'AMF et l'ADF, l'Unccas, la CNSA, des organisations du bâtiment, etc.), ce texte contient une quarantaine de préconisations qui "font l'objet de développements avec l'ambition de proposer des solutions opérationnelles à court et moyen terme", selon ses auteurs. La première amélioration suggérée emprunte la voie de la sensibilisation, à l'échelle nationale, des personnes âgées, des aidants et des professionnels "sur l'importance de la réalisation de travaux d'adaptation du logement", alors que la CNAV aussi bien que l'ANAH pointent, dans ce rapport, "la dispersion des informations accessibles aux personnes âgées et aux professionnels". Améliorer l'information Pour y remédier, un plan d'actions commun devrait permettre de communiquer des informations homogènes "sur les enjeux d'adaptation du logement" et sur les moyens d'y répondre. Cette "stratégie d'information devra prendre en compte la part de déni du vieillissement chez les personnes retraitées, qui explique en partie le faible recours aux aides", soulignent aussi les rapporteurs, qui constatent en effet que "les retraités sont réticents à engager des travaux pour plusieurs raisons, à commencer par le déni de l'avancée en âge, et ce qui l'accompagne, le reflet négatif renvoyé par la société". Ils recommandent enfin de rédiger un guide, destiné aux professionnels comme aux particuliers, qui aurait vocation, au-delà de ce travail de sensibilisation à la nécessité d'adapter son logement en fonction de ses besoins, "à rendre plus lisibles les principales étapes pour les particuliers, de la demande d'aide à la réalisation des travaux". Faciliter les parcours La deuxième piste d'amélioration ouverte par le rapport de l'ANAH et de la CNAV vise à "faciliter et améliorer le parcours du demandeur" d'aides à l'aménagement du logis, dont le faible nombre tient notamment au manque de lisibilité des dispositifs, à leur enchevêtrement, à "la complexité des circuits d'adaptation de l'habitat" qui multiplient les intervenants, "occasionnant ainsi un allongement des délais de traitement des dossiers". Un partenariat entre ces acteurs (délégations locales de l'ANAH, agences départementales d'information sur le logement, opérateurs, financeurs, les points d'accueil des personnes âgées, tels que les CLIC ou CCAS…) permettrait d'améliorer l'orientation des personnes âgées, avancent alors Pierre Mayeur et Isabelle Rougier, qui envisagent en particulier "de s'appuyer sur l'ADF et la CNSA et sur les maisons départementales de l'autonomie pour conduire des expérimentations visant à renforcer l'information dédiée à l'adaptation des logements pour l'ensemble des publics". Unifier les démarches Pour améliorer la qualité des travaux devant répondre aux besoins des personnes âgées en fonction de leur autonomie, le rapport préconise aussi de mettre en place "un diagnostic 'logement-autonomie' commun entre l'ANAH et l'assurance retraite, qui s'appuiera notamment sur la compétence des ergothérapeutes, afin de prendre en compte l'ensemble des dimensions de l'environnement de vie des personnes". Quant au financement de ces travaux, à intégrer dans cette réflexion "afin de réduire le reste à charge des ménages", plusieurs pistes sont apparues comme opportunes, comme le recours aux prêts sociaux pour les plus modestes, la mobilisation plus large du micro-crédit ou l'utilisation d'un crédit d'impôt. Le rapport Mayeur-Rougier recommande enfin de mettre en place un dossier unifié de demande d'aide, valable pour l'ANAH et le réseau de l'assurance retraite, pour faciliter la constitution des dossiers de subvention, lorsque les personnes sont éligibles aux aides des deux organismes, une proposition "à lier avec le principe de l'opérateur unique pour l'accompagnement du projet des travaux, depuis la phase d'information et de conseil sur les aides et types de travaux, jusqu'à la livraison de ces travaux en passant par l'aide aux montages et l'ingénierie". Assurer l'égalité de traitement La troisième et dernière voie, enfin, concerne "l'égalité de traitement sur le territoire" qui souffre de difficultés d'articulation entre les différentes politiques terrritoriales susceptibles d'être mobilisées en l'occurrence, qui relèvent de la prise en charge du vieillissement ou du logement. "Les principaux documents stratégiques qui organisent l'intervention en faveur des personnes âgées et l'habitat comme le schéma gérontologique, les programmes locaux de l'habitat et le plan départemental de l'habitat, doivent pouvoir être davantage articulés et intégrer, de manière plus systématique, la question de l'adaptation du logement face à l'avancée en âge", défend en effet le rapport de la CNAV et de l'ANAH, qui préconise, entre autres, de créer des opérations programmées orientées vers le maintien à domicile, portées par les conseils généraux, avec le soutien de l'ANAH. "Ces programmes devront intégrer, également, les dimensions de lutte contre l'habitat indigne et contre la précarité énergétique, afin de traiter toutes les situations de fragilité, facteurs de dépendance", poursuit-il, en proposant enfin de saisir l'occasion de la négociation de la convention d'objectifs et de gestion (COG) de la CNAV pour "sanctuariser un budget d'aides dédiées aux aides à l'habitat", qui améliorerait la visibilité des caisses régionales sur les aides délivrées.
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La santé pâtit de la précarité énergétique , Le Monde , 12/12/2013
Type Article
Titre La santé pâtit de la précarité énergétique
Source Le Monde
Date de parution 12/12/2013
Commentaire Les personnes qui, pour des raisons pécuniaires, ont du mal à se chauffer, souffrent plus fréquemment que le reste de la population de problèmes de santé chroniques et sont plus sensibles aux pathologies hivernales, selon une étude dévoilée jeudi dans le cadre d'un colloque de la Fondation Abbé-Pierre intitulée « Quand le logement rend malade », organisé au Conseil économique, social et environnemental (CESE) à Paris. Sont en situation de précarité énergétique les personnes confrontées à des factures d'énergie trop importantes pour leur budget, et qui peuvent se retrouver en situation d'impayé, de coupure d'énergie ou dans l'impossibilité en hiver d'atteindre une température de confort. En comparant un groupe de personnes exposées à la précarité énergétique et un groupe non exposé, des différences de santé ont été constatées. Au total, 362 logements et 750 personnes ont participé à l'enquête. Des maux de tête, ainsi que des problèmes de santé chroniques respiratoires (bronchites), ostéo-articulaires (arthrose), ou neurologiques (dépression) apparaissent plus fréquemment dans le groupe des personnes exposées, même après prise en compte de l'âge, du niveau de pauvreté et du tabagisme. De même, l'étude des pathologies aiguës montre une plus grande sensibilité aux pathologies hivernales, comme les rhumes et les angines, la grippe ou les gastroentérites, avec des symptômes plus fréquents (sifflements respiratoires, crises d'asthme, nez qui coule ou irritations oculaires). Enfin, les personnes exposées à la précarité énergétique ont une perception de leur santé moins bonne que les personnes qui n'y sont pas exposées. Elles sont aussi plus nombreuses à vivre sous le seuil de pauvreté, et à avoir des logements plus anciens, moins ventilés et isolés.
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Encadrement des loyers, garantie universelle des loyers : les doutes du Conseil d'analyse économique , Editions ASH , 2831 , 01/11/2013
Type Article
Titre Encadrement des loyers, garantie universelle des loyers : les doutes du Conseil d'analyse économique
Source Editions ASH
2831
Date de parution 01/11/2013
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C'est le printemps pour les expulsions et la remise à la rue des sans-abri, s'alarment les associations , Editions ASH , 01/03/2013
Type Article
Titre C'est le printemps pour les expulsions et la remise à la rue des sans-abri, s'alarment les associations
Source Editions ASH
Date de parution 01/03/2013
Commentaire Alors que sonnent la fin de la trêve des expulsions locatives et du plan hivernal le 31 mars, et que continuent les évacuations de bidonvilles sans solution", le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal logées a exprimé, vendredi 29 mars, son inquiétude à l'égard des personnes qui vont être remises à la rue, les plans territoriaux de sortie de l'hiver (PTSH) étant loin d'être opérationnels partout. "Malgré les annonces répétées de la ministre du Logement et du Premier ministre concernant la sortie d'une gestion saisonnière de la grande exclusion, les résultats du nouveau compte à rebours du Collectif des associations unies ne montrent aucun changement d'orientation concret sur les territoires où prévaut toujours une logique urgentiste d'accueil humanitaire", poursuivent les organisations, en publiant la deuxième vague de ce compte à rebours (voir encadré). Absence de visibilité "La perspective d'une politique orientée résolument vers l'accès prioritaire au logement semble s'éloigner de jour en jour", déplorent-elles au vu de ces résultats, puisque "les projets territoriaux se sont arrêtés à l'étape de préconisations de solutions, la notification des crédits venant d'arriver", à peine une semaine avant la fin de la trêve hivernale. Certes "le budget annoncé devrait permettre de pérenniser certaines places ou d'en créer de nouvelles", reconnaissent les 33 organisations, mais "l'absence de visibilité sur les solutions mobilisées laisse craindre cette année encore de nouvelles remises à la rue, qui viendront s'ajouter aux personnes restées cet hiver sans réponse malgré leurs appels au 115, et demain, à celles menacées d'expulsion, alors même que le dispositif d'hébergement est saturé et inadapté". Pour un moratoire en 2013 Et comme si cette perspective ne suffisait pas, il faut encore compter avec "l'accélération des évacuations de bidonvilles sans solution (Rhône, Essonne, Paris...) qui font suite aux propos intolérables tenus récemment par le ministre de l'Intérieur". A cet égard, le collectif rappelle qu'"il est impératif de développer la prévention de toutes les expulsions, qui reste, malgré des mesures annoncées dans la future loi, la grande oubliée du plan quinquennal : une garantie universelle des risques locatifs sans prévention des expulsions digne de ce nom ne saurait résoudre cette question". Et les associations de renouveler leur revendication d'un moratoire des expulsions locatives sans solution en 2013, avec dédommagement des propriétaires, "en attendant que les chantiers gouvernementaux aboutissent". Seule éclaircie dans ce sombre panorama, alors que les mises en chantier sont en net recul, "la baisse de la TVA à 5 % pour la construction et la rénovation de logements sociaux est une très bonne nouvelle pour tenir la promesse ambitieuse de créer 500 000 logements neufs par an dont 150 000 sociaux". A ceci près, nuance cependant le collectif, que "l'offre nouvelle de logements sociaux est devenue inaccessible à de nombreux ménages fragilisés", d'où la nécessité de développer une offre de logements à destination des plus vulnérables, qui fait toujours défaut.
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La Fondation Abbé Pierre pointe l'impact du mal logement sur les familles , Le Monde , 01/02/2013
Type Article
Titre La Fondation Abbé Pierre pointe l'impact du mal logement sur les familles
Source Le Monde
Date de parution 01/02/2013
Commentaire Des jeunes couples obligés de vivre séparément, des divorcés contraints de cohabiter avec leur ex- conjoints, des pères séparés qui ne peuvent accueillir leurs enfants... Dans son rapport annuel, publié vendredi 1er février, la Fondation Abbé Pierre s'est intéressée aux liens entre situation familiale et situation de logement et à leur interaction. Premier constat, les conditions de résidence pèsent de plus en plus lourdement sur les projets de vie. "L'impossibilité de se procurer un logement adapté empêche notamment nombre de jeunes couples à s'installer", estime l'association caritative. Les Caisses d'allocations familiales dénombreraient de plus en plus de cas de personnes déclarant vivre en couple bien qu'elles ne partagent pas le même logement que leur conjoint. La cherté de l'immobilier influencerait aussi le nombre d'enfants par couple. Selon une enquête du Crédoc, citée par le rapport de la Fondation, les couples seraient moins enclins à faire des enfants. Ainsi chez les accédants à la propriété, la proportion de familles nombreuses est passée de 29 % en 1995 à 17 % aujourd'hui. Dans les grandes agglomérations, la tension sur le marché immobilier est telle qu'elle conduirait même certains couples à renoncer à avoir une descendance, au moins temporairement. Fonctionnant comme une véritable "centrifugeuse" qui sélectionne les candidats les plus solvables, et refoule les autres, le marché du logement ralentit aussi l'autonomisation des membres de la famille. Les jeunes adultes en début de carrière, mais aussi de plus en plus d'"accidentés de la vie", d'âge plus avancé ou même d'âge mûr se retrouvent à devoir retourner vivre chez leurs parents ou leurs enfants. Séparation, perte d'emploi, maladie... sont souvent fatal à l'accès et/ou au maintien dans un logement. LA DÉTÉRIORATION DES LIENS FAMILIAUX FRAGILISE FACE AU LOGEMENT Deuxième constat : les transformations de la famille agrandissent le cercle des ménages exposés au mal logement. Les familles monoparentales et les isolés (suite à une séparation ou par choix), se retrouvent au premier plan des personnes en difficulté de logement. Ainsi les personnes qui sollicitent la plateforme téléphonique "Allo prévention expulsion" de la Fondation Abbé Pierre sont à 39 % des personnes isolées et à 30% des familles monoparentales. Lors d'une séparation, les conditions de logement de l'un ou l'autre des membres du couple se dégradent souvent. En cas de rupture d'un couple avec enfants, le maintien dans le domicile conjugal revient généralement à la mère qui obtient souvent la garde des enfants. Les pères "non gardiens" se retrouvent ainsi en grande difficulté, hébergés chez des amis ou des parents, ou parfois à l'hôtel. "A terme les situations temporaires trouvées par les pères s'épuisent et peuvent déboucher sur un parcours d'errance", analyse la Fondation Abbé Pierre. Dans ces conditions, l'exercice de la parentalité et la qualité des liens avec les enfants se détériorent souvent. "Les ménages se trouvent en fait dans un cercle vicieux où toute évolution sur l'un des plans (la famille ou le logement) représente désormais un risque sur l'autre plan", estime la Fondation. Or, déplore l'association caritative, l'Etat n'a pas intégré cette "mutation radicale de la structure familiale". "C'est encore trop souvent le modèle de la famille nucléaire traditionnelle (un couple, un homme et une femme mariés, avec des enfants issus de leur union) qui sert de référence aux acteurs du logement". Ainsi le secteur de l'hébergement a été conçu pour les personnes isolées alors que les familles à la rue, généralement une femme avec enfants sont désormais majoritaires dans les demandeurs d'hébergement. De même les bailleurs sociaux, n'arrivent pas à gérer les situations de séparation. L'adéquation entre les types de logement occupés et la situation des familles n'est pas toujours assurée. Ce décalage avec les réalités familiales actuelles se retrouve aussi dans la politique d'aides personnelles au logement ainsi que dans l'offre de construction.
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Un quart des plus de 60 ans vivant à domicile ont recours à une aide technique ou ont un logement aménagé , Editions ASH , 01/10/2012
Type Article
Titre Un quart des plus de 60 ans vivant à domicile ont recours à une aide technique ou ont un logement aménagé
Source Editions ASH
Date de parution 01/10/2012
Commentaire Un quart des 13,2 millions de personnes âgées de plus de 60 ans vivant à domicile ont eu recours à une aide technique ou avaient un logement aménagé en 2008, une proportion "relativement stable depuis 1999", indique la DREES dans une étude qu'elle vient de publier. Quatre types d'aides techniques "Les aides techniques regroupent quatre types d'aides", rappelle la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques : les aides à l'hygiène de l'élimination, les aides aux déplacements, les aides aux transferts et les aides auditives ; elles peuvent prendre différentes formes (des protections absorbantes aux déambulateurs, en passant par les lève-personnes ou les appareils auditifs...). Les aménagements réalisés dans le logement peuvent, eux, servir à améliorer l'accessibilité des pièces, adapter des pièces ou des meubles, certains pouvant "être réalisés avant que la personne ne rencontre réellement des problèmes d’autonomie, anticipant ainsi d'éventuelles difficultés à venir". Moins de recours aux aménagements L'usage d'une aide technique est deux fois plus fréquent que l'aménagement de logement : 20 % des personnes âgées utilisent au moins une aide technique et 10 % ont fait au moins un aménagement dans leur domicile. "Cet écart peut s'expliquer par le fait que les aides techniques sont pour la plupart moins onéreuses que les aménagements du logement", précise la DREES, en ajoutant que "le manque d'informations sur les avantages des aménagements du logement peut également expliquer la relativement faible fréquence de ces adaptations". Le recours aux aides techniques et aux aménagements du logement est logiquement très lié au niveau de dépendance, et, de fait, la proportion de personnes dépendantes augmentant fortement avec l’âge, l'utilisation des aides est mécaniquement plus fréquente aux très grands âges. Aides à la mobilité Les aides auxquelles les plus de 60 ans vivant à domicile ont le plus recours sont les aides à la mobilité (14 % en sont utilisatrices) devant les aides auditives (7 % d'usagers). Les aménagements du logement consistent pour leur part essentiellement en des dispositifs de soutien (barres d'appui, main courante…) et des adaptations de pièces (cuisine ou salle de bain principalement). "L'aggravation des situations de perte d’autonomie se perçoit dans la multiplicité des usages d'aides", note également la DREES, puisque "les personnes en GIR 1 ou 2 cumulent plus d'aides que les personnes moins dépendantes, et cela indépendamment de l'âge". Ainsi, plus de la moitié des personnes estimées en GIR 1 ou 2 utilisent au moins une aide technique tout en ayant aménagé leur logement, sachant que dans plus de la moitié des cas, ces aides sont multiples et 31 % des personnes en GIR 1 ou 2 qui ont un aménagement du logement ont fait au moins deux adaptations dans leur domicile. Des besoins non couverts Par ailleurs, à travers une modélisation, la DREES confirme que "le recours aux aides techniques, pour les personnes estimées en GIR 1 et 2, ne dépend pas de leur âge, de leur sexe, de leur isolement, de leur catégorie socioprofessionnelle ni même de leur déficience", mais que c'est l'importance de leurs limitations fonctionnelles qui "entraînent un recours aux aides pour une grande majorité d'entre elles". Pour les autres GIR (3 à 6), quel que soit le niveau de dépendance, l'âge est le facteur qui augmente le plus la probabilité de l'utilisation d'une aide technique, tandis que pour les GIR 5-6, "toutes choses égales par ailleurs, le fait de vivre seul augmente également l'utilisation d'aide technique". Enfin, l'étude de la DREES révèle que le recours aux aides techniques et les aménagements de logement réalisés par les personnes âgées ne couvrent pas l'ensemble des besoins, le moins satisfait étant celui nécessitant une aide auditive.
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Cécile Duflot missionne la DIHAL en vue d'élaborer un plan quinquennal pour l'hébergement , Editions ASH , 06/07/2012
Type Article
Titre Cécile Duflot missionne la DIHAL en vue d'élaborer un plan quinquennal pour l'hébergement
Source Editions ASH
Date de parution 06/07/2012
Commentaire Conformément à ce qu'elle avait annoncé le 28 juin, Cécile Duflot, ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, a confié jeudi 5 juillet une mission sur la politique d'hébergement et de l'accès au logement à Alain Régnier, délégué interministériel à l'hébergement et à l'accès au logement (DIHAL). Elaborer un plan quinquennal Dans sa lettre de mission, Cécile Duflot fait ainsi part de sa volonté de mettre en place "une politique publique intégrée de l'accueil, de l'hébergement et de l'accès au logement (...), fondée sur les principes d'égalité de traitement, d'inconditionnalité de l'accueil et de continuité de la prise en charge". Cette mission comporte deux objectifs et affiche un "calendrier précis", précise le ministère dans un communiqué : tout d'abord "proposer un mode de concertation qui permettra d'élaborer un plan quinquennal pour l'hébergement et l'accès au logement des personnes sans abri ou mal logées", sachant que les premières mesures de ce plan devront pouvoir être mises en oeuvre dès le début 2013 avant que des dispositions législatives soient soumises au Parlement "au printemps". Mesures prioritaires pour l'Ile-de-France L'autre objectif fixé par la ministre consiste à proposer des mesures prioritaires pour la région Ile-de-France, "où la situation est la plus difficile". Ces mesures, préparées en concertation avec le préfet de région, devront être "lancées dès cet été". Cécile Duflot insiste également sur le fait que "le dialogue et la concertation avec le secteur associatif, les bailleurs sociaux et les collectivités [doivent être] permanents afin que ces mesures recueillent le plus large consensus possible et que la confiance soit rétablie entre tous les acteurs". Un principe que la ministre a réaffirmé aux représentants du Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal logées, qu'elle a également reçus le 5 juillet. A l'issue de cette rencontre, le collectif a d'ailleurs salué la "forte volonté d'action" montrée par Cécile Duflot, qu'il s'agisse de "produire du logement très social réellement accessible, renforcer les moyens financiers pour atteindre l’objectif de 150 000 logements sociaux, relever la loi SRU de 20 à 25 %, encadrer les loyers dans le parc privé, mobiliser les logements vacants…". Mise en oeuvre effective Le Collectif des associations unies reste cependant vigilant et indique que "dans l'attente de la mise en oeuvre effective des mesures annoncées", il a rappelé à la ministre "les urgences qui requièrent des réponses immédiates". La priorité consiste en effet selon lui à tout mettre en oeuvre pour que personne ne se retrouve à la rue : "Stopper toutes les expulsions locatives, sortir de la gestion saisonnière des personnes à la rue, mettre fin à la destruction des squats et des bidonvilles, appliquer la loi sur les aires d'accueil des gens du voyage et sur le droit au logement opposable". Avant de rappeler qu'en période d'arbitrages budgétaires, "la défense des plus vulnérables doit rester la priorité et exige des engagements politiques et financiers dans la durée, en particulier dans un contexte de paupérisation croissante des ménages". Les associations indiquent enfin avoir "pris acte" de la mission confiée à la DIHAL et proposent dans ce cadre que ses cinq axes d'engagements et ses 37 propositions pour une nouvelle politique du logement, adressées aux candidats à l'élection présidentielle durant la campagne, soient intégrés au plan quinquennal demandé par la ministre "avec une pluri-annualisation des objectifs et des budgets, à la hauteur de la détresse des personnes"
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