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Fonds documentaire : Article
Titre L'ARS vise à réduire les inégalités d'accès aux services de santé et médico-sociaux
Source Editions ASH
Date de parution 19/05/2011
Commentaire "L'agence est constituée et elle fonctionne, ce qui n'était pas évident il y a un an", s'est félicité mercredi 18 mai le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France, Claude Evin, en présentant les "grandes orientations" de la nouvelle instance sanitaire et sociale, mise en place le 1er avril 2010, conformément à la réforme prévue par la loi "HPST" du 21 juillet 2009. "Nous avons réussi ce 'tour de force' grâce à l'engagement et au professionnalisme de tout le monde", a renchéri l'ancien ministre de la Santé, en rendant hommage aux quelque 1 300 agents qui font de cette ARS "la plus grande de France", ainsi qu'à ses partenaires institutionnels. Elaboration de la politique de santé "La responsabilité de l'ARS est d'adapter la capacité des hôpitaux et des établissements sanitaires et médico-sociaux", a-t-il alors souligné, afin de "garantir la qualité du service rendu à nos 12 millions de concitoyens" de la région capitale. L'ARS étant désormais opérationnelle, son premier grand chantier consiste à élaborer le projet régional de santé (PRS), qui doit être arrêté à la fin de l'année, et qui fait l'objet d'un blog permettant au plus grand nombre d'en comprendre les enjeux et d'en suivre les différentes étapes. Son "premier étage", le plan stratégique régional de santé (PSRS) qui doit définir "le plan de route de l'ARS pour les cinq ans à venir", selon sa directrice générale adjointe, Marie-Renée Babel, est ainsi actuellement soumis à la concertation du public comme des instances saisies pour avis (Ville de Paris, conseil régional, préfecture de région...) jusqu'à mi-juillet. Une action axée sur la prévention Il sera ensuite décliné en trois schémas régionaux abordant ses différents volets, parmi lesquels figure l'offre de soins et médico-sociale, qui doit notamment venir répondre au "paradoxe inacceptable" constaté en Ile-de-France, la région présentant à la fois "une offre de santé très riche et des inégalités d'accès aux soins très importantes", selon la directrice de l'offre de soins et médico-sociale de l'ARS, Andrée Barreteau. Une problématique qui met d'ailleurs "la prévention au coeur de notre action", a-t-elle poursuivi au cours d'une conférence de presse essentiellement consacrée, cependant, aux aspects sanitaires, médicaux et hospitaliers, des missions de l'ARS. Pour ce qui est du secteur médico-social, il doit certes "rester dans une perspective de croissance", contrairement au champ sanitaire, pour remédier à un taux d'équipement en établissements pour personnes âgées et pour personnes handicapées inférieur à la moyenne nationale, et parce que l'évolution démographique augmente mécaniquement les besoins. Mieux coordonner les services à domicile Mais il doit "aussi se réorienter vers le domicile", pour s'adapter aux attentes du public concerné et varier les possibilités de prise en charge des personnes les moins dépendantes. Pas moins de "6 000 places doivent être créées d'ici à 2013-2014" en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), a d'ailleurs rappelé Andrée Barreteau, en indiquant qu'un appel à projets devrait être lancé à cet effet en septembre, tandis que l'ARS travaille, par ailleurs, avec différents organismes pour étudier comment "augmenter l'offre de prise en charge en charge de personnes handicapées, en particulier atteintes d'autisme, pour lesquelles elle est largement insuffisante". La composition de certains instituts médico-éducatifs (IME) pourrait par ailleurs être modifiée pour s'adapter aux besoins. Une attention toute particulière doit enfin être portée à "la sécurité et [à] la qualité de la prise en charge", a ajouté Andrée Barreteau, en évoquant à cet égard "la bientraitance des personnes dans les structures". La volonté est donc à la fois "d'augmenter le taux d'équipement tout en évitant le collectif", l'objectif étant de créer les conditions d'une prise en charge "transversale", mettant en lien le sanitaire et le médico-social, alors que l'offre de services à domicile apparaît pour l'instant "dispersée et isolée". FOCUS SUR LA SEINE-SAINT-DENIS Plusieurs autres intervenants ont aussi détaillé, mercredi devant la presse, les facteurs caractérisant l'état de santé, "globalement satisfaisant", des Franciliens, la région bénéficiant d'une forte densité médicale tout en restant marquée par "d'importantes inégalités territoriales". L'exemple emblématique de la Seine-Saint-Denis a ainsi été évoqué par le délégué territorial de l'ARS dans ce département du nord de l'Ile-de-France, qui présente des atouts mais cumule aussi les difficultés. Forte d'une population jeune mais modeste, subissant un chômage important et affichant un taux de natalité certes élevé, mais entaché par une mortalité infantile supérieure à la moyenne, en particulier pour les prématurés, la Seine-Saint-Denis souffre en outre d'un "habitat dégradé". Au moins 10 % des logements peuvent en effet être considérés comme indignes, a indiqué à cet égard Bernard Kirschen, l'ARS intervenant dans ce domaine pour le compte de l'Etat dans le cadre de protocoles avec les préfectures, la situation étant particulièremnt préjudiciable en matière de recrudescence du saturnisme infantile
Mots-clés HOPITAL / ACCES AU SOIN
Langue Français

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