Les récents propos du pape Benoît XVI à propos du sida et de l’utilisation du préservatif ont provoqué une polémique et de vives réactions à travers le monde. Sans vouloir entrer dans un débat idéologique, il semble important d’insister sur la gravité de l’épidémie provoquée par le sida, considérée comme un véritable fléau des temps modernes.
Malgré des nombreuses recherches menées au plan international, aucun vaccin n’a pu être mis au point. Les personnes atteintes par le VIH doivent être soumises à un traitement lourd et coûteux. Or, de nombreuses personnes n’ont pas accès à ces traitements, notamment dans les pays en voie de développement. Par exemple, le continent africain voit le nombre de ses malades augmenter de façon alarmante chaque année, ainsi que le taux de mortalité. Le seul moyen pour freiner cette augmentation et ses conséquences désastreuses reste la prévention et, donc, le préservatif.
Quelles que soient nos convictions religieuses, nous nous devons, en tant que soignant, de véhiculer ce message de prévention et d’insister auprès des usagers de la santé sur la nécessité d’utiliser des préservatifs, afin d’éviter la contamination par le VIH et les autres maladies sexuellement transmissibles.
