Le 25 avril était la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Le paludisme (ou malaria) est la plus importante et la plus répandue des maladies parasitaires tropicales. Le paludisme est responsable de plus d’un million de morts chaque année dans le monde. Les personnes les plus vulnérables sont : les enfants en bas âge, les femmes enceintes et l’embryon, ainsi que les personnes affaiblies par certaines maladies (notamment le VIH). Le nombre de victimes est majoritaire en Afrique sub-saharienne. Les enfants de moins de cinq ans touchés par le paludisme souffrent de séquelles neurologiques et d’anémie. La maladie entraîne une augmentation de la mortalité infantile.
Les femmes enceintes sont les adultes les plus exposés. Chez le nouveau né, il est une cause de faible poids de naissance, de naissance prématurée et de mortalité infantile.
La disponibilité des traitements dans les centres de santé n’est pas le seul défi à relever pour vaincre la maladie. Il faut encore que les populations soient sensibilisées aux causes et aux conséquences du paludisme, sachent quand recourir au traitement et où s’adresser. Trop souvent en effet, les familles ne pratiquent ni prévention, ni soins.
Les moyens de prévention les plus efficaces sont l’assainissement de l’environnement et l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide.
Source :
http://www.luttercontrelepaludisme.fr