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Fonds documentaire : Article
Titre La recette du “bien vieillir” réserve des surprises
Source Soins gérontologie
Auteurs Mauduit Laurence
Date de parution 01/08/2010
Commentaire Pour mieux connaître la nature de l’évolution cognitive liée à l’âge, qu’elle soit naturelle ou pathologique, et évaluer l’efficacité des différentes stratégies vouées à assurer un vieillissement cognitif optimal, le Centre d’analyse stratégique a organisé le 8 juin dernier une journée d’études qui a permis de réunir un très grand nombre d’experts tentant de mieux en comprendre les mécanismes pour proposer des solutions nouvelles. Sur le plan scientifique, les connaissances actuelles en matière de vieillissement n’ont jamais progressé aussi rapidement. En affirmant mieux cerner l’impact sur les performances cognitives de l’avancement en âge, les chercheurs distinguent désormais plus clairement la perte homogène dite naturelle, de ce qui relève de la maladie d’Alzheimer (encadré 1). Le professeur Bruno Dubois, qui prend la direction d’un nouveau centre de recherche à la Pitié-Salpêtrière (AP-HP, 75) en septembre prochain, a insisté sur cette indispensable distinction lors d’une journée d’études consacrée au vieillissement cognitif qui s’est déroulée le 8 juin dernier à Paris. « L’observation très précise du stade de l’enregistrement de l’information permet de faire rapidement la différence entre des troubles de la mémoire par rapport à de simples difficultés attentionnelles. Des troubles non pathologiques peuvent diminuer la capacité de rappel d’une information comme cela est fréquemment observé chez les sujets déprimés », a-t-il expliqué. La question de l’âge ne paraît donc plus centrale dans l’apparition de ces symptômes et les experts accordent une importance croissante au mode de vie qui fait désormais l’objet de très sérieuses observations. En matière d’entraînement cérébral, les fournisseurs de logiciels ne sont pas en peine d’imagination. L’arrivée dans la soixantaine de générations de plus en plus familiarisées avec l’informatique renforce le potentiel d’utilisation de ces logiciels accessibles, adaptables aux capacités de chacun et ludiques. Aujourd’hui, certains établissements n’hésitent plus à utiliser les jeux vidéo pour distraire et stimuler l’activité cérébrale des personnes âgées. Pourtant, l’efficacité de ces jeux fait débat car leurs bénéfices ne font tout de même pas l’objet d’une évaluation rigoureuse et les promesses d’amélioration de la mémoire, du raisonnement ou bien encore de l’acuité visuelle ne font l’objet d’aucune démonstration scientifique. Aussi, les travaux menés sur le raisonnement, la mémoire ou l’attention restent cantonnés à un exercice répétitif avec un outil qui limite le transfert de cet apprentissage dans les gestes ou réflexes de la vie quotidienne. Cependant, en l’absence de toute démonstration, le caractère ludique et la possibilité de se fixer des buts, de se dépasser constitueraient déjà une étape cruciale pour faire reculer le vieillissement cognitif
Mots-clés PERSONNE AGEE / VIEILLISSEMENT
Langue Français

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