Le diabète est une maladie contraignante. L’observance des traitements et des conseils d’hygiène de vie est fondamentale pour la bonne santé du patient diabétique. Mais elle est souvent insuffisante. Des semaines d’éducation thérapeutique peuvent remédier à cette inobservance en agissant sur les représentations des patients et la gestion de leur stress. Exemple au CHU de Rangueil (Toulouse).
Si les patients atteints de diabète insulino-dépendant (type 1) ne sont plus condamnés à mourir depuis la découverte de l’insuline en 1921, ils doivent néanmoins se plier à de nombreuses contraintes, dont des traitements quotidiens (injections d’insuline et surveillance d’éléments influençant la glycémie). Le défi permanent consiste à ce que les patients adhèrent au maximum au traitement et au rythme de vie conseillés par les médecins afin de réduire le risque de complications à long terme. Les objectifs sanitaires n’étant pas atteints, les professionnels de santé ont souhaité améliorer l’observance au traitement des patients et mettre en place des mesures pour réaliser ce projet par l’éducation thérapeutique.
