Depuis 30 ans, la perception de la mort s'est complètement bouleversée en Occident. Devenue un tabou, elle entraîne refus et mise à l'écart, mythologie et craintes, souvent répulsion, parfois fascination...
Ces perceptions ne cachent que l'émergence d'une véritable ambiguïté sociale qui touche ce qui est, généralement, considéré comme la fin de vie et dont les médias sont le reflet. Offrant des points de vue antagonistes, ouvrant des débats bien souvent sans pudeur et toujours sans rigueur, ils oublient souvent que, sous les drames humains dont ils se font les porte-voix, la question est avant tout une question de droits et surtout de devoirs et que c'est à travers ce prisme que doit apparaître le cadre entre le possible et l'interdit.
L'ouvrage présenté ici reprend les différents éléments de la perception de la fin de vie au regard des trois disciplines que sont les sciences juridique, médicale et philosophique.