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Fonds documentaire : Dossier thématique
Titre Le rôle propre de la puéricultrice en pédiatrie, répondre aux besoins singuliers de l’enfant
Source Cahiers de la puéricultrice (Les)
Auteurs BRILLANT I
Date de parution 01/05/2009
Commentaire La puéricultrice dans un service de pédiatrie générale accompagne l’enfant et sa famille tout au long de son hospitalisation, en respectant son rythme, son développement et ses capacités. Elle réalise des soins dans le cadre de son rôle propre, dans un climat sécurisant pour le jeune patient, en vue d’un retour au domicile adapté. Plan Masquer le plan Éduquer et accompagner un enfant diabétique et sa famille après le diagnostic (+) Prendre en soin de l’enfant drépanocytaire hospitalisé Maintenir l’autonomie de l’enfant de 4 à 5 ans Prévenir et gérer l’appréhension des soins de l’enfant Conclusion Grâce à ses connaissances spécifiques, la puéricultrice en pédiatrie générale accompagne l’enfant dans sa globalité et développe, au travers de chaque soin, des actions de prévention et d’éducation spécialisée. Elle joue également un rôle de conseil primordial auprès des parents, qui sont des partenaires à part entière dans la thérapie de leur enfant. Le rôle propre de la puéricultrice1 (Encadré 1) peut être illustré par différentes pratiques. Celles-ci doivent être abordées de façon personnalisée et sont à adapter à chaque situation et à chaque enfant. Haut de page - Plan de l'article Éduquer et accompagner un enfant diabétique et sa famille après le diagnostic L’exemple du suivi d’un enfant hospitalisé à la suite d’un diagnostic de diabète de type 12 permet de présenter la spécificité du rôle propre de la puéricultrice. Accueillir et suivre l’enfant • En premier lieu, la puéricultrice évalue une situation individuelle et unique. Il s’agit d’un temps d’observation, d’écoute et de disponibilité, afin de découvrir l’enfant dans sa globalité, son développement et son environnement habituel, sans oublier ses parents. • Puis, la puéricultrice effectue ensuite un point régulier sur l’acceptation de la maladie par le jeune patient et sa famille. En effet, le diabète est une maladie chronique qui survient chez un enfant jusqu’alors en bonne santé. Cette première hospitalisation implique une découverte du monde hospitalier, pour l’instant méconnu et parfois considéré comme hostile, mais annonce également un suivi médical à long terme. Si chaque âge présente ses difficultés, c’est à l’adolescence que le patient diabétique est le plus vulnérable. Il doit non seulement affronter le passage de l’enfance à l’âge adulte et les changements corporels qu’il implique, mais aussi répondre aux exigences médicales lourdes de sa maladie. Donner à l’enfant et sa famille des outils pour gérer la maladie • Au cours de l’hospitalisation, le rôle de la puéricultrice est également d’apporter des connaissances théoriques et pratiques à l’enfant et à sa famille. Il est alors important de s’adapter à l’âge, aux capacités de compréhension et au développement psychomoteur du jeune patient. Les acquisitions personnelles évoluant avec l’âge, la puéricultrice respecte et s’adapte au rythme de l’enfant. Par exemple, tous les enfants de 6 ans n’ont pas la même dextérité dans la pratique des soins liés à la pathologie. • Le but est que l’enfant et ses parents intègrent les principes de la maladie et en connaissent les comportements pratiques. Il s’agit donc de privilégier la participation et la coopération de chacun. La puéricultrice doit veiller à ce que les parents gardent leur place et ne deviennent pas uniquement les “soignants” de leur enfant. Par ailleurs, elle tient compte des difficultés rencontrées ; il n’est pas toujours facile pour un parent de devoir piquer son enfant, par exemple. • Puis vient un nouveau temps d’observation et de discussion afin d’évaluer la progression de l’éducation et de réajuster si besoin les connaissances de chacun. Un support écrit peut aider à la synthèse entre les différents professionnels de santé et permettre le suivi après la sortie. Dans la pratique quotidienne des puéricultrices, un tel document est rempli en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire et ajouté au dossier de l’enfant. Préparer la sortie Enfin, l’infirmière puéricultrice s’assure de la prise de contact de la famille avec les lieux d’accueil tels que l’école, le collège ou la crèche. L’Association Aide aux jeunes diabétiques (AJD)3, son fonctionnement ainsi que ses bénéfices pour l’enfant est présentée aux parents et au jeune patient, en collaboration avec le pédiatre. Des documents leur sont remis et ils sont invités à prendre contact s’ils le désirent. Le suivi de l’enfant diabétique s’effectue à l’hôpital par des pédiatres et l’infirmière des consultations. Ainsi, au moment de ces rendez-vous, le document d’éducation élaboré pendant l’hospitalisation permet à celle-ci de réaliser un bilan avec la famille sur l’évolution du diabète au domicile, mais aussi de réajuster l’éducation si besoin. Cette démarche favorise une acquisition plus rapide des principes du diabète et de sa gestion au domicile. Les parents sont alors satisfaits de l’éducation fournie par les professionnels et sont donc confiants et rassurés pour la reprise des activités quotidiennes. La sortie se passe ainsi dans de bonnes conditions. Haut de page - Plan de l'article Prendre en soin de l’enfant drépanocytaire hospitalisé La drépanocytose est une maladie chronique et les enfants atteints de cette pathologie sont suivis régulièrement sur le plan médical. Dans la majorité des cas, les hospitalisations des enfants drépanocytaires sont dues à une crise vaso-occlusive douloureuse. Dans un premier temps, la puéricultrice assure la gestion rapide et efficace de cette douleur intense. • Au cours de l’hospitalisation, la professionnelle entame une démarche éducative auprès du jeune malade. Il s’agit d’un temps d’observation, de dialogue et d’écoute. L’hospitalisation permet donc d’évaluer les connaissances du patient et de ses parents afin de les réajuster si nécessaire. Les soins sont alors adaptés à chaque enfant, à son développement personnel et à sa vie quotidienne. Par exemple, l’accompagnement et l’éducation ne sont pas les mêmes pour un enfant de 6 ans que pour un adolescent de 14 ans. Les principes de la maladie sont abordés de manière adaptée à chacun et les mesures d’hygiène de vie énoncées clairement. L’évaluation des habitudes permet alors d’envisager des modifications. • Un bilan est réalisé régulièrement pour connaître l’évolution des acquisitions. Par ailleurs, la puéricultrice a un rôle de soutien et favorise l’implication des parents dans le suivi de la maladie de leur enfant au quotidien : conseils sur l’hygiène de vie, vaccinations à jour. Haut de page - Plan de l'article Maintenir l’autonomie de l’enfant de 4 à 5 ans Lors de l’hospitalisation d’un enfant de 4 à 5 ans, le rôle de la puéricultrice, en collaboration avec les auxiliaires de puériculture, est de favoriser le maintien de l’autonomie de celui-ci. Ses connaissances sur le développement psychomoteur sont un appui dans cette démarche. En premier lieu, elle effectue un recueil de données auprès des parents afin de connaître les habitudes de l’enfant au domicile. Ce recueil peut s’effectuer aux urgences pédiatriques puis être complété si besoin. Cette hospitalisation, rupture de contact du jeune patient avec son environnement habituel, ne doit pas l’empêcher de poursuivre ses acquisitions personnelles : se laver ou s’habiller seul, par exemple. La puéricultrice n’anticipe donc pas les gestes de l’enfant pour gagner du temps, car cela ne permet pas à celui-ci de progresser dans ses apprentissages. Le séjour à l’hôpital n’est pas un obstacle au développement personnel de l’enfant, et la puéricultrice s’en assure afin que le retour à domicile ne soit pas perturbé. Haut de page - Plan de l'article Prévenir et gérer l’appréhension des soins de l’enfant La puéricultrice débute le soin par un temps d’observation classique. Il convient d’évaluer l’enfant dans son développement et ses habitudes. Elle a une vue d’ensemble et s’attarde sur la relation du jeune patient à son environnement, aux autres (enfants hospitalisés, soignants) ainsi qu’au monde hospitalier. En effet, celui-ci étant souvent nouveau et inconnu, l’hospitalisation constitue une rupture avec le quotidien. La puéricultrice établit alors avec l’enfant une relation de confiance, en respectant son rythme et en adoptant un langage adapté à son âge. L’approche du soin est donc individualisée et envisagée en fonction de chaque enfant. • La puéricultrice appréhende le soin dans sa globalité : avant, pendant et après celui-ci. En plus des explications, plusieurs moyens de divertissement sont à sa disposition pour permettre à l’enfant de se détendre et de vivre le soin plus sereinement. Les plus couramment utilisés sont l’intervention positive des parents, la participation du “doudou”, le jeu, le chant. Par exemple, au moment du soin, il est parfois préférable que la puéricultrice n’entre pas immédiatement avec le matériel nécessaire. • L’ensemble de ces mesures vise à diminuer l’appréhension des enfants face aux soins et permet des actes de meilleure qualité, dans des conditions “idéales” pour l’enfant et le soignant. Par ailleurs, les parents sont rassurés et satisfaits de la prise en soin. Haut de page - Plan de l'article Conclusion La puéricultrice en pédiatrie générale joue un rôle essentiel dans le bon déroulement de l’hospitalisation, grâce à sa disponibilité et à son écoute des enfants et de leur famille. Les bénéfices d’une bonne compréhension des différents aspects de la maladie sont indispensables pour diminuer les hospitalisations et les risques de complications liées à la maladie, et ainsi aider l’enfant à grandir avec le moins de gêne possible.
Mots-clés PUERICULTRICE / ROLE PROPRE / BESOIN / ENFANT / PEDIATRIE
Langue Français
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URL https://www-em-premium-com.accesdistant.sorbonne-universite.fr/article/218651/resultatrecherche/2


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