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Fonds documentaire : Article
Titre Dossier : cancer de la prostate et soins
Source Soins aides soignantes
Auteurs Héron Myriam
Date de parution 01/03/2007
Commentaire Les multiples cellules qui composent notre corps croissent et meurent de façon méthodique et contrôlée. Certaines se développent de façon anormale et forment une tumeur. Lorsqu’elles envahissent les tissus et se propagent, elles sont dites “malignes” et portent le nom commun de “cancer”. Le cancer de la prostate est encore mal connu et trop souvent mis à distance de nos préoccupations, parce qu’il ne semble toucher que les hommes âgés. Pourtant, certains hommes jeunes sont exposés, par facteurs héréditaires ou par prédispositions génétiques, et tous sont concernés, si l’on admet que 100 % des hommes de 100 ans autopsiés présentent des cellules prostatiques cancéreuses. Aujourd’hui, les moyens thérapeutiques se sont largement développés. Des techniques externes aux techniques invasives, les chimiothérapies et radiothérapies conventionnelles ne sont plus les seules armes du corps médical. Mais les effets secondaires de ces traitements sont souvent invalidants pour les patients. D’une part, l’incontinence urinaire, fréquente et parfois réversible, contraint le patient à une rééducation sphinctérienne, s’il veut reprendre ses activités sociales en toute sérénité. D’autre part, les troubles de la fonction érectile mettent en danger tout le système sexuel de l’homme et menacent l’organe de sa virilité. De fait, la prise en charge d’un patient atteint d’un cancer de la prostate ne peut faire abstraction de cette dimension psychologique, sociale et intime. L’intervention de psychologues en service de soins s’avère souvent nécessaire, tant pour accompagner le patient que pour permettre aux soignants de lui proposer un soutien adapté. L’isolement, la difficulté à mettre en mots les complications, les tabous sociaux, mais aussi l’insuffisance de formation des infirmières dans ce domaine sont autant d’obstacles à l’adaptation du patient à sa nouvelle vie. Reste alors la nécessité de développer la prévention. Certains pays, comme le Japon, sont moins touchés par ce fléau, certainement en raison d’une alimentation différente. Nous pourrions donc changer le sort des générations futures en aménageant nos habitudes de vie. En attendant, le dépistage systématique à partir de 50 ans doit devenir une priorité de santé publique pour ce cancer qui tue 55 000 hommes par an en France
Mots-clés CANCEROLOGIE / PROSTATE / SANTE PUBLIQUE / CHIMIOTHERAPIE / RADIOTHERAPIE / SEXUALITE
Nbre/N° de page pp. 31-56
Volume 52
713
Langue Français
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