Le 28 janvier dernier, à Paris (75), l’Association française de promotion de la santé scolaire et universitaire (Afpssu) et le Service interuniversitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Siumpps) ont organisé une journée parrainée par le professeur Maurice Tubiana sur le thème : “Déstressons le stress de l’école jusqu’à l’université”.
En effet, écoliers, collégiens, lycéens et étudiants ont de nombreuses raisons d’être sujets au stress, envisagé comme une réaction face à des situations nouvelles et inconnues : l’angoisse de séparation pour le jeune enfant, les phases de changements à l’entrée au lycée ou à l’université, la pression des parents, la peur de l’échec, le fait de trouver sa place dans le groupe des pairs… Autant il existe un “bon stress”, celui qui va mobiliser les énergies de l’élève, autant s’il est trop élevé ou trop fréquent, il peut le rendre malade, se traduisant par un mal de ventre, de dos, de tête, par des troubles psychologiques, une perte de confiance en soi, voire une dépression.
Face à cette situation, les adultes doivent prendre conscience qu’agir contre le stress est capital : il faut ainsi privilégier la confiance et l’estime de soi, agir sur le renforcement positif de l’élève en n’hésitant pas à le féliciter s’il progresse, ne serait-ce que de quelques points. Nous devons savoir également que chaque enfant a envie de réussir et a besoin que ses parents soient fiers de lui. C’est la mission éducative de l’adulte qui est en jeu ici car c’est bien lui qui accompagne le jeune vers sa future vie d’adulte.
