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Fonds documentaire : Article
Titre Mieux lutter contre les infections nosocomiales
Source Soins psychiatrie
Auteurs Warnet S
Date de parution 01/10/2006
Commentaire Le récent rapport sur les infections nosocomiales (IN), déposé par l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (Opeps), souligne les résultats encourageants générés par la politique de prévention développée depuis une vingtaine d’années. Selon la dernière enquête nationale de prévalence des incidences nosocomiales réalisée en 2001, leur taux de prévalence aurait diminué de 13 % pour les patients hospitalisés dans les CHU et de 24 % pour les patients hospitalisés dans les CH. Ainsi estime-t-on que 6 à 7 % des hospitalisations sont compliquées par une IN plus ou moins grave, soit environ 750 000 cas sur les 15 millions d’hospitalisations annuelles. Quatre axes principaux d’amélioration sont privilégiés pour poursuivre le développement d’une politique de lutte exigeante : le renforcement de la prévention dans les établissements de santé par une politique d’hygiène accentuée, une meilleure reconnaissance des métiers de l’hygiène (infirmiers et médecins hygiénistes), une application plus stricte des mesures de prévention (hygiène des mains, non-port de bijoux, bonnes pratiques) et un développement des examens de dépistage ; la promotion des pratiques de bon usage des antibiotiques, dans l’ensemble du système de santé et auprès du grand public, pour limiter l’évolution constatée des bactéries multirésistantes ; le développement de la recherche sur les origines et le traitement des IN en favorisant, notamment, la mise en place d’unités spécialisées dans la prise en charge des IN ostéo-articulaires et la création d’un registre des patients porteurs de prothèses orthopédiques ; la clarification du dispositif juridique, en lien avec les lois du 4 mars et du 30 décembre 2002, relatives respectivement aux droits des malades et à la qualité du système de santé et à la responsabilité médicale, qui ont entraîné la création d’un dispositif de réparation (Office national d’indemnisation des accidents médicaux – Oniam) à l’attention des patients victimes d’IN. De quoi faire encore reculer le taux de prévalence de ces infections, dont les conséquences sont à la fois dommageables, voire dramatiques, pour le patient et coûteuses pour la société. Pour en savoir plus : Prévenir les infections nosocomiales : une exigence de qualité des soins hospitaliers. Opeps, juin 2006. http://www.senat.fr/rap/r05-421/r05-421.html
Mots-clés INFECTION NOSOCOMIALE
Nbre/N° de page p. 12
Volume 51
709
Langue Français

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