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Fonds documentaire : Article
Titre Accidents du travail et maladies professionnelles
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Roy P
Date de parution 02/05/2005
Commentaire La Journée mondiale sur la sécurité et la santé au travail du 28 avril a été consacrée à la « culture de prévention » qui doit associer les salariés, les patrons et leur gouvernement. POUR LA TROISIEME année consécutive, la 10e Journée mondiale sur la sécurité au travail a été axée sur la nécessité d'instaurer dans les entreprises une « culture de la santé ». Le gouvernement français, qui a lancé en février dernier un plan Santé au travail pour la période 2005-2009, s'est pour la première fois associé « pleinement » à l'événement, a souligné le ministère de Jean-Louis Borloo. Plus de 10 000 manifestations ont été organisées dans 110 pays pour cette 10e commémoration des travailleurs morts ou blessés, placée sous l'égide de l'Organisation internationale du travail (OIT). Chaque année, dans le monde, le travail tue plus de deux millions d'hommes et de femmes. Cinq mille meurent en moyenne quotidiennement à la suite d'accidents ou de maladies, dont deux en France. Au total, 270 millions d'accidents entraînent une incapacité de plus de trois jours et 160 millions de maladies non mortelles, dont 40 000 en France, sont recensées annuellement . Environ 4 % du produit intérieur brut mondial sont perdus en raison des coûts liés aux lésions subies par les victimes. En France, la Caisse nationale d'assurance-maladie a versé aux assurés 5,7 milliards d'euros pour indemniser quelque 250 millions de journées d'arrêts-maladie et accidents du travail. Une hécatombe. Cette hécatombe concerne tous les pays de la planète. Lors de la Journée mondiale, conférences, expositions et rassemblements ont abordé les problèmes liés aux produits chimiques, au sida, à l'ergonomie des postes de travail ou encore à la violence. « Des travailleurs continuent à mourir par millions, pendant que certains gouvernements tardent à adopter des règles ou à ratifier les instruments de l'OIT », s'est insurgée la Confédération internationale des syndicats libres. « Le problème, souligne le Bureau international du travail (BIT), est que, dans les pays nouvellement industrialisés, la plupart des travailleurs viennent de régions rurales, qu'ils sont peu qualifiés et qu'ils ignorent pratiquement tout de la sécurité. Ils n'ont jamais travaillé sur de grosses machines, et certains ne savent rien, ou à peine, des risques industriels. » Avec 60 000 décès annuels, le bâtiment représente 17 % des accidents mortels. Quant aux maladies professionnelles, les plus courantes sont légion, relève l'Organisation mondiale de la santé (OMS) : cancers provoqués par une exposition à des substances dangereuses, affections musculo-squelettiques, perte d'audition, maladies contagieuses causées par des agents pathogènes, ou pathologies respiratoires et circulatoires. L'asbestose (ou amiantose) serait à l'origine de 100 000 morts par an. Dans le seul secteur agricole, qui emploie la moitié de la main-d'œuvre mondiale, on enregistrerait près de 70 000 décès pour cause d'empoisonnement dû à l'usage de pesticides. Mettre en garde les 15-24 ans et les 55 ans et plus. Pour l'OIT, un réel progrès ne peut « être assuré que par un engagement délibéré de toutes les parties concernées » : gouvernements, employeurs, syndicats et salariés eux-mêmes. Il s'agit notamment d'améliorer la prévention auprès des jeunes et des travailleurs âgés, les deux populations qui paient le plus lourd tribut aux accidents du travail. Pour mieux protéger les 15-24 ans, il est recommandé à la fois de faire plus de formation et d'information dès l'école, et en entreprises d'interdire les tâches dangereuses aux moins de 18 ans. Dans le même temps, il est conseillé aux employeurs de « reconnaître les spécificités des 55 ans et plus (perte de souplesse, moindre force musculaire, déficits auditif et visuel, etc.) et d'adapter leur mode de production sans tomber dans le travers de la discrimination par l'âge ». Le BIT et l'OMS mettent l'accent sur la surveillance accrue, l'évaluation du poids de la santé et la mise en place d'une base de données par pays. Un autre rôle clé est le développement des compétences à travers un réseau de centres de collaboration de l'OMS en matière de santé au travail qui échangent leurs informations sur les facteurs de risques (chimiques, physiques, ergonomiques, psychosociaux, biologiques, accidents). Enfin, de son côté, FO juge indispensable « des mesures de prévention et de réparation face à la pénibilité au travail », y compris pour le stress au travail, dans le cadre des négociations que viennent d'engager les partenaires sociaux français.
Mots-clés ACCIDENT DU TRAVAIL / MALADIE PROFESSIONNELLE
Notes Le travail facteur d'épanouissement Selon un sondage TNS-Sofres pour la presse écrite d'actualité, huit actifs sur dix perçoivent le travail comme un « facteur d'épanouissement », et près de trois sur cinq (56 %) jugent qu'« on ne travaille pas assez ». « Intérêt » (49 %), « plaisir » (42 %) et « dynamisme » (39 %) sont les trois termes qui leur viennent en premier à l'esprit lorsqu'ils évoquent leur activité professionnelle. Ils devancent très largement « corvée » (8 %), « ennui » (5 %) et « souffrance » (4 %). Par ailleurs, 94 et 86 % estiment que leurs relations sont « bonnes » respectivement avec leurs collègues et leurs supérieurs hiérarchiques. Dans le même temps, un sur deux « donne l
Langue Français
URL http://www.quotimed.com

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