IL EST DIFFICILE de maintenir une pression thoracique constante au cours des manoeuvres de massage cardiaque externe. C’est pourquoi des dispositifs automatisés de compression ont été imaginés. Une étude publiée dans le « Jama » apporte des données nouvelles. Premier point : elle semble indiquer que ces dispositifs ne permettent pas une meilleure survie dans les premières heures des patients en arrêt cardiaque par rapport au massage cardiaque manuel. Plus de 1 000 patients qui ont présenté un arrêt cardiaque en dehors de l’hôpital ont été inclus dans cette étude multicentrique. Pris en charge par une équipe d’ambulanciers spécialisés, ils ont reçu soit un massage cardiaque externe classique, soit un massage par mise en place du dispositif externe automatisé.
Quatre heures après l’arrêt cardiaque, le taux de survie était similaire dans les deux groupes (29,5 % pour la réanimation classique contre 28,5 %). En revanche – c’est le deuxième point –, seulement 5,8 % des patients du premier groupe ont pu quitter l’hôpital vivants, contre 9,9 % dans le second. Troisième point : le taux de survie sans séquelles neurologiques était, lui aussi, meilleur lorsque le dispositif externe avait été utilisé.
