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Fonds documentaire : Article
Titre 25 000 tentatives, 200 suicides
Source Quotidien du médecin (Le)
Date de parution 20/11/2007
Commentaire Deux à trois pour cent des sites Internet ouverts à des carnets de bord ou journaux intimes sont porteurs de propos inquiétants, exprimant la souffrance psychique et une pensée «destructrice». Marie Choquet, directrice de l'unité INSERM 669 (Approche épidémiologique de la santé mentale des adolescents), rapporte, en 2003, des idées suicidaires fréquentes ou très fréquentes durant l'année chez 9 % des filles et 7 % des garçons de 12-13 ans, 13 % - 7 % à 14-16 ans et 13 % - 6 % à 17-18 ans. Les tentatives de suicide (TS) au cours de la vie touchent 7 % des filles et 6 % des garçons chez les 12-13 ans, 12 % et 5 % respectivement chez les 14-16 ans et 15 % - 5 % chez les 17-18 ans. «Pour 2006, ces chiffres s'inscrivent à la hausse», dit au « Quotidien » l'épidémiologiste. Dans le milieu homosexuel, les tentatives de suicide sont encore plus fréquentes. Selon une étude de 2006 auprès de 30 000 Canadiens (Colombie Britannique) de 13-18 ans, 38 % des lesbiennes et 30 % des bisexuelles déclarent une TS dans l'année précédente, contre 8 % des hétérosexuelles. Avec les garçons, on compte 9 % de tentatives de suicide chez les homo, 2 % bi et 3 % hétéro. Pour la France, le Dr Xavier Pommereau, psychiatre bordelais spécialiste de l'adolescence, estime le nombre de tentatives chez les mineurs à au moins 25 000, sur 150 000 tous âges confondus. Une enquête de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, conduite par Marie Choquet en 2000, avec le concours du Dr Pommereau, dans 21 établissements scolaires girondins auprès de 826 élèves de 12 à 18 ans, fait apparaître que les suicidants sont majoritairement fugueurs (33 % contre 10 %), portés à se faire du mal volontairement (73 % contre 16 %), redoublants (63 % des cas), buveurs (32 % contre 17 %) ou fumeurs réguliers (66 % - 32 %), usagers de calmants, (53 % - 25 %) et insomniaques (37 % utilisant des somnifères contre 12 %). Les candidats au suicide ne sont pas pour autant en marge. Soixante-six pour cent des jeunes à risque que l'infirmière oriente vers le médecin scolaire sont déjà suivis par celui-ci – au lieu de 44 % chez les autres adolescents – et 74 % voient déjà un psy (55 %). Et le nombre de suicides est une baisse constante : 43 en 2000 entre 5 et 14 ans et 29 cinq ans plus tard. Pour l'ensemble des moins de 18 ans, Marie Choquet les évalue à moins de deux cents, actuellement.
Mots-clés SUICIDE / TENTATIVE SUICIDE / ADOLESCENCE
Langue Français

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