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Fonds documentaire : Article
Titre ASMA, un réseau unique en France Le réseau ASMA (Association suicide et mal-être de l'adolescent), issu du milieu hospitalier marseillais, a été mis en place pour prévenir la récidive dans les suicides d'adolescents. Les responsables de cette association ont proposé une journée de réflexion autour de cette expérience.
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Foxonet H
Date de parution 06/02/2008
Commentaire APRÈS CINQ ANS d'expérience, les responsables du réseau ASMA, son président, le Dr Gilbert Fabre, en tête, ont voulu faire le point sur le travail en réseau lancé par le service des urgences pédiatriques de la Timone auprès des adolescents suicidants. L'association, qui a été mise en place dans le cadre du réseau ville-hôpital, s'est fixé pour mission principale de faciliter et d'encadrer la prise en charge posthospitalière des adolescents en souffrance psychologique. Et ce afin d'éviter une récidive suicidaire, fréquente : un tiers des suicidants récidivent, le plus souvent au cours de la première année, et de 1 à 2 % des suicidants décèdent dans ce délai. Les professionnels de santé marseillais, hospitaliers et extrahospitaliers, ont donc décidé, en 2002, de mettre en commun leurs compétences afin d'établir un réseau de soins autour des adolescents de la région de Marseille qui arrivent dans les services d'urgences pédiatriques après une TS. «Nous essayons de coordonner la prise en charge de différents acteurs de santé,pour un travail en complémentarité après la sortie de ces adolescents en difficulté, explique le Dr Patricia Giraud, pédiatre et coordinatrice du réseau. La prise en charge n'est pas uniquement médicale, elle implique tous les acteurs concernés (généralistes, pédiatres, urgentistes, pédopsychiatres, psychiatres, médecins et infirmières scolaires, mais aussi psychologues, éducateurs, parents…).» Tous ceux qui peuvent intervenir dans la prise en charge d'un enfant en souffrance sont sollicités et invités à travailler ensemble. Bases communes. «Nous tentons de faire en sorte que ces professionnels de champs de compétence différents, et tous indispensables pour un accompagnement optimal des adolescents, puissent définir ensemble des zones de partage de culture, des bases communes sur lesquelles s'entendre, se comprendre et s'appuyer, afin d'asseoir la cohérence du système.» Une cellule de coordination a été installée pour pouvoir organiser les divers parcours de soins. A partir d'une base commune – appels de l'adolescent, rendez-vous personnalisé à sa sortie, puis contact tous les mois, puis tous les trois mois –, les soins et les propositions d'aide sont adaptés en fonction des personnalités et des parcours de vie. Les uns auront seulement besoin d'un suivi, pour les encourager à aller voir un psy ou les soutenir dans leur réinsertion scolaire. Pour d'autres, dans des situations extrêmes, c'est le cadre de vie qu'il faudra revoir, en envisageant, par exemple, l'intégration dans un foyer. Pour d'autres encore, il s'agira surtout de contenir l'angoisse de la mère. Cinq cent trente adolescents ont été suivis dans ce dispositif. Le maître mot, c'est l'adaptation. Tout au long du parcours, le réseau et ses compétences sont ainsi mobilisés au bénéfice de l'adolescent et des professionnels qui s'en occupent. L'ASMA parvient à mettre en route une prise en charge dans 70 % des cas repérés dans tous les services d'urgences pédiatriques. Des efforts payants : le taux de récidive pour les jeunes pris en charge dans ce cadre est tombé à 10 %.
Mots-clés SUICIDE / ADOLESCENCE / TENTATIVE SUICIDE
Langue Français

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