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Fonds documentaire : Article
Titre Asthme et activité physique : Halte aux idées reçues Un bon contrôle de l'asthme par un traitement adapté et la pratique d'une activité physique régulière peuvent diminuer, de manière significative, les symptômes qui altèrent la qualité de vie des patients asthmatiques. AstraZeneca vient, à cet égard, d'éditer un guide et de présenter les résultats d'une enquête sur ce thème
Source Quotidien du médecin (Le)
Date de parution 05/05/2008
Commentaire «C'EST L'INTERACTION entre un environnement favorable à l'asthme et les facteurs génétiques qui déclenche cette maladie. Les experts recommandent fortement, pour obtenir un contrôle acceptable de l'asthme, que les patients aient une activité physique normale», souligne le Dr Yann Martinat, pneumologue libéral à Lyon. Alliée des asthmatiques, l'activité physique constitue, en effet, un objectif de traitement. Pourtant, pour limiter leurs symptômes, les asthmatiques ont tendance à réduire leurs efforts, provoquant ainsi un véritable cercle vicieux. De fait, le « désentraînement » progressif et la sédentarisation engendrent une détérioration fonctionnelle des muscles et un déconditionnement à l'effort. Le seuil de survenue de la bronchoconstriction à l'effort diminue et les crises surviennent plus rapidement. Pour mesurer le décalage entre les recommandations médicales et les opinions des Français – asthmatiques et non asthmatiques – sur l'activité physique des personnes atteintes de cette maladie, la société d'études GN Research a mené, à la demande d'AstraZeneca, une enquête sur le thème « asthme et activité physique »*. Ainsi, 35 % des asthmatiques interrogés affirment n'avoir aucune activité physique régulière et 56 % ont renoncé à pratiquer une activité sportive. Les activités de la vie quotidienne posent aussi problème : 36 % des asthmatiques interrogés avouent avoir déjà renoncé à monter les escaliers, 30 % à faire le ménage et 41 % à jardiner ou tondre la pelouse. De même, leur vie sociale et affective est affectée. Plus d'un quart des asthmatiques affirment avoir renoncé à voyager et un asthmatique sur cinq n'a plus d'activité sexuelle. L'asthme et ses manifestations respiratoires (toux, dyspnée, oppression) peuvent, certes, être déclenchés par l'activité physique. Différents mécanismes sont alors susceptibles de provoquer cette maladie : hyperventilation en air froid et sec, exposition aux polluants ou irritants (ozone, chlore) ou à divers allergènes, libération excessive de médiateurs chimiques broncho-constricteurs ou inflammatoires. Certains éléments de l'environnement – chlore des piscines, poil de cheval, acariens des tatamis de judo… – peuvent aussi être à l'origine des crises. De même que l'exercice lui-même (asthme d'effort), qui se manifeste de cinq à dix minutes après l'arrêt de l'activité physique intense ou au cours de l'effort. Et s'explique par une réaction inflammatoire des bronches consécutive à leur refroidissement et par une contraction des muscles bronchiques. Chez 40 à 50 % des patients, une phase de calme, dite période réfractaire, lui succède. Elle dure de deux à quatre heures. La capacité respiratoire de l'asthmatique revient alors à sa normale. Certains asthmatiques sachant gérer les premières minutes à risque avant de soutenir un effort plus long peuvent ainsi pratiquer un sport jusqu'en compétition. «Il est aussi possible de prévenir l'asthme d'effort en vérifiant que l'asthme est bien contrôlé. Nous disposons notamment d'un traitement spécifique (les bêta2-mimétiques), à prendre de cinq à dix minutes avant l'effort», précise le Dr Martinat. Malgré ces obstacles, les asthmatiques peuvent ainsi tout à fait pratiquer une activité physique. D'autant qu'elle leur est bénéfique : la pratique régulière d'une activité physique réduit la réaction d'hyperventilation en réponse à l'obstruction des bronches. Pour cela, ils doivent bien connaître les éléments de l'environnement pouvant provoquer des crises (chlore, poil de cheval, air confiné des salles de sport…). Ainsi que les sports à éviter, tels que le ski, qui expose au froid, à l'altitude et à un effort soutenu. Un programme de réentraînement. Dans certains cas, pour se remettre à l'exercice ou avant d'entreprendre un sport, un programme de réentraînement peut être conseillé par le médecin. Établi en fonction de divers critères – sévérité de l'obstruction bronchique, fatigabilité du patient, seuil d'adaptation et de désadaptation ventilatoire – ,le réentraînement permet de diminuer l'hyperventilation survenant après l'exercice. Et d'augmenter l'aptitude physique. Des séances de reconditionnement respiratoire – de 30 à 45 minutes trois à cinq fois par semaine – sont conseillées. À la suite du programme, des séances de maintien en forme peuvent être proposées. Comme le souligne le Dr Prud'hommes, chef du service de pneumologie de l'hôpital de Tarbes, «les asthmatiques doivent avoir une activité physique normale et quotidienne, source de plaisir. Seul impératif: ils doivent s'assurer que leur maladie est bien contrôlée grâce à un traitement adapté. Et prévenir les symptômes liés à l'asthme en ayant toujours un bronchodilatateur dans leur poche». Pour mettre fin aux idées reçues, convaincre et guider les patients asthmatiques dans leur choix d'une activité physique, tout en précisant les précautions à prendre, AstraZeneca vient ainsi d'éditer, en partenariat avec l'association Asthme & Allergies, le guide « Vivez votre asthme en mouvement ». Un guide pratique et clair pour les patients, diffusé auprès de 35 000 médecins généralistes et pneumologues, disponible aussi gratuitement auprès de l'association Asthme & Allergies au 0.800.19.20.21 (Numéro Vert) et téléchargeable sur le site www. astrazeneca.fr.
Mots-clés ASTHME / PNEUMOLOGIE / SPORT
Langue Français

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