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Fonds documentaire : Article
Titre Autant de blessés très graves que de tués
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Roy P
Date de parution 01/04/2008
Commentaire Le risque d'être lourdement handicapé à la suite d'un accident de la circulation est égal à celui de perdre la vie sur la route. Chez les usagers de deux-roues, les blessés avec séquelles majeures dépassent le nombre de morts. C'est ce que montre une étude publiée aujourd'hui dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire ». de la circulation dans le Rhône entre 1996 et 2004 permet de dresser une estimation nationale sur cette période. Selon l'unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance Transport-Travail-Environnement associant l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS), l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'université Claude-Bernard Lyon-I, le nombre annuel moyen de blessés, toutes gravités confondues, s'élève à 514 300, dont 41 000 piétons, 56 000 cyclistes, 12 000 usagers de deux-roues motorisés et 240 000 automobilistes*. Et 7 479 présentent des séquelles majeures, ce qui correspond au bilan des tués de la route, 7 344, pour les années prises en compte. Chez les personnes gravement touchées, les lésions à la tête sont prédominantes, plus particulièrement chez les piétons et les cyclistes, tandis que les atteintes aux membres inférieurs et à la colonne vertébrale affectent plus souvent les conducteurs de voiture et de deux-roues motorisés. Les hommes et les 15-29 ans paient le plus lourd tribut en matière de séquelles majeures, avec respectivement 20,6 pour 100 000 victimes masculines, contre 5,1 pour les femmes, et 276 et 188/100 000 pour les 15-19 ans et les 20-29 ans, contre 31,8 et 24,2 dans le reste de la population. Pour les deux-roues à moteur, les sujets lourdement handicapés rejoignent en nombre, à la fin de la période d'étude, les automobilistes gravement blessés, alors que les uns ne représentent que 1 % du trafic et les autres, 74 %. «Nous ne savons pas si la large baisse des tués observée depuis 2002 s'est traduite par une diminution proportionnelledes blessés avec séquelles majeures ou si, au contraire, il y aurait eu un phénomène de “glissement” des morts vers ces accidentés», commentent les auteurs. En effet, les effectifs de blessés graves dans le Rhône sont faibles et «leur évolution paraît erratique; il faudrait disposer de données équivalentes sur d'autres départements pour évaluer correctement leur progression».
Mots-clés ACCIDENT DE LA ROUTE / EPIDEMIOLOGIE
Langue Français

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