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Fonds documentaire : Article
Titre Améliorer l’accès aux soins des handicapés
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Roy P
Date de parution 26/01/2009
Commentaire Une consultation à 3C, recommande la HAS Afin de lever les obstacles rencontrés par les handicapés pour se faire soigner, indépendamment de leur handicap, la Haute Autorité de santé (HAS) préconise, notamment, « un tarif préférentiel de consultation à un taux double ou triple du barème conventionnel actuel ». Le prix à payer, en somme, de la disponibilité du praticien. AUJOURD’HUI EN FRANCE, 3,5 millions de personnes souffrent d’une infirmité, dont 650?000 d’une affection mentale ou psychique. Pour ces citoyens, l’accès aux soins courants, non directement associés à leur déficience - défini comme un des enjeux majeurs de l’égalité des chances dans la loi sur le Handicap du 11 février 2005 - est entravé par nombre « de freins et d’obstacles ». Une audition publique sur le sujet, conduite par la HAS (voir encadré) le confirme. Ici sont en cause le manque de formation et d’information des acteurs impliqués et l’insuffisance de disponibilité des professionnels de santé, là, l’organisation complexe de l’offre de soins. Partant de ce constat, la HAS émet une série de préconisations, qui, pour la plupart, supposent un nouvel état d’esprit et un comportement égalitaire des soignants face aux handicapés. Une « fiche de liaison de vie quotidienne »permettrait au patient de faire comprendre plus facilement ses habitudes et les principales caractéristiques de sa situation clinique, tandis que desannuairesrecenseraient « les ressources disponibles, incluant les services départementaux d’urgence et d’hospitalisation accessibles ». Pour les urgences, la HAS recommande le contact par fax ou par SMS et la mise en place duCentre national de relais. Dans les établissements médico-sociaux, il conviendrait d’encourager « une démarche globale de soins » ainsi que « desbonnes pratiques sur la prévention et la surveillance médicale régulière par type de handicap et tranche d’âge »?; et il faudrait préciser « le rôle d’un médecin coordonnateur ». En matière d’accessibilité, au-delà des obligations légales pour les locaux d’ici à 2015, il apparaît nécessaire degénéraliser les aides techniques à la mobilité (table électrique, lève-personne) et de constituer une cellule handicap dans chaque établissement.Pour les médecins libéraux, « des aides à l’investissement ou des déductions fiscales » les pousseraient à se mettre aux normes. Déficit d’écoute. L’accompagnement humain, via la promotion de services ad hoc*, réclame, lui, « un métier d’intermédiation » et, pour les sourds, des unités d’accueil et de soins dans les grandes villes. Parallèlement, si l’on veut donner de la disponibilité aux praticiens, laisse entendre la Haute Autorité, il faut « réviser la tarification/cotation des actes prodigués » et « introduire un tarif préférentiel de consultation à un taux double ou triple du barème conventionnel actuel ». « Une partie de ces surcoûts, précise-t-elle, relève clairement de la notion de compensation du handicap et devrait trouver une imputation budgétaire finale correspondante ». Afin de pallier le « déficit d’écoute », rapporté par l’audition publique, il importe également de « favoriser la synergie des acteurs et des projets de soins » etd’« identifier un coordonnateur dans les situations complexes parmi les médecins, les paramédicaux et les intervenants sociaux ». « Intégrer la dimension des besoins spécifiques des handicapés dans le schéma régional d’organisation des soins de premier recours et dans la future loi Hôpital, patients, santé, territoire » décloisonnerait par ailleurs les secteurs sanitaire et médico-social. L’ordonnance de la HAS serait incomplète sans une demande de clarification des « textes fixant les conditions de calcul du pourcentage des ressources restant aux accidentés de la vie en établissements », de multiplication des « actions de prévention » et d’« exploitation des données anonymes contenues dans les dossiers des maisons départementales des personnes handicapées » Liberté de choix du médecin et des modalités de soins, non-discrimination et accompagnement personnalisé sont les trois principes qui ont guidé constamment les membres de la commission d’audition de la HAS dans l’élaboration de leur rapport**, rendu public en fin de semaine dernière.
Mots-clés ACCES AU SOIN / HANDICAP
Langue Français

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