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Fonds documentaire : Article
Titre Les cancers toujours plus nombreux
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Hasendahl S
Date de parution 18/07/2011
Commentaire Le nombre des cas de cancer devrait poursuivre sa hausse en 2011 en France métropolitaine avec 365 500 nouveaux cas. Les cancers de la prostate et du sein sont toujours les plus fréquents mais, chez la femme, l’incidence du cancer du poumon est en constante augmentation. L’INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE publie sur son site (www.invs.sante.fr) des projections de l’incidence et de la mortalité par cancer en France en 2011. L’InVS se fonde sur ses propres données ainsi que sur celles du réseau français des registres de cancer, des Hospices civils de Lyon et de l’Institut national du cancer (INCa) et de l’INSERM. Chez l’homme, il devrait y avoir 207 000 nouveaux cas de cancer et 158 500 chez la femme. Le nombre de décès est estimé à 147 500, soit 84 500 chez l’homme et 63 000 chez la femme. Par rapport aux estimations de 2010, le nombre de cas augmente de 2,2 %, avec un nombre de décès stable (+0,7 %). Le cancer de la prostate, avec 71 000 nouveaux cas, reste de loin le plus fréquent chez l’homme, devant le cancer du poumon (27 500 cas) et le cancer colorectal (21 500 cas). En termes de mortalité, le cancer du poumon est en tête chez les hommes (21 000 décès), devant le cancer colorectal (9 200 décès) et le cancer de la prostate (8 700 décès). Chez les femmes, le cancer du sein (53 000 nouveaux cas) est le plus fréquent avant le cancer colorectal (19 000 cas) et le cancer du poumon (12 000 cas). Le cancer du sein se situe en tête de la mortalité, avec 11 500 décès, mais le taux de mortalité diminue en France depuis près de 15 ans. En revanche, l’incidence et la mortalité concernant le cancer du poumon sont en constante augmentation : 12 000 nouveaux cas (+20% par rapport aux estimations de 2010) et 8 100 décès en 2011, (+5 %). Le cancer colorectal représente 8 300 décès chez la femme. S’agissant des deux cancers les plus fréquents (prostate et sein), les épidémiologistes ont retenu l’hypothèse d’une stabilisation de l’incidence. Pour le cancer de la prostate, ils relèvent la conjonction de deux effets : « L’arrêt de la montée en charge de diagnostics de cancers du fait d’une pratique intensive de dépistage » et un ralentissement du dépistage « lié à une meilleure connaissance des risques de surdiagnostic et de surtraitement de ce cancer à évolution généralement lente ». Pour le cancer du sein, ils s’appuient sur l’arrêt de l’augmentation de l’incidence en lien avec la généralisation du dépistage et sur la « moindre utilisation des traitements substitutifs hormonaux ». Les épidémiologistes notent par ailleurs une diminution du nombre de cas déclarés en Affection longue durée. Pour les autres cancers, des scénarios de prolongation de la tendance récente ont été retenus pour la plupart des localisations. L’incidence continuerait à diminuer chez l’homme et la femme pour le cancer de l’estomac, à diminuer chez l’homme et augmenter chez la femme pour les cancers de la lèvre-cavité orale-pharynx, de l’oesophage, du larynx. Pour les cancers du col de l’utérus, de l’ovaire, l’incidence continuerait à diminuer. Tandis qu’elle continuerait d’augmenter pour les autres localisations, avec un ralentissement de cette augmentation pour les cancers du côlon rectum et les mélanomes de la peau. La publication de ces projections annuelles « illustre la mise en œuvre des mesures du plan Cancer 2 relatives à l’observation des cancers et au renforcement des registres existants », indique l’InVS.
Mots-clés CANCEROLOGIE / EPIDEMIOLOGIE / SANTE PUBLIQUE
Langue Français

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