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Fonds documentaire : Article
Titre Crise : quel impact sur les vacances ?
Source Sciences humaines
Auteurs CHARTOIRE R
Date de parution 01/12/2012
Commentaire Aussi étonnant que cela paraisse, depuis le début de la crise en 2008, les Français partent plus en vacances?: leur taux de départ est passé de 52?% à 58?%. Il faut dire que 2008 représentait un point historiquement bas, les années 2000 ayant été marquées, sous le poids de la montée des dépenses dites «?contraintes?» (logement, téléphonie…) à la diminution de ce taux. Pour autant, la crise a quand même eu un impact sur leurs vacances. D’une part, ils sont de plus en plus nombreux à limiter leur budget consacré à ce poste de dépenses, en privilégiant par exemple les «?bons plans?», les départs dans la famille ou chez des amis (66?% des nuitées passées hors de son domicile durant les vacances), les voyages dans l’Hexagone (88?% des départs en 2001) et des durées plus courtes. Et surtout, ce sont les catégories modestes qui ont subi le plus fortement les effets de la crise. Ainsi, l’écart de taux de départ en vacances s’est creusé?; si les catégories aisées ont vu depuis 2008 leur taux de départ passer de 79?% à 82?%, celui des ménages pauvres est passé quant à lui de 42?% à 37?%. Les deux tiers de ces ménages pauvres ne partant pas mettent en avant, sans surprise, les difficultés financières rencontrées. Ce n’est cependant pas la seule explication?; ces ménages disposent aussi en moyenne d’un réseau relationnel moins dense et d’un taux de possession d’automobiles plus faible, deux facteurs qui, toutes choses égales par ailleurs, réduisent la possibilité de vacances à bas coût.
Mots-clés SOCIOLOGIE / crise / ECONOMIE / LOISIR
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Langue Français

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