Recherche rapide

Menu recherche

Bienvenue sur Alexandrie !

Page : 1 / 7
Ouvrage
Apprendre à éduquer le patient Approche pédagogique : l'école de Bobigny , Gagnayre R, d'Ivernois JF , Maloine , 08/04/2016 , 613.DIV
Type Ouvrage
Titre Apprendre à éduquer le patient Approche pédagogique : l'école de Bobigny
Auteurs Gagnayre R, d'Ivernois JF
Source Maloine
Date de parution 08/04/2016
Cote 613.DIV
Fermer Fermer
Article
Mieux éduquer le public à l’urgence de l’infarctus du myocarde , Aide soignante (L') , 137
Type Article
Titre Mieux éduquer le public à l’urgence de l’infarctus du myocarde
Source Aide soignante (L')
137
Fermer Fermer
Article
Vivre avec une insuffisance respiratoire chronique , Revue de l'infirmière , 163 , 01/09/2010
Type Article
Titre Vivre avec une insuffisance respiratoire chronique
Source Revue de l'infirmière
163
Date de parution 01/09/2010
Fermer Fermer
Article
La prise en charge de l'infarctus du myocarde , Revue de l'infirmière , 157 , 01/02/2010
Type Article
Titre La prise en charge de l'infarctus du myocarde
Source Revue de l'infirmière
157
Date de parution 01/02/2010
Fermer Fermer
Article
Connaitre les représentations du patient pour optimiser le projet éducatif , Recherche en soins infirmiers (ARSI) , 98 , Robin-Quach Patricia , 01/09/2009
Type Article
Titre Connaitre les représentations du patient pour optimiser le projet éducatif
Source Recherche en soins infirmiers (ARSI)
98
Auteurs Robin-Quach Patricia
Date de parution 01/09/2009
Fermer Fermer
Article
Optimiser les résultats de la transplantation rénale , Soins aides soignantes , 719 , Catanas Marc , 01/10/2007
Type Article
Titre Optimiser les résultats de la transplantation rénale
Source Soins aides soignantes
719
Auteurs Catanas Marc
Date de parution 01/10/2007
Commentaire Le problème de la non-observance thérapeutique des patients a conduit une équipe marseillaise de cadres de santé en service d’hémodialyse à axer leur étude sur les mécanismes psychologiques et comportementaux. L’idée que le patient se fait de sa maladie, mais aussi la dépendance à son médecin « tout-puissant » peuvent entraîner une passivité face au traitement, voire sa négation. Le rôle du soignant est alors de rétablir au plus tôt une relation de confiance propice à l’adhésion thérapeutique. Cadres de santé en service d’hémodialyse, nous avons été à maintes reprises confrontés au phénomène de non-respect, par certains de nos patients chroniques, des prescriptions médicales, des mesures hygiéno-diététiques et des rendez-vous d’examen. De fait, nous nous sommes logiquement intéressés au phénomène de non-observance thérapeutique. À partir d’une recherche bibliographique poussée, il nous est apparu évident que, quel que soit l’acteur de soins concerné (médecin, pharmacien, infirmier, psychologue, diététicien…), l’observance ou l’inobservance du patient vis-à-vis de son traitement reste un problème récurent, voire un mystère… En effet, une analyse effectuée à partir de 36 études sur 324 articles publiés entre 1980 et 2001 sur la non-observance en transplantation rénale a montré l’extrême difficulté pour le praticien de poser un diagnostic de certitude de non-observance. En revanche, dans les cas où il a pu être posé, une fréquence élevée de patients non observants a été notée. Notre réflexion s’est alors plus particulièrement portée vers les mécanismes psychologiques et comportementaux de l’observance thérapeutique.
Fermer Fermer
Article
Information, éducation thérapeutique , Quotidien du médecin (Le) , Bussière A , 18/09/2007
Type Article
Titre Information, éducation thérapeutique
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Bussière A
Date de parution 18/09/2007
Commentaire Réunis à l'Institut Pasteur pour les Focus de la santé, laboratoires pharmaceutiques et associations de malades ont discuté de la place du patient dans le système de soins et du rôle de l'industrie dans l'information du public et l'éducation thérapeutique. CINQ ANS après l'adoption de la loi du 5 mars 2002 sur les droits des malades, les débats ne manquent pas quant à la nouvelle place accordée au patient dans le système de santé français. Organisé par « Décision Santé », un colloque de formation continue a de nouveau abordé la question en confrontant les associations aux laboratoires. Les avis se sont d'ailleurs effectivement confrontés plutôt que de s'affronter. Du moins chacune des deux partiess'accorde-t-elle àconvenir qu'une marge de manoeuvre plus grande est concédée au malade. «Cela a mis du temps mais le patient joue désormais son rôle et nous nous en réjouissons», affirme Christophe Weber, P-DG de GlaxoSmithKline France. «C'est un droit, le droit d'ingérence pour le patient dans la santé, que je réclame depuis longtemps», renchérit Jean-Claude Roussel, président de la Fédération des associations et amicales de malades insuffisants ou handicapés respiratoires. «Cependant, pour être acteurs, encore faudrait-il que nous en ayons les moyens.» Les associations auraient «de grosses difficultés financières» à cause des frais de structure, selon ce représentant. «Nous ne voulons pas être perçus comme seuls bailleurs de fonds», considère de son côté Louis Couillard, P-DG de Pfizer France tandis que Christophe Weber souligne que ses laboratoires «ne s'engagent pas à plus de 25% dans le financement d'une association afin de garantir son indépendance». Communication et éducation. La question se pose alors des limites de la relation que peuvent entretenir les laboratoires avec les associations de malades. «Nous sommes dépositaires d'une foule d'informations sur les pathologies, sur le diagnostic et sur les traitements. Alors je crois que l'industrie doit jouer sa part dans la communication auprès du grand public. Je parle bien de communication et non de publicité», a insisté Louis Couillard. Au début de l'année, le lancement par des laboratoires de programmes d'aide à l'observance avait suscité des critiques. Certaines firmes proposent en effet, parfois en association avec des opérateurs de téléphonie mobile, voire même des assureurs, une aide au malade (en particulier, au malade atteint d'une pathologie chronique) dans l'observance de son traitement. Programmes d'«accompagnement des patients, préfère dire Christophe Weber, qui parfois se rapprochent assez de l'éducation thérapeutique. (...) Je crois qu'il est possible de mettre en place un tel système, estime-t-il, à partir du moment où il est bien organisé et transparent. Le patient incorpore le protocole sur la base du volontariat et peut en sortir à tout moment... Ce sont là certains des garde-fous.» Françoise Antonini, directrice générale d'Alliance Maladies Rares, ne cache pas quant à elle ses réticences. «Les facteurs d'inobservance sont multiples et variés. Alors avant de réussir à comprendre tout cela, ces programmes me paraissent bien ambitieux», estime pour sa part le Dr Pierre-Yves Traynard, diabétologue, du laboratoire de pédagogie des sciences de la vie à la faculté de médecine de Bobigny. «L'industrie est prête à se soumettre à un cadre d'information transparent et validé», insiste le P-DG de Pfizer France. Il en est justement question puisque l'Assemblée nationale devrait, à la fin de l'année ou au début de 2008, examiner un projet de loi visant à encadrer ces programmes. Pour l'heure, seulement cinq d'entre eux ont été validés par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Fermer Fermer
Article
Impact du soin éducatif en réseau chez la personne atteinte d'insuffisance cardiaque chronique , Recherche en soins infirmiers (ARSI) , 86 , Lecordier Didier , 01/09/2006
Type Article
Titre Impact du soin éducatif en réseau chez la personne atteinte d'insuffisance cardiaque chronique
Source Recherche en soins infirmiers (ARSI)
86
Auteurs Lecordier Didier
Date de parution 01/09/2006
Fermer Fermer
Article
Les messages nutritionnels passent difficilement , Quotidien du médecin (Le) , 04/05/2006
Type Article
Titre Les messages nutritionnels passent difficilement
Source Quotidien du médecin (Le)
Date de parution 04/05/2006
Commentaire L’information nutritionnelle change-t-elle les comportements des populations ? La réponse fait encore débat. Si 77 % des Français savent qu’il est recommandé de manger cinq portions de fruits et de légumes par jour, seuls 10 % d’entre eux le font. Malgré les campagnes promotionnelles, la consommation ne progresse guère. Comment améliorer la situation ? Selon le Pr Serge Hercberg (unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle, Cnam), si chacun peut «réciter un catéchisme nutritionnel», il faut, pour que celui-ci soit suivi, qu’on l’accompagne d’informations pratiques. Concernant les légumes, par exemple, on doit préciser que peu importe la manière dont ils se présentent, crus, cuits, surgelés ou en boîte. Plus largement, le Pr Hercberg a rappelé les neuf objectifs prioritaires du Pnns (programme national Nutrition Santé). En termes de santé publique, il s’agit de réduire de 25 % le nombre des petits consommateurs de fruits et de légumes, d’augmenter la consommation de calcium, ainsi que l’apport en glucides (en privilégiant les fibres et les glucides complexes et en diminuant les sucres simples), de réduire la prise d’alcool à 20 g par jour pour la population générale… Parmi ces objectifs, trois portent sur des marqueurs de l’état nutritionnel : réduction de 5 % du taux de cholestérol, de 10 mmHg la pression systolique des adultes et de 20 % la prévalence du surpoids et de l’obésité. Pour que ces ambitions se réalisent, il est indispensable que les actions menées obéissent à quelques grands principes : tout d’abord, il ne faut pas qu’il y ait opposition entre la santé et le plaisir ; il faut tenir compte de la convivialité, du goût des Français pour la gastronomie. «Il est également souhaitable que l’information porte sur la promotion des facteurs de protection plutôt que sur les interdits, et qu’elle soit adaptée aux modes de vie des populations», note le Pr Hercberg. Le Pnns a permis, dans les écoles, la suppression de la collation du matin et l’installation des fontaines d’eau. En outre, il conviendrait de moraliser les messages publicitaires qui, parfois, brouillent les messages institutionnels, en particulier sur les apports en sel et en sucre. «Il faut donc réguler la pub et veiller à la bonne rédaction des étiquettes», estime le Pr Hercberg, qui révèle quelques grandes lignes du rapport rendu au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, sur les bases du prochain programme national Nutritition Santé (Pnns 2) : une charte d’engagement des professionnels de l’industrie alimentaire afin que leurs produits correspondent pleinement aux objectifs du programme, et des mesures visant à réduire les «fractures nutritionnelles», afin que les populations défavorisées aient accès à une alimentation équilibrée. Des campagnes ciblées Cette information ciblée est une nécessité, insistent Laurence Depezay et Béatrice de Reynal, qui, au sein de la Fondation Louis-Bonduelle, ont mené une étude bibliographique mettant en évidence la distance entre la connaissance des messages nutritionnels et leur application, exigeant un changement des comportements alimentaires. Car «l’acte alimentaire est complexe, qui comprend à la fois un niveau physiologique (les besoins sont-ils couverts?), un niveau sociologique (intégrant les rituels, les codes sociaux et familiaux) et un niveau psychologique (mode d’expression, représentation des aliments liés à l’histoire et à la culture de chacun)». En effet, de nombreuses études montrent que l’information nutritionnelle passe d’autant mieux qu’elle est accompagnée de conseils de comportements alimentaires personnalisés, en famille ou en groupe. L’impact de messages se heurte également à des problèmes économiques – manger une sole n’est pas à la portée de tout le monde – et sociaux – une enquête menée dans un établissement scolaire pour jeunes filles aux Etats-Unis révèle que les étudiantes blanches sont plus attirées par les légumes que les noires. Les spécialistes de la Fondation Bonduelle estiment donc que «les résultats des messages de santé publique sont meilleurs s’ils sont adaptés à une cible précise; en l’occurrence aux populations avec le statut nutritionnel le moins bon, qui en ont donc le plus besoin. Ces campagnes ciblées semblent préférables aux
Fermer Fermer
Article
Patient hypertendu : Impliquer l'entourage dans l'observance thérapeutique , Quotidien du médecin (Le) , Caro Denise , 08/06/2006
Type Article
Titre Patient hypertendu : Impliquer l'entourage dans l'observance thérapeutique
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Caro Denise
Date de parution 08/06/2006
Commentaire La découverte d'une HTA implique le plus souvent une modification des habitudes de vie. L'implication de l'entourage du patient hypertendu dans le respect des règles hygiéno-diététiques et le suivi thérapeutique sont primordiaux. Mais elle n'est pas toujours facile à obtenir et demande du temps et un certain savoir-faire. Le Dr Pierre Constant, généraliste (Hauts-de-Seine), a vu une première fois il y a quelques mois, Monsieur B., 48 ans, informaticien, adressé par le médecin du travail pour des chiffres tensionnels trop élevés. Lors de ce premier entretien, le généraliste retrouve en effet une pression artérielle (PA) de 150/95 mmHg. Interrogé sur son mode de vie, Monsieur B. avoue fumer de 10 à 15 cigarettes par jour, n'avoir aucune activité physique, avoir de nombreux repas d'affaires, être gourmand et doté d'un bon coup de fourchette. Il se sent en forme et comprend mal l'inquiétude du médecin du travail et encore moins la nécessité de se traiter. Une rapide enquête alimentaire met en évidence une consommation importante de graisses saturées (viande en sauce, fromages, charcuterie) et un déficit en fruits et en légumes. Les repas d'affaires sont précédés d'apéritifs et toujours accompagnés de vin. L'examen clinique est normal en dehors d'un surpoids : 90 kg pour 1,80 m, IMC 28 kg/m2. Le Dr Constant explique au patient que sa tension artérielle est en effet trop élevée ; lui demande de la faire reprendre à deux ou trois reprises par le pharmacien ou l'infirmière les jours suivants ; lui donne quelques conseils d'hygiène de vie (marche à pied, diminution des graisses alimentaires et de l'alcool) et lui demande de consulter à nouveau dans 15 jours ou 3 semaines pour vérifier la réalité de l'HTA et éventuellement débuter un traitement. Il prescrit un bilan biologique (lipides et glycémie) à faire faire avant le prochain rendez-vous. En dépit de ce qui était convenu, Monsieur B. ne revient pas consulter le mois suivant. Et ce n'est que 4 mois plus tard que le patient se présente à nouveau à la consultation, le rendez-vous ayant été pris par son épouse. La PA, prise quelques jours auparavant à la pharmacie, est toujours élevée (15,5/10) et Monsieur B. n'a rien changé à ses habitudes de vie ; à l'examen on constate même qu'il a pris 1,5 kg depuis la dernière visite. Il dit maintenant accepter de se reprendre en main, face à l'insistance de sa femme. L'HTA est confirmée. Le bilan biologique est légèrement perturbé CT à 2,4 g/l (LDL 1,65 g/l) des triglycérides à 1,90 g/l et une glycémie 1,10 g/l. Le généraliste explique la nécessité de prendre en charge l'HTA, même si le patient ne ressent pas de gêne ; il prescrit un traitement et demande à Monsieur B. de revenir le mois suivant pour juger de l'effet sur les chiffres tensionnels. Il exprime le souhait de revoir le patient avec son épouse pour que tous deux puissent bénéficier des conseils hygiéno-diététiques et que celle-ci puisse l'épauler dans l'observance du traitement. Le généraliste ne doit pas banaliser l'HTA. L'hypertension artérielle, comme la dyslipidémie et même les hyperglycémies, n'a pas, tout au moins avant la survenue de complications, d'expression symptomatique. Le patient ne se sent pas malade ; il n'est donc pas « naturel » pour lui de devoir prendre des médicaments ou/et de changer ses habitudes de vie, cela de façon durable. C'est le premier écueil d'une bonne observance thérapeutique, le médecin doit en avoir conscience. Un deuxième écueil serait de vouloir « corriger » tous les facteurs de risque et toutes les erreurs comportementales en même temps. Cela aboutirait au découragement du patient, voire à son exclusion de la vie sociale et familiale et donc à un échec assuré. La prise en charge de l'hypertendu doit s'inscrire dans le temps et être un accompagnement progressif vers une meilleure hygiène de vie. Le succès dépend (la plupart du temps) de la compréhension de la maladie par l'entourage et de son implication dans l'application des mesures thérapeutiques. Troisième difficulté, la banalisation de l'HTA par le généraliste (du fait de la fréquence de cette pathologie et de ses conséquences lointaines) induit une motivation faible du patient. Enfin, l'implication de l'entourage demande du temps et un certain savoir-faire que le généraliste n'a pas nécessairement. Les médecins comptent sur l'entourage. L'étude REMEDE, portant sur la relation entre les médecins généralistes et l'entourage de leurs patients, a permis de mieux comprendre la place et le rôle de l'entourage dans la gestion de la maladie du patient. Parmi les items étudiés, l'aide de l'entourage au respect et à l'observance des traitements est citée par 66 % des généralistes interrogés concernant l'HTA, 67 % concernant le diabète et 68 % concernant l'insuffisance cardiaque ; l'aide de l'entourage au respect des règles hygiéno-diététiques est citée par 71 % des généralistes concernant l'HTA, 85 % concernant le diabète et 69 % concernant l'insuffisance cardiaque. Plus globalement, 68 % des médecins essaient d'associer l'entourage au suivi médical et théapeutique de leurs patients (quelle que soit la pathologie). Un bénéfice pour le patient et sa famille. « Si l'HTA est une affection souvent banale pour le médecin, elle ne l'est pas pour le patient, observe le Pr J.-J. Mourad (CHU Avicenne, Bobigny). Le généraliste doit donc s'interroger sur la manière dont le patient a ressenti l'annonce du diagnostic. Il faut prendre le temps de lui expliquer ce qu'est l'HTA et ce que cela implique. Il faut écouter ses craintes : peur du handicap, des complications socio-économiques (crédit, couverture sociale), peur d'être considéré comme malade par l'entourage. » Il y a au moins deux bonnes raisons d'impliquer l'entourage. La première concerne le patient qui pourra être épaulé par son conjoint, par exemple pour penser à prendre ses médicaments, prendre les rendez-vous chez le médecin, modifier la façon de se nourrir, initier ou renforcer la pratique d'une activité physique (les enfants peuvent ici jouer un rôle très positif). La seconde concerne l'entourage lui-même. En effet, l'entourage d'un hypertendu a plus de risque que la population générale de présenter ou de développer plus tard une HTA ; cela concerne le conjoint et les enfants du patient. La découverte d'une HTA chez un patient est l'occasion de mesurer la tension du conjoint et d'inciter la famille dans son ensemble à modifier peu à peu son mode de vie. Agir avant l'installation de la maladie est bien sûr beaucoup plus efficace. Encore faut-il identifier les bonnes personnes pour épauler le patient ; c'est généralement le conjoint, mais aussi parfois les (grands) enfants. Il faut aussi donner des messages positifs et réalistes, sans vouloir tout « réformer » en même temps. « Prendre en charge une HTA est un projet de longue durée ; l'urgence est exceptionnelle, estime le Pr Mourad. Il faut lutter contre l'impatience des médecins et des patients qui voudraient que tout soit réglé tout de suite. » L'hypertendu voit de 6 à 10 fois son médecin généraliste par an. Ce temps doit servir à égrener des messages : un par consultation, dont le résultat est évalué à la consultation suivante. Si l'objectif est atteint, on en propose un second, en commençant par le plus important pour le traitement ou le plus facile à atteindre. Chaque fois que cela est posible, on associe la personne de l'entourage susceptible d'épauler le patient dans ses efforts. Le discours pourrait être le suivant : « Nous pourrions fixer ensemble l'objectif de perdre 2 kg en 3 mois. » Si, 2 mois après, l'objectif est atteint, le médecin valorise le succès du patient : « Vous voyez que vous êtes capable de vous prendre en mains et d'obtenir un résultat pour améliorer votre santé. » Puis il propose l'objectif suivant : « Vous avez perdu quelques kilos, vous vous sentez mieux dans votre corps, vous pourriez bouger davantage ; par exemple faire du vélo ou marcher en famille. » Et, la fois suivante, si le patient observe qu'il est essoufflé à l'effort, le médecin peut proposer d'arrêter de fumer. « Il faut s'inscrire dans le temps, insiste le Pr Mourad. L'objectif est d'améliorer la santé du patient dans les années à venir. » Il existe de nombreux outils pour aider le suivi des règles d'hygiène de vie. Parmi eux, l'application « Menus et Santé » sur le portail Novartis destiné à l'entourage des personnes malades (www.proximologie.com) et sur le site du programme « Suivie » (www.suivie.fr) fournit des informations pour composer des menus convenant à toute la famille, savoureux et conviviaux, dans le respect des règles diététiques recommandées au patient hypertendu, dyslipidémique et/ou diabètique.
Fermer Fermer

Connexion

Identifiant
Mot de passe