Pouvant constituer une réelle barrière lors d’un soin, les odeurs sont pourtant présentes dans le quotidien d’une infirmière. Partant de plusieurs situations que j’ai vécues, j’ai voulu démontrer dans ce mémoire, que les odeurs ne sont pas seulement un frein à la pratique soignante.
Du mécanisme physiologique de l’odorat, en passant par son évolution dans la pratique médicale, mon travail de recherche a pour finalité de répondre à la question de départ suivante : En quoi l’odeur peut-elle avoir un intérêt diagnostique dans la pratique des soins infirmiers ?
Partant de l’odeur comme concept principal, mes recherches se sont appuyées sur différents champs disciplinaires ; afin d’explorer les grandes généralités de ce sens mais également de le mettre en relation avec les soins infirmiers.
Afin de confronter mes idées, mes recherches et le terrain, j’ai réalisé une enquête à l’aide de six entretiens semi-directifs avec des infirmiers, issus de milieu d’exercices différents.
Ces entretiens auront pour objectif de confirmer ou infirmer mes idées de départ quant à l’utilité de l’odorat dans la pratique des soins infirmiers, notamment comme outil diagnostique.
Mots-clés
ODEUR / ORGANE DE SENS / DIAGNOSTIC INFIRMIER / ROLE INFIRMIER / PRATIQUE INFIRMIERE