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Fonds documentaire : Article
Titre En France, tous les 4 jours, une femme meurt de violence conjugale
Source Soins psychiatrie
Auteurs Debertrand N
Date de parution 01/03/2006
Commentaire En France, tous les 4 jours, une femme meurt des violences infligées par son conjoint ou son ex-conjoint, 1 femme sur 10 déclare avoir été victime de violences conjugales dans les 12 derniers mois, plus de 50 % des femmes déclarent avoir été victimes au cours de leur vie de violences verbales, près de 20 % de violences sexuelles et 31 % de violences physiques. La Journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre dernier a rappelé que la violence envers une femme est un délit, voire un crime, passible de peines de 3 à 5 ans, allant théoriquement jusqu’à 20 ans d’emprisonnement ou la réclusion à perpétuité en cas de meurtre. Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, en novembre dernier, une étude sur la santé des femmes et la violence domestique à leur égard, qui mentionne que les femmes victimes de violence sont deux fois plus exposées que les autres à des problèmes de santé physiques et mentaux, notamment : douleurs, étourdissements, détresse mentale, tentative de suicide, suicide. De plus, la violence domestique affecte la santé sexuelle et la fécondité des femmes, pouvant contribuer à accroître leur risque d’infections sexuellement transmissibles, y compris par VIH. Par ailleurs, le caractère caché de ces violences est significatif : au moins 20 % des femmes faisant état de violences physiques n’en avaient jamais parlé à personne avant d’être interrogées. En novembre 2004, un plan d’action global mondial contre les violences faites aux femmes 2005-2007, “10 mesures pour l’autonomie des femmes”, prévoyait notamment d’accueillir, héberger, loger les femmes, proposer des aides financières, assurer la protection des victimes, repérer les situations de violence, renforcer le soutien financier aux associations et le partenariat entre les acteurs, accroître l’effort de communication envers le grand public et la sensibilisation des professionnels, prévenir les violences dès l’école et agir en Europe et dans le monde. Par ailleurs, un groupe de travail sur la prise en charge des hommes violents devrait rendre un rapport sur cette question en juin prochain. Enfin, l’associationAmnesty international vient de rendre un rapport, intitulé “Les violences faites aux femmes en France, une affaire d’État”, dans lequel elle « dénonce les insuffisances des dispositifs mis en place par l’État en terme de prévention, de sanction et de réparation […] ».
Mots-clés VIOLENCE CONJUGALE
Nbre/N° de page p. 14
Volume 51
703
Langue Français

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