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Fonds documentaire : Article
Titre Journée nationale du don d'organes : Toujours plus communiquer « 5 000 liens (Internet) pour le don d'organes », tel est le fil rouge de l'opération de communication que lance France Adot à l'occasion de la Journée nationale du don d'organes dimanche. Elle demande, dans une lettre ouverte, la création d'un registre des personnes volontaires au don.
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Bussière A
Date de parution 18/06/2008
Commentaire C'EST TOUJOURS le même message que martèle l'association pour le don d'organes et de tissus humains (France Adot) depuis sa création en 1969 par le Pr Jean Dausset. La Journée nationale du don d'organes qu'elle a lancée il y a une douzaine d'années est pour elle l'occasion de communiquer toujours plus et mieux sur cette démarche de don. D'ailleurs, la fédération s'organise. Elle présente aujourd'hui un site Internet rafraîchi (www.france-adot.org), sur lequel il est possible de télécharger une carte de donneur ; qui fournit bien sûr, et de façon bien détaillée, la liste des animations menées par les antennes départementales dimanche et qui propose des bandeaux « Oui au don d'organes, oui à la vie » à tout site partenaire intéressé. Misant sur le fort potentiel de communication d'Internet, France Adot part à la recherche de 5 000 entreprises, collectivités, institutions, commerçants, particuliers, etc., qui accepteraient de mettre sur leur propre site un lien avec celui de la fédération. Techniquement, ce lien consiste en un texte seul ou avec visuel qui est implantable dans une rubrique « liens » ou même sur une page d'accueil. « Un devoir humain ». Le Pr Christian Cabrol, qui a réalisé la première transplantation cardiaque en Europe en 1968 (la première transplantation cardio-pulmonaire en 1982 et la première implantation de coeur artificiel en France en 1986) et qui a fondé l'association ADICARE (pour le développement et l'innovation en cardiologie) en 1989, soutient bien sûr cette journée nationale. «Quand je pense que, chaque semaine, j'ai quelqu'un au téléphone qui pleure et qui me dit: “Je vais mourir car on ne trouve pas de donneur pour moi”. Tous les jours, des personnes meurent, simplement parce que l'on n'y a pas pensé. Parce que l'on n'y a pas pensé! La population fait preuve d'une indifférence fabuleuse... D'ailleurs, la plupart des greffés eux-mêmes n'ont pas leur carte de donneur. Être porteur de cette carte ne signifie pas appartenir à une secte ou à un mouvement religieux ou philosophique! Non. Le don d'organes, c'est un devoir humain, social, immédiat.» Une carte sans valeur juridique. France Adot profite cette année du 22 juin pour adresser une lettre ouverte aux pouvoirs publics, et notamment au ministère de la Santé. Elle demande que soit créé, au même titre que le RNR (le registre national des refus), un registre qui recenserait les volontaires au don d'organes. «Il nous paraît injuste que, dans notre pays, les adolescents de 13ans aient le droit de s'inscrire au RNR alors que leur volonté, quand elle est positive, peut ne pas être respectée», déplore Pierre Noir, vice-président de France Adot. Depuis 1990, la fédération propose une carte de donneur. Une carte sans valeur juridique, précise Marie-Claire Paulet, présidente de France Adot. «Normalement, c'est le principe de consentement présumé qui doit être appliqué. Mais dans les faits, on suit l'avis de la famille, même quand il est contraire à la volonté de la personne décédée. Les personnes qui sont favorables au don souhaitent pouvoir l'exprimer car beaucoup craignent que leur volonté ne soit pas respectée. Il est par ailleurs regrettable que dans ce registre des refus (mis en place il y a dix ans) ne puisse pas être exprimé le refus partiel. Nous rencontrons en effet souvent des personnes qui accepteraient de se faire prélever leurs organes, excepté le coeur, par exemple.» France Adot demande également à être associée aux prochains groupes de travail de révision des lois de bioéthique. Elle attend également des «mesures d'aide de la collectivité nationale à destination de victimes d'accidents de santé suite à un don» afin que le don d'organes ne devienne pas un problème pour le donneur en cas de complication. «À tout instant, dimanche, il va se passer quelque chose en France autour du don d'organes, se réjouit Pierre Noir. Seuls quatre Français sur dix ont parlé de leur position à leur famille.»
Mots-clés PRELEVEMENT D'ORGANE / DON
Langue Français

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