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Fonds documentaire : Article
Titre L’autosurveillance glycémique chez le diabétique, un soutien constant des soignants
Source Soins psychiatrie
Date de parution 01/08/2006
Commentaire En 2005, environ 2 millions de diabétiques ont été traités. Cette maladie chronique est un problème de santé publique qui représente 5 % des dépenses de l’Assurance maladie. Chez le patient, grâce à la surveillance et à la prévention, il est possible d’éviter ou de minimiser les complications aiguës (à court terme), tels la cétoacidose, les malaises hyper- ou hypoglycémiques, et les complications chroniques (à long terme), telles la rétinopathie, les maladies cardiovasculaires, l’insuffisance rénale, l’artériosclérose. Maladie chronique, le diabète ne laisse aucun répit au patient : il est présent 24 heures sur 24, tous les jours, sans vacances, ni grasse matinée… Au-delà de la lourdeur du traitement à vie, perspective déjà bien difficile, une autre facette du diabète, souvent ressentie comme plus contraignante encore par les patients, est l’autosurveillance glycémique (ASG). Pourtant, celle-ci est vitale pour le diabétique, elle ne peut être envisagée sans une forte motivation du patient. Plan de l'articleLe traitement par insulineL’autosurveillance glycémiqueMieux éduquer à l’autosurveillance glycémiqueConclusion Le traitement par insuline Le traitement par insuline s’attache à reproduire le plus exactement possible la sécrétion physiologique d’insuline, ce qui implique obligatoirement plusieurs injections par jour, tous les jours durant toute la vie. La dose d’insuline injectée doit être adaptée au jour le jour en fonction des besoins de chaque diabétique. De nombreux facteurs viennent interférer avec ces besoins en insuline : l’activité physique, les apports alimentaires, mais aussi le stress, les maladies associées et, bien sûr, la glycémie. Pour un malade diabétique, cela implique la nécessité de réguler sa glycémie, donc de gérer son apport d’insuline au mieux afin de prévenir les situations d’hypo- ou d’hyperglycémie, mais aussi pour éviter les complications liées à cette hyperglycémie chronique. À l’heure actuelle, la seule solution consiste à surveiller le taux de glycémie entre 3 et 5 fois par jour en moyenne. Seul le patient lui-même peut effectuer cette surveillance des glycémies et adapter les doses d’insuline à s’injecter. Plan de l'articleLe traitement par insulineL’autosurveillance glycémiqueMieux éduquer à l’autosurveillance glycémiqueConclusion L’autosurveillance glycémique L’autosurveillance glycémique (ASG) est ainsi une alliée précieuse du patient diabétique en lui permettant d’être autonome et en lui donnant les meilleures chances d’équilibrer son diabète. Mais c’est aussi une technique très contraignante, avec certaines exigences. Avantages. L’ASG est un moyen fondamental et incontournable pour atteindre l’équilibre glycémique. Depuis 30 ans, des progrès considérables ont été faits : dans les processus d’éducation et de suivi des patients, par une recherche constante d’amélioration ; en ce qui concerne les lecteurs glycémiques, en évolution continuelle, qui facilitent et simplifient l’autosurveillance au quotidien. Contraintes. L’ASG est répétitive et demande d’avoir continuellement un lecteur à portée de main : il faut réaliser entre 3 et 5 glycémies par jour, tous les jours de l’année, à des horaires précis, soit en moyenne 1 500 piqûres par an, avec ce que cela représente de douleurs pluriquotidiennes, de perte de sensibilité des bouts des doigts à long terme, de lassitude… Plus précisément, l’ASG implique l’évaluation de la glycémie capillaire par le prélèvement d’une goutte de sang au bout du doigt : avant chaque repas ; souvent 2 heures après les repas ; en cas de sensation de malaise hypoglycémique ; en cas d’efforts physiques. Le patient diabétique doit aussi consigner ses résultats dans un carnet de surveillance et adapter ses doses d’insuline, soit immédiatement pour rattraper une mauvaise glycémie, soit à la prochaine injection ou le lendemain. L’ASG peut être source d’angoisses supplémentaires pour le diabétique. Elle suscite la crainte : de la douleur due à la piqûre de prélèvement ; du mauvais résultat ; de ne pas savoir gérer ce résultat et l’adaptation insulinique qui en découle ; du jugement du médecin (dont le “mouchard” est l’hémoglobine glycosylée…) pour savoir si le traitement a été bien suivi. Plan de l'articleLe traitement par insulineL’autosurveillance glycémiqueMieux éduquer à l’autosurveillance glycémiqueConclusion Mieux éduquer à l’autosurveillance glycémique C’est pourquoi le rôle des soignants, dans le cadre de leur prise en charge, est de soutenir, encourager, remotiver les patients, mais aussi de leur faciliter cette autosurveillance. La non-observance de l’ASG est souvent un phénomène auto-entretenu par la douleur, la crainte et la lassitude. Pour le soignant, trois mesures peuvent être mises en place : éduquer en expliquant simplement, en faisant faire, répéter de différentes manières sans juger, évaluer les pratiques ; suivre son patient en l’aidant et en mettant en place des contrats thérapeutiques ; profiter des nouvelles technologies en adaptant les plus pertinentes. Par exemple, avoir recours aux sites alternatifs comme réponse technologique Tableau 1. Le soutien constant et les conseils de l’équipe médicale et paramédicale prennent là tout leur sens. L’ASG et le contrôle glycémique ne doivent pas être vécus comme une sanction, mais comme indispensables à une gestion optimisée d’une affection qui, mal prise en charge, évolue vers des complications. Le but est de permettre une vie quotidienne la plus acceptable possible. Plan de l'articleLe traitement par insulineL’autosurveillance glycémiqueMieux éduquer à l’autosurveillance glycémiqueConclusion Conclusion La bonne observance de l’ASG dépend ainsi de la capacité des soignants et des éducateurs de santé à maintenir une forte motivation et pose de façon répétée des exigences en termes de suivi (repérage des difficultés), d’éducation (optimisation de la pratique), mais aussi de technologie (choix d’un lecteur et d’un autopiqueur bien adaptés au patient). Offrir à un patient la possibilité d’opter pour un site alternatif est une chance de plus d’améliorer l’observance
Mots-clés GLYCEMIE / DIABETE / INSULINE / SOIN INFIRMIER
Nbre/N° de page pp. 19-20
Volume 51
707
Langue Français
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