L’empathie dans le soin est-elle requise et utile au soin ? Est-elle une simple posture compassionnelle ou peut-elle s’intégrer dans une démarche raisonnée qui peut améliorer la relation soignante et l’efficience médicale ? C’est la discussion que nous mènerons au cours de cet article, en défendant la thèse que l’empathie clinique fait partie du soin et ne s’oppose pas à la neutralité ni à l’objectivité requises par le raisonnement médical. À ce titre, elle doit être travaillée et enseignée.