Les ménages locataires et accédants à la propriété consacraient, en 2006, une part plus importante de leurs ressources aux dépenses de logement que dix ans auparavant, note l'INSEE dans ce Portrait social 2010. Une hausse logiquement plus forte pour les ménages les plus modestes et, en premier lieu, pour les locataires du parc privé.
Prix de l'immobilier, évolution des revenus des occupants, forte augmentation des loyers se conjuguent pour rendre la situation difficile, indique l'institut de la statistique dans ce dossier, même si, pour une part non négligeable des foyers concernés par ces hausses de coût, elles s'expliquent aussi par une amélioration de l'habitat et, en particulier, le passage à un logement plus grand.