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Fonds documentaire : Article
Titre Les urgences en orthopédie pédiatrique
Source Soins pédiatrie puériculture
Date de parution 01/04/2009
Commentaire La prise en charge de la douleur a connu une grande évolution depuis les vingt dernières années. À l’arrivée aux urgences d’un enfant ayant subi un traumatisme, la conduite à tenir est de l’écouter et de le croire, et de savoir décoder le non-dit chez celui qui a peur de la douleur. En effet, les mécanismes cognitifs de l’enfant ne sont pas encore en place, et l’absence de langage, de compréhension de ce qui l’entoure, et de notion du temps majorent la peur et l’anxiété. La prise en charge médicale de la douleur sera plus efficiente si l’évaluation est chiffrée. Il est primordial d’évaluer les signes directs de la douleur et d’utiliser les grilles d’évaluation appropriées à chaque âge et situation. L’échelle comportementale d’évaluation de la douleur Évendol®1 est particulièrement adaptée pour une utilisation aux urgences, chez les enfants de 0 à 7 ans. L’utilisation des antalgiques (palier I, II ou III, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé – OMS2) a pour objectif immédiat de ramener le score de la douleur à moins de 3 sur 10, et/ou de permettre la reprise des activités “de base” de l’enfant : parler, manger, dormir, bouger, jouer… La prise en charge médicale de la douleur sera plus efficiente si l’évaluation est chiffrée. Il est primordial d’évaluer les signes directs de la douleur et d’utiliser les grilles d’évaluation appropriées à chaque âge et situation. L’échelle comportementale d’évaluation de la douleur Évendol®1 est particulièrement adaptée pour une utilisation aux urgences, chez les enfants de 0 à 7 ans. L’utilisation des antalgiques (palier I, II ou III, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé – OMS2) a pour objectif immédiat de ramener le score de la douleur à moins de 3 sur 10, et/ou de permettre la reprise des activités “de base” de l’enfant : parler, manger, dormir, bouger, jouer… À l’hôpital de la Timone à Marseille (AP-HM – 13), une psychologue intervient aux urgences pédiatriques. Elle explique qu’un choc, qui provoque une atteinte corporelle musculo-squelettique, n’est pas toujours responsable d’un traumatisme, mais toujours d’un choc psychique, et qu’il peut toujours exister un message psychologique derrière une fracture. Il est nécessaire de mener une prise en charge globale et de prévenir la récidive. En effet, l’atteinte corporelle musculo-squelettique entraîne la perte de certaines capacités et souvent celle de l’autonomie. Le rôle des soignants est alors d’accompagner l’enfant et ses parents vers l’acceptation et le deuil de ces pertes induites, d’autant plus quand l’image corporelle de l’enfant est modifiée, quand la violence de la commotion laisse des traces ou quand l’atteinte corporelle engage le pronostic vital. Au CHU Nord de Marseille (AP-HM), une infirmière de bloc opératoire sophrologue intervient dans le cadre d’un projet de service autour de l’accueil au bloc opératoire pédiatrique. Le choc causé par le membre déformé, la présence de sang, la perte de l’intégrité physique et la peur sont autant d’éléments qui ont conduit l’équipe à une approche différente. La sophrologie consiste en une écoute active qui entraîne la mise en place d’un processus propre d’adaptation, avec un entretien adapté à l’âge de l’enfant pour le sécuriser, et l’usage de la reformulation pour s’assurer que douleurles explications sont comprises. La relaxation s’observe par une baisse de la tension artérielle, du rythme cardiaque et du tonus musculaire. Le recours à la sophrologie permet une induction dans le calme, l’utilisation réduite de produit anesthésiant et un meilleur réveil post-opératoire. L’enfant, qui se sent écouté et entendu, est alors en confiance.
Mots-clés ORTHOPEDIE / ENFANT / PEDIATRIE / DOULEUR
Volume 30
247
Langue Français

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