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Fonds documentaire : Article
Titre Conditions de vie des étudiants : une tendance à la dégradation sur le plan financier
Source Editions ASH
Date de parution 10/12/2013
Commentaire Plus de la moitié des étudiants (54 %) déclarent être confrontés à des difficultés financières, selon les résultats de la dernière enquête nationale de l'Observatoire de la vie étudiante (OVE) sur les conditions de vie des étudiants en 2013, rendus publics mardi 10 décembre et qui révèlent "une tendance à la dégradation sur les données à caractère économique et financier". Sept principales ressources Si "l’économie étudiante ne peut être assimilée à celle des ménages ordinaires", note l'OVE, "l'appréciation des ressources d'un étudiant se [heurtant] à de nombreuses difficultés" (prise en compte des aides en nature notamment), l’enquête recense cependant les sept principales ressources composant les budgets étudiants : les revenus d’activité d'abord, qui constituent la moitié des ressources des étudiants, suivis des aides de la famille et des aides publiques, puis, dans une proportion beaucoup moins élevée, les aides du conjoint, les économies, l'épargne et les prêts étudiants. Pour les étudiants qui n'exercent aucune activité rémunérée, ce sont respectivement les aides de la famille (44 %) et les aides publiques (36 %) qui constituent les principaux apports. Exercice d'une activité rémunérée "Les montants des ressources varient assez nettement selon les caractéristiques des étudiants, en particulier la situation résidentielle, l’exercice d'une activité rémunérée ou la possession d’une bourse", note encore l'OVE. Ainsi, les ressources financières des étudiants "décohabitants" (ne vivant plus chez leurs parents) sont presque deux fois plus élevées que celles des "cohabitants", ces derniers n’ayant pas de dépenses de loyer qui s'élèvent en moyenne à 425 euros par mois. Près d’un étudiant sur deux (46 %) travaille pendant l’année universitaire, l'étude de l'OVE distinguant les stages et alternance (29 % des étudiants qui travaillent), l'activité rémunérée liée aux études (17 %), les jobs étudiants (35 %), les activités rémunérées concurrentes des études (6 %) et très concurrentes des études (13 %). "Un étudiant sur deux qui exerce une activité fortement concurrentielle à ses études estime que celle-ci a un impact négatif sur ses études", sachant que c'est dans les filières universitaires de lettres et de sciences humaines et sociales (SHS) que les jeunes exercent le plus souvent une activité fortement concurrentielle aux études (24 %). Renoncement aux soins Par ailleurs, si près de trois étudiants sur quatre considèrent que leur activité rémunérée permet une amélioration de leur niveau de vie, plus de la moitié estime qu'elle leur est indispensable pour vivre. Enfin, si les deux tiers des étudiants s'estiment en bonne ou très bonne santé, "ce jugement n’est pas uniforme au sein de la population étudiante", les filles, les étudiants décohabitants et les étudiants étrangers se déclarant proportionnellement un peu moins souvent en bonne ou très bonne santé. "Certaines de ces différences se retrouvent également dans le renoncement aux soins, particulièrement pour les étudiants décohabitants", puisqu'ils sont 30 % à déclarer avoir déjà renoncé à des soins contre 22 % des cohabitants. En outre, "plus de la moitié des étudiants s’estiment exposés à des situations de stress, [en particulier en période d'examen], et de déprime (53 %), mais aussi d’épuisement (39 %), et dans une moindre mesure de solitude et de troubles du sommeil. De même, le niveau du renoncement aux soins s’élève à 27 %, dont la moitié pour des raisons financières". Les étudiants qui exercent une activité fortement concurrentielle à leurs études ressentent plus fortement que ceux qui ne travaillent pas les symptômes d’épuisement et de déprime.
Mots-clés ETUDIANT
Langue Français

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