Notre société valorise la jeunesse, le bonheur, la réussite, mais elle porte sur la fin de vie et la mort un regard empreint de déni et de peur. Les progrès de la médecine permettent de maintenir en vie des personnes autrefois condamnées. Mais l’homme n’exige plus seulement d’être soigné : il aspire à une certaine « qualité de vie » jusqu’à la mort. Le cas très médiatisé de Vincent Humbert a fait resurgir le débat sur l’euthanasie qui, selon l’étymologie du terme, peut être définie comme « l’art de donner une bonne (eu) mort (thanatos) », ce qui signifie aujourd’hui une mort sans souffrances, amenant la société à s’interroger sur les limites de la médicalisation de la fin de vie.
Mots-clés
EUTHANASIE / LEGISLATION / MORT / ACCOMPAGNEMENT AU MOURANT