Soigne et tais?toi ?
Nous n’avons pas signé pour ça !
Le 8 novembre, vous été avez nombreuses/eux à vous mobiliser dans les rues de Paris et de certaines villes de province à l’appel de la FNESI et des 16 autres organisations professionnelles. Avec force et conviction, nous avons unanimement dénoncé les conditions de travail dans lesquelles sont plongé.e.s les infirmier.e.s, touchant également les étudiant.e.s. Retour sur cette mobilisation d’ampleur et sur ce que nous attendons désormais du Ministère des Affaires sociales et de la Santé.
POURQUOI CE MOUVEMENT DE MANIFESTATION ?
Cet été, cinq infirmier.e.s ont mis fin à leurs jours, mettant en cause les conditions dans lesquelles elles/ils étaient contraint.e.s d’exercer, faisant éclater au grand jour la dégradation des conditions de travail des infirmier.e.s, quelque soit leur mode d’exercice. Pour les organisations représentant.e.s les professionnel.le.s et les étudiant.e.s, il était impossible de se taire face à ces drames et face à l’aggravation et à la propagation des risques psychosociaux. Il fallait faire entendre nos voix pour l’amélioration des conditions de travail et d’étude.
Les organisations se sont donc retrouvées le 20 octobre pour acter leurs revendications et l’organisation de la manifestation unitaire. Un tel mouvement ne s’était pas organisé depuis 1988. Le 29 octobre, une trentaine d’étudiant.e.s, leaders régionales/aux, se retrouvaient en conseil d’administration de la FNESI pour déterminer les revendications des
étudiant.e.s et organiser la manifestation étudiante. Remonté.e.s à bloc, elles/ils ont su mobiliser afin de faire de ce mouvement une grande réussite pour les étudiant.e.s en soins infirmiers.
Mots-clés
ELEVE INFIRMIER / IFSI - INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS / ETUDIANT / FORMATION INFIRMIERE / POLITIQUE / DEMOCRATIE / CONDITION DE TRAVAIL