Selon un sondage Gallup effectué en novembre 2000, presque huit Américains sur dix (79 %) considèrent les infirmières comme les professionnelles qui démontrent le plus haut niveau d'honnêteté et d'éthique, loin devant les pharmaciens (67 %), les vétérinaires (66 %) et les médecins (63 %). En fait, elles ont commencé à rafler les honneurs dès qu'on les a ajoutées à une liste de près d'une cinquantaine de professions différentes, il y a deux ans, confirmant ainsi leur cote d'amour auprès de la population.
L'écart qui les sépare de leur plus proche « concurrent » s'est même creusé depuis, passant de 4 % en 1999 à 12 % en 2000. Les infirmières remportaient en effet 73 % des votes en 1999, comparativement à 69 % pour les pharmaciens. Les résultats de cette enquête américaine sont-ils transposables au Québec ? Des sondages menés ici, notamment celui réalisé par CROP en janvier 1998, classaient aussi les infirmières au premier rang des professions les plus admirées du grand public.
Toutefois, l'angle d'analyse du sondage américain est particulièrement intéressant, les résultats reflétant la perception que le public a du niveau d'honnêteté et d'éthique des infirmières. Ce niveau a été classé comme étant très élevé ou élevé. À cet égard, les infirmières peuvent être fières de leur crédibilité auprès de la population. Elles doivent aussi se féliciter des efforts qu'elles fournissent et de l'attention qu'elles portent à intégrer les valeurs professionnelles dans leur pratique quotidienne.
Enfin, les résultats de ce sondage devraient les encourager à poursuivre ces efforts malgré le contexte difficile, car le réseau devra plus que jamais miser sur leur professionnalisme. On peut dire en somme que les infirmières partent gagnantes !
