Selon une étude britannique, reprise par le journal Le Parisien du 16 juillet dernier, « le téléphone mobile abriterait 500 fois plus de bactéries que le siège des toilettes ». Parmi ces ennemis, on retrouve entre autres : Escherichia coli, salmonelles, streptocoques, staphylocoques dorés… qui se développent davantage à cause de la chaleur générée par le téléphone. En milieu hospitalier, la vigilance doit être accrue, à cause des différentes contaminations, certains chercheurs soupçonnant même le portable d’être un vecteur potentiel d’infections nosocomiales. Une enquête réalisée dans 4 hôpitaux irlandais a montré que 96 % des mobiles du personnel étaient contaminés, dont 14 % avec des bactéries retrouvées chez les malades ayant contracté des infections pendant leur hospitalisation. À l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le portable a d’ailleurs été classé parmi les “objets potentiellement infectieux”.