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Fonds documentaire : Article
Titre Un plaidoyer pour les activités physiques en EHPAD en prévention de la perte d'autonomie
Source Editions ASH
Date de parution 16/01/2014
Commentaire Le sport, c'est bon pour la santé, et ce à tout âge. C'est l'idée sous-jacente d'un court rapport sur les "activités physiques et sportives en direction des âgés", remis mardi 14 janvier à la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, et à la ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l'autonomie, Michèle Delaunay, et qui contient "des préconisations innovantes, visant à développer la pratique physique des seniors en France, quel que soit leur degré d'autonomie, et y compris après la survenue de la dépendance, dans les conditions d'encadrement les plus adaptées". Elaboré par un groupe de travail piloté par le professeur Daniel Rivière, ce texte répond au souci "du gouvernement de travailler à une meilleure prise en compte des effets bénéfiques de l'activité physique et sportive pour faire face aux enjeux liés à l'allongement de l'espérance de vie et prévenir la perte d'autonomie chez les âgés", précisent les deux ministères dans un communiqué commun. Des éducateurs sportifs en EHPAD Ses principales recommandations, qui distinguent plusieurs publics - seniors en général, actifs sans risque de santé, personnes fragiles et personnes en établissements (dépendantes ou non) -, prévoient en premier lieu la mise en place d'une campagne d'information sur les dispositifs existants à destination des seniors, des aidants et des professionnels de santé. Elles visent aussi à améliorer la formation des professionnels à la "prescription" d'activités physiques et sportives et à leur adaptation pour les personnes identifiées à risque, à forte sédentarité ou avançant en âge. Pour améliorer l'accueil du public âgé, le rapport recommande également la création d'ateliers de santé dans les stages de préparation à la retraite et d'un carnet de "santé sportive" pour les seniors avec des possibilités de licences multi-fédérales. Il préconise enfin "la prise en charge de l'activité physique et sportive comme un acte de prévention intégré dans les contrats collectifs des mutuelles ou complémentaires santé", et l'intégration des éducateurs sportifs dans les budgets "prévention" des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Mise en place d'indicateurs précis Car plusieurs des propositions du groupe de travail, qu'elles soient à mettre en place "en urgence" ou qu'elles s'inscrivent "dans le temps", concernent plus particulièrement les établissements sociaux et médico-sociaux, dans ce document qui évoque, notamment, "l'intervention de professionnels du monde sportif spécifiquement formés, avec du matériel adapté et sécurisé". Il serait en effet intéressant de "généraliser l'accueil d'éducateurs sportifs qui travailleront en lien avec les équipes soignantes des établissements", poursuit le rapport, "en particulier le médecin coordonnateur et le cadre infirmier coordonnateur, en totale complémentarité avec les masseurs kinésithérapeutes, ergothérapeutes et psychomotriciens, avec intégration des actes d'[activité physique et sportive (APS)] dans les actes de soins". Ce qui implique de "définir un profil prévention au sein de l'outil PATHOS, en cours de restructuration à la demande de la ministre des Affaires sociales et de la Santé", soulignent alors les rapporteurs, avec la mise en place d'indicateurs précis, "pour lesquels une cotation adaptée sera fixée sera une avancée considérable, à savoir une véritable politique de prévention par les APS au sein des maisons de retraite et EHPAD". Dans le projet d'établissement Autrement dit, les activités physiques et sportives devraient être intégrées dans le projet d'établissement "en identifiant des actions prioritaires à inscrire dans les conventions tripartites des EHPAD, financées sur la dotation soins et donc, en résumé, affecter des moyens financiers pérennes et surtout humains (emplois)". A plus long terme, d'autres actions doivent être initiées dès maintenant pour produire leurs effets dans la durée, y compris en développant la place des APS dans les plateformes d'évaluation de la fragilité des personnes âgées et la prévention par ces activités dans les foyers-logements et les associations du troisième âge. Par ailleurs, les activités physiques et sportives devraient être inscrites dans le plan de formation continue des personnels des EHPAD, avec des modules spécifiques sur la pratique de ces activités et sur le maintien des bons gestes au quotidien, de préférence en interprofessionnel. Les préconisations de ce rapport doivent, enfin, venir alimenter la réflexion dans le cadre de la préparation des projets de loi sur l'autonomie et l'adaptation de la société au vieillissement, d'une part, et sur la modernisation du sport, d'autre part, précisent les deux ministères concernés.Voilà pour les grandes lignes du rapport du groupe de travail du Pr Rivière, qui doit d'ailleurs être pérennisé pour poursuivre sa réflexion, au niveau interministériel, au sein du pôle de ressources national "Sport, santé, bien-être", créé en mai 2013 au sein du ministère en charge des sports.
Mots-clés INSTITUTION / SPORT / PERSONNE AGEE
Langue Français

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