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Fonds documentaire : Article
Titre L'INSEE publie une étude sur le mal-logement en France
Source Editions ASH
Date de parution 06/01/2011
Commentaire L'INSEE vient de livrer, dans son dernier numéro d'INSEE Première, une étude sur les personnes sans domicile ou qui ont des conditions de logement difficiles. "Les situations de grande difficulté vont de l'absence de logement à la privation de confort, mentionnées dans la loi DALO", précise l'Institut national de la statistique et des études économiques. S'agissant des personnes sans domicile, l'enquête en a repertorié 133 000, dont 33 000 "en très grande difficulté" qui alternent des passages dans les centres d'hébergement d'urgence, des nuitées d'hôtel et la rue. Une population principalement "masculine, urbaine, et pour près de la moitié, francilienne". Logements conventionnés 66 000 personnes (dont 30 % de mineurs et 40 % de femmes) sont elles accueillies pour des durées plus longues dans des structures type CHRS, établissements d'accueil mère-enfant, CADA... Par ailleurs, environ 34 000 personnes étaient hébergées dans des logements ou des chambres conventionnés à l'aide au logement temporaire, en places d'urgence ou de plus longue durée. L'enquête s'intéresse également aux personnes, qui, sans être qualifiées de "sans domicile", n'ont pas de logement personnel et résident à l'hôtel (38 000), chez un parent ou un ami (79 000). Conditions d'habitation médiocres Toutes les personnes résidant à l'hôtel "ont en commun des conditions de logement médiocres, les chambres ne disposant pas de sanitaires dans la majorité des cas et ne permettant pas de cuisiner", relève l'INSEE. Si ce type d'hébergement est essentiellement masculin et francilien, les enfants y sont représentés "en proportion presque équivalente à la moyenne métropolitaine" (17 % contre 22 %). Les personnes hébergées chez un parent, ami ou connaissance, sont également majoritairement des jeunes hommes franciliens, dont 43 % occupent un emploi. Hebergement contraint "A ce 'noyau dur', on peut ajouter les enfants (ou petits-enfants) qui vivent chez leurs parents ou grands-parents, faute de pouvoir accéder à l'autonomie résidentielle", poursuit l'étude, qui estime à 282 000 le nombre de ces adultes (en excluant les étudiants et ceux qui ont tout juste achevé leurs études) vivant en "hébergement contraint" en 2002. Enfin, la dernière partie de l'enquête s'attarde sur les ménages qui disposent d'un logement personnel, sans pour autant que leurs conditions d'habitation soient satisfaisantes. "En 2006, 40 000 logements, abritant 85 000 personnes, étaient qualifiés par leurs occupants, à l'occasion du recensement, d'habitations de fortune". Pour les trois quarts il s'agissait de constructions provisoires ou de mobile homes, dont 20 % sans douche ni baignoire, tandis que 10 % étaient "surpeuplés". 3,2 millions de personnes mal logées En outre, certains logements, sans être qualifiés "de fortune", sont considérés "privés de confort" au sens des principes de la loi DALO (immeuble insalubre, électricité non conforme...). "Surpeuplement et privation de confort ne vont pas forcément de pair puisque leur cumul ne concernait que 28 000 logements en 2006", note l'INSEE. "Les catégories les plus touchées sont néanmoins les mêmes : les locataires du parc privé, les ménages du bas de l'échelle des niveaux de vie, les familles monoparentales". Au total, 1,1 million de ménages, occupants en titre leur logement, représentant 2,9 millions de personnes, souffraient de mauvaises conditions de logement. Ajoutés aux 133 000 sans domicile et 117 000 sans logement personnel, la population ne pouvant accéder à un "logement satisfaisant" s'élève à 3,2 millions de personnes
Mots-clés LOGEMENT / PAUVRETE
Langue Français

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