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Dans une nouvelle étude détaillée portant sur l'activité en 2012 des accueils de jour, des structures d'hébergement temporaire, des pôles d'activité et de soins adaptés (PASA), des unités d'hébergement renforcées (UHR) et des équipes spécialisées Alzheimer, la DGCS et la CNSA recommandent de poursuivre ce travail d'enquête qui permet "de confirmer l'adéquation des outils mis en place et les résultats observés", par rapport aux objectifs et aux besoins.
Parmi les éléments récoltés entre avril et juillet 2013, auprès de 4 660 structures médico-sociales, l'analyse des données communiquées par près de 3 500 d'entre elles vérifie "globalement les tendances constatées les années précédentes", soulignent la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), qui ont mené à bien cette tâche, en partenariat avec la DREES et le CREAI-ORS du Languedoc-Roussillon.
Des évolutions positives
De manière générale, "pour la plupart des indicateurs, on note une certaine stabilité de ceux-ci ou des évolutions qui vont dans le sens d'une meilleure adéquation des activités aux objectifs qui leur sont fixés", constate ainsi ce rapport, rendu public lundi 2 décembre.
Pour ce qui est des accueils de jour, "les évolutions en cours visant à ce qu'ils atteignent la taille minimale fixée par la réglementation sont nettes" et s'accompagnent aussi d'une "amélioration de la qualité de l'accompagnement proposé, au travers des indicateurs à notre disposition", précise ce document, en ligne sur le site de la CNSA notamment.
Et pour ce qui est des PASA, des UHR et des équipes spécialisées Alzheimer, "le principal résultat porte sur la montée en charge de ces dispositifs", dont une part très importante a ouvert au cours de l'année 2012, d'où la nécessité de poursuivre cette analyse sur l'activité 2013 pour confirmer les résultats observés.
Des constats spécifiques
Plus précisément, les constats ainsi rapportés montrent notamment que :
les accueils de jour ont reçu en moyenne, en 2012, 24 personnes âgées différentes par an, pendant 45 jours chacune, tandis que les partenariats se développent, en particulier avec les CLIC et les réseaux gérontologiques, ainsi qu'une activité en direction des aidants familiaux ;
les structures d'hébergement temporaire répondent bien, pour leur part, à leurs missions principales : offrir un répit aux aidants durant les périodes de vacances, majoritairement, mais aussi préparer l'entrée en établissement d'hébergement permanent ; elles ont ainsi reçu, en moyenne en 2012, 19 personnes âgées différentes, chacune y ayant fait entre un et deux séjours dans l'année, pour une durée totale moyenne de 35 jours ;
les équipes spécialisées Alzheimer ont accompagné en moyenne 43,6 patients en 2012, avec une durée de prise en charge moyenne de 13,7 semaines ; dans la majorité des cas, les malades font appel à une telle équipe sur prescription de leur médecin généraliste (60,5 %) ou de consultations mémoire hospitalières (31,5 %) ;
les PASA ont reçu, quant à elles, 30 personnes différentes en moyenne, avec 13,1 sorties définitives sur l'année ; ces pôles proposent en quasi-totalité des ateliers de stimulation cognitive ou de la mémoire dans le cadre de l'accompagnement des résidents, qui "présentent des troubles du comportement de niveau modéré, conformément aux critères d'orientation et d'admission". Plus de la moitié du personnel de ces structures est composée d'assistants de soins en gérontologie ;
les UHR, enfin, ont pris en charge, en 2012, 20,1 personnes souffrant de troubles sévères et perturbateurs du comportement en moyenne, là encore, selon la DGCS et la CNSA, "l'étude confirme que les personnes correspondent bien aux critères d'admission", les principaux motifs de sortie étant la perte d'autonomie motrice (29,7 %) et la réduction des troubles (19,7 %). Dans près de 94 % des cas, en outre, les UHR déclarent avoir mis en place un partenariat, le plus souvent avec une filière gériatrique ou une consultation mémoire.
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