Bonjour,

Recherche rapide

Menu recherche

Bienvenue sur Alexandrie !

Page : 1 / 2
Article
Les usagers de drogues ont changé de profil , Quotidien du médecin (Le) , Archimède L , 08/02/2011
Type Article
Titre Les usagers de drogues ont changé de profil
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Archimède L
Date de parution 08/02/2011
Commentaire Selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), les usagers ne sont pas seulement des cadres d’entreprises et les professions intellectuelles et artistiques, mais aussi des chômeurs, étudiants, intérimaires, intermittents, ouvriers et employés. Menée auprès d’un échantillon de 50 usagers « cachés », c’est-à-dire n’ayant jamais été en contact avec les centres de soins ou la justice, cette enquête qualitative révèle que « plus de la moitié des usagers rencontrés ont connu un épisode de consommation compulsive de cocaïne au cours de leur vie, d’une durée d’au moins un mois à plusieurs années d’affilée, et en ont subi des dommages ». Ces dommages sont souvent d’ordre économique (endettement, perte de logement, etc.), mais se caractérisent aussi par « un retrait de la vie sociale et affective », analyse l’auteur de l’étude, la sociologue Catherine Reynaud-Maurupt. Contrairement à ce que montre l’étude de l’OFDT, les travaux menés dans les années 1990 montraient que la grande majorité des usagers qui n’étaient pas en contact avec des centres de soins, avaient un usage contrôlé du produit. Le type de consommateurs a aussi changé. Alors qu’ils étaient « monoconsommateurs », leur profil est désormais celui de « jeunes polyconsommateurs, entrés dans l’usage de cocaïne par le biais de l’espace festif, souvent électro », et pour qui « la cocaïne est souvent le dernier produit consommé après tout un tas de produits », explique-t-elle. Le basculement vers un usage problématique de la cocaïne intervient au moment du premier cycle universitaire ou de l’entrée dans la vie active. « Très souvent, ils ont une première consommation et une connaissance du milieu festif au moment du lycée », indique la sociologue, mais le dérapage se produit « une fois le bac en poche, lorsqu’on s’émancipe de ses parents, qu’on prend un appartement, une colocation », explique-t-elle. Le rapport est consultable sur le site www.ofdt.fr.
Fermer Fermer
Article
Une personne sur trois aura plus de 60 ans , Quotidien du médecin (Le) , Carton R , 28/10/2010
Type Article
Titre Une personne sur trois aura plus de 60 ans
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Carton R
Date de parution 28/10/2010
Commentaire Dans quarante ans, la France comptera 73,6 millions d’habitants, dont 23,6 millions de plus de 60 ans et 200 000 centenaires, selon les projections de l’INSEE. EST-CE le débat sur les retraites?? Toujours est-il que l’Institut national de la statistique et des études économiques a réactualisé ses projections de population pour la France métropolitaine. Les nouveaux chiffres confirment le vieillissement de la population : si les tendances démographiques récentes se maintiennent (fécondité, mortalité et migrations), la métropole aura 73,6 millions d’habitants au 1er janvier 2060. Le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus (ne faudrait-il pas mettre la barre à 65 ans??) sera de 23,6 millions, soit 80 % de plus qu’en 2007. Cela représentera un tiers de la population (32 %), avec un âge moyen de 45 ans, contre 39 en 2007. L’augmentation serait surtout forte pour les plus âgés, avec 5,4 millions de 85 ans et plus et 11,9 millions de 75 ans et plus. Mécaniquement, avec le baby-boom, que les démographes font durer jusqu’en 1974, le nombre de personnes âgées progressera jusqu’en 2035 quoi qu’il arrive. Ensuite, la part des plus de 60 ans et plus devrait continuer à croître, mais à un rythme plus sensible aux différentes hypothèses sur les évolutions démographiques. Dans tous les cas, le rapport entre inactifs et actifs augmentera. Selon le scénario central, il y aura 114 inactifs pour 100 actifs en 2035 et 118 en2060. C’est dès 2014 que la proportion des moins de 20 ans sera inférieure à celle des 60 ans et plus. Mais en 2060, il y aura encore 150 000 naissances de plus que de décès. L’INSEE s’est intéressé plus particulièrement aux centenaires. Ils sont 15 000 actuellement en France, dont 86 % de femmes, c’est treize fois plus qu’en 1970. La moitié (49 %) vivent à domicile, une proportion élevée expliquée par le fait que ceux qui atteignent des âges très avancés sont évidemment les plus en forme. Les centenaires vivent de plus en plus fréquemment seul ou en couple, de moins en moins avec des personnes autres que leur conjoint. 200 000 centenaires. En 2060, les centenaires pourraient aussi être treize fois plus nombreux qu’aujoud’hui, soit 200 000. La hausse s’accélérera, là encore de façon mécanique, à partir de 2046 (+ 8 000 par an) avec l’arrivée des générations du baby-boom. Ces centenaires seront un peu plus âgés que ceux d’aujourd’hui : 30 % auront 103 ans ou plus, contre 24 % en 2010. Il y aura 14 000 personnes âgées de 106 ans et plus et 1 500 supercentenaires (à partir de 110 ans) contre une dizaine actuellement. Et deux centenaires sur 10 seraient des hommes, contre un sur 10. Et dans le cas où l’espérance de vie augmenterait plus que prévu, les centenaires ne seraient pas moins de 380 000 en 2060. Que de retraites à payer !
Fermer Fermer
Article
Les 60 ans et plus , Quotidien du médecin (Le)
Type Article
Titre Les 60 ans et plus
Source Quotidien du médecin (Le)
Commentaire – En 2009, on comptait 14,4 millions de personnes de 60 ans et plus, soit 22,6 % de la population. En 2050, on estime qu’ils seront 22,3 millions, 32 % de la population. – L’espérance de vie est en hausse. Aujourd’hui elle est de 84,5 ans pour les femmes et de 77,8 ans pour les hommes. – Plus de 90 % de personnes âgées de plus de 60 ans vivent à domicile.
Fermer Fermer
Article
Comment la pénibilité retentit sur la santé En Europe, huit seniors sur dix qui travaillent présentent un bon état de santé. Mais l'étude publiée par l'INSEE à partir de l'enquête SHARE confirme que de mauvaises conditions de travail sont corrélées à un état de santé dégradé. Le manque de soutien et le sentiment d'insécurité, en particulier, entretiennent, chez le travailleur de plus de 50 ans, homme ou femme, le risque de souffrir de dépression. , Quotidien du médecin (Le) , Delahaye C , 13/12/2007
Type Article
Titre Comment la pénibilité retentit sur la santé En Europe, huit seniors sur dix qui travaillent présentent un bon état de santé. Mais l'étude publiée par l'INSEE à partir de l'enquête SHARE confirme que de mauvaises conditions de travail sont corrélées à un état de santé dégradé. Le manque de soutien et le sentiment d'insécurité, en particulier, entretiennent, chez le travailleur de plus de 50 ans, homme ou femme, le risque de souffrir de dépression.
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Delahaye C
Date de parution 13/12/2007
Commentaire DANS LE CADRE du dossier « santé, vieillissement et retraite en Europe », la revue de l'INSEE « Economie et Statistique » (n° 403-404) s'intéresse aux liens entre l'organisation du travail et la santé des seniors. Sur ce sujet, les travaux surabondent. Un foisonnement d'investigations logique, alors que la préservation de la santé des seniors sur leur lieu de travail, de manière à les y maintenir le plus longtemps possible*, passe pour être une des clés pour sauver le système des retraites par répartition. Alors que, jusqu'à présent, ces travaux étudient séparément la pénibilité physique et la pénibilité psychologique, voici une étude qui se fonde sur deux modèles complexes : celui de déséquilibre entre pression ressentie et liberté d'action (Karasek et Theorell) et celui de déséquilibre entre pression ressentie et récompense reçue (Siegrist). Ces deux modèles prennent également en compte la notion de soutien dans le travail et celle du sentiment de sécurité de l'emploi. Toutes ces dimensions ont été intégrées dans le questionnaire de l'enquête SHARE (Survey on Health Ageing and Retirement Europe), effectuée auprès de 22 000 personnes âgées de 50 ans et plus, dans dix pays de l'Union européenne**. Les seniors qui travaillent se portent mieux. Comment les composantes de l'organisation du travail agissent-elles sur la santé des seniors ? A première lecture, plutôt bien. Huit seniors en emploi sur dix présentent un bon état de santé ; c'est la perception de 78 % d'entre eux ; 82 % ne présentent pas de risque de dépression, 75 % ne déclarent aucune limitation d'activité en raison d'un problème de santé, enfin, 77 % déclarent ne souffrir d'aucune maladie chronique. Des proportions bien meilleures que celles observées chez les 50-65 ans sans emploi (respectivement 58, 70, 59 et 60 %). Somme toute, le travail serait la santé. Encore que les travailleurs européens ne soient pas égaux en la matière : 74 % des Italiens se disent en bonne santé, contre 91 % des Suisses, 86 % des Danois et 87 % des Grecs. 74 % des Français ne sont pas exposés au risque de dépression, contre 81 % des Italiens. A y regarder de plus près, la santé des seniors varie avec les composantes du travail, et différemment selon les sexes. Les hommes se perçoivent plus souvent en mauvaise santé lorsqu'ils considèrent que leur travail est physiquement pénible, lorsqu'ils jugent leur salaire trop faible, eu égard aux efforts qu'ils produisent, et lorsqu'ils disposent de peu de possibilité de progression personnelle. Les femmes, quant à elles, se déclarent plus souvent en mauvaise santé lorsqu'elles ont peu la possibilité de développer de nouvelles compétences, lorsqu'elles s'estiment insuffisamment rémunérées ou lorsqu'elles ont peu de chances de pouvoir garder leur emploi. En ce qui concerne le risque de dépression, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, il est associé au sentiment de ne pas recevoir de reconnaissance suffisante, au manque de soutien dans le travail, ainsi qu'au sentiment d'insécurité vis-à-vis de l'emploi. La liberté, c'est la santé. Ces résultats confirment par ailleurs que les seniors à l'abri d'une forte pression et qui jouissent d'une grande liberté d'action se portent mieux que les autres. De même, ceux qui ne sont pas exposés à un déséquilibre entre la pression subie et la récompense reçue présentent un meilleur état de santé. L'enquête conclut en l'existence d'un lien indirect entre la pénibilité du travail et l'offre de travail, qui transite par l'état de santé. Les effets des conditions de travail sur la santé se répercutent sur la participation des seniors au marché du travail. Et ces mêmes conditions de travail peuvent, par ailleurs, influer sur la perception qu'ont les seniors de l'utilité de leur travail par rapport aux loisirs. Les données de l'enquête SHARE montrent que l'aspiration à un départ à la retraite précoce est significativement plus fréquente pour les seniors en mauvais état de santé, pour ceux qui se déclarent insatisfaits de leur travail, ainsi que pour ceux qui sont confrontés à des conditions de travail difficiles. Dans ces conditions, puisque l'organisation du travail et la santé constituent d'importants déterminants pour l'insertion des seniors dans la vie professionnelle, une politique de prévention des risques en termes d'organisation du travail doit être instaurée. L'emploi prolongé des seniors est à ce prix.
Fermer Fermer
Article
Longévité et dépendance : les défis socio-économiques , Gestions hospitalières , 465 , Esparre Sylvie , 01/04/2007
Type Article
Titre Longévité et dépendance : les défis socio-économiques
Source Gestions hospitalières
465
Auteurs Esparre Sylvie
Date de parution 01/04/2007
Fermer Fermer
Ouvrage
Age, générations et cntrat social : l'Etat-providence face aux changements démographiques , Véron Jacques, Légaré Jacques, Pennec Sophie , INED , 01/02/2004
Type Ouvrage
Titre Age, générations et cntrat social : l'Etat-providence face aux changements démographiques
Auteurs Véron Jacques, Légaré Jacques, Pennec Sophie
Source INED
Date de parution 01/02/2004
Fermer Fermer
Article
Impacts du vieillissement de la population et de l’obésité sur l’évolution de la prévalence du diabète traité : situation de la France métropolitaine à l’horizon 2016 , BEH , 10 , BONARDI C , 07/03/2006
Type Article
Titre Impacts du vieillissement de la population et de l’obésité sur l’évolution de la prévalence du diabète traité : situation de la France métropolitaine à l’horizon 2016
Source BEH
10
Auteurs BONARDI C
Date de parution 07/03/2006
Fermer Fermer
Article
Bilan démographique 2005 : Toujours plus de naissances , Quotidien du médecin (Le) , Archimède L , 19/01/2006
Type Article
Titre Bilan démographique 2005 : Toujours plus de naissances
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Archimède L
Date de parution 19/01/2006
Commentaire Au premier janvier 2006, la population française, départements d’outre-mer compris, s’élevait à 62,9 millions de personnes. Selon l’enquête de recensement 2005 publiée par l’Insee*, le nombre de naissances a presque atteint le niveau record de 2000, tandis que, pour la deuxième année consécutive, la mortalité est en deçà du niveau attendu. L’espérance de vie reste stable et le vieillissement de la population se poursuit. LE NOMBRE D’HABITANTS recensés au 1er janvier 2006, sur l’ensemble du territoire français, est de 62,9 millions dont 61 millions pour la seule métropole, soit 13,5 % de la population de l’Europe. Selon les chiffres du recensement 2005 que publie l’Insee, la France se maintient au deuxième rang européen derrière l’Allemagne (82,5 millions) et juste devant le Royaume-Uni (60 millions). Un bilan démographique positif qui est essentiellement à attribuer à la fécondité des Françaises, en constante progression. En 2005, 807 400 naissances et 537 000 décès ont été enregistrés, ce qui assure un accroissement naturel de 270 100 personnes. Avec un solde migratoire estimé à 97 500, en léger retrait par rapport à 2004, le territoire compte 367 600 personnes de plus. «La France fait partie des pays européens où le solde migratoire contribue le moins, en termes relatifs, à l’accroissement de la population: les flux migratoires représentent un quart de l’accroissement contre les quatre cinquièmes dans l’ensemble de l’Europe», commente d’ailleurs Lucile Richet-Mastain, de l’Insee. Presque le niveau record. La tendance à la hausse du nombre de naissances, observée depuis 2003, est donc confirmée. Les naissances ont augmenté au même rythme qu’en 2004 (+ 0,9 %) jusqu’à un niveau proche du record de l’année 2000, où 808 200 nouveau-nés avaient vu le jour. Si le nombre de femmes âgées de 20 à 40 ans - qui mettent au monde 96 % des enfants - continue de chuter (- 0,4 %), la baisse est compensée par l’élévation du nombre moyen d’enfants par femmes : 194 enfants pour 100 femmes contre 192 en 2004. Seules les Irlandaises, avec 199 enfants pour 100 femmes, font mieux que les Françaises, ce qui situe leur pays respectif loin devant la moyenne européenne (150). Cependant, la fécondité ne s’élève que pour les plus de 30 ans, avec pour conséquence des naissances de plus en plus tardives. L’âge moyen des mères continue à s’élever : 29,7 ans en 2005 contre 28,9 dix ans plus tôt. En 2005, une mère sur deux est âgée de 30 ans ou plus, contre 43 % en 1995. Les enfants naissent de plus en plus souvent hors mariage (48,3 % contre 43,6 % en 2000 et 38,6 % en 1995), même si le nombre d’unions célébrées en 2005 est resté stable, pour la première fois depuis le pic de l’an 2000. Le nombre de Pacs est en augmentation : 40 100 en 2005, soit 27 % de plus qu’en 2003. Espérance de vie stable. Les 537 300 décès enregistrés en 2005 représentent un accroissement de 3,2 % par rapport à l’année précédente. Cependant, «pour la deuxième année consécutive, la mortalité est en deçà du niveau tendanciel», précise Lucile Richet-Mastain. En effet, l’augmentation du nombre de personnes âgées aurait dû conduire à un nombre de décès un peu supérieur à celui de 2002, si la baisse de la mortalité avait suivi sa tendance des dernières années. Or, par rapport à 2002, les décès sont en baisse (- 1,5 %), ce qui s’explique par l’effet de la canicule de 2003 qui a provoqué des décès anticipés, avec un recul de la mortalité de 2004. La mortalité infantile poursuit sa chute après être passée sous le seuil des 4 pour 1 000 en 2004 : 3,8 décès d’enfants de moins de un an pour 1 000 naissances vivantes. Après avoir fortement augmenté en 2004, l’espérance de vie n’a pas progressé en 2005. Elle est toujours de 76,7 ans pour les hommes et de 83,3 ans pour les femmes, un gain respectivement de 2,9 et 1,9 ans en dix ans. Si les Françaises ont l’espérance de vie la plus élevée d’Europe, leurs partenaires masculins se classent tout juste au-dessus de la moyenne européenne (74,9 ans). La part des 65 ans ou plus continue de croître. Ils sont désormais 16 %, soit 1,1 point de plus qu’en 1995, alors que les moins de 20 ans sont de moins en moins nombreux (26,3 % contre 25,1 dix ans plus tôt).
Fermer Fermer
Article
La France compte 62,9 millions d'habitants , Le Monde , 18/01/2006
Type Article
Titre La France compte 62,9 millions d'habitants
Source Le Monde
Date de parution 18/01/2006
Commentaire Au 1er janvier 2006, la population de la France métropolitaine et départements d'outre-mer est estimée à 62,9 millions de personnes. La population de la France a augmenté de 367 600 personnes au cours de l'année de 2005." C'est le principal résultat de l'enquête de recensement effectuée par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en 2005 et rendue publique mardi 17 janvier. Autre donnée intéressante, l'enquête révèle un accroissement naturel (différence entre les naissances et les décès) qui "s'élève à 270 100 personnes grâce à une augmentation significative du nombre des naissances (807 400), qui se rapproche du niveau record de l'an 2000 (808 200)", selon la même source. Le taux de fécondité a atteint 1,94 enfant par femme en 2005. L'ESPÉRANCE DE VIE LA PLUS ÉLEVÉE DES VINGT-CINQ La croissance démographique de la France ne s'explique donc que pour un quart par les mouvements migratoires, avec un solde migratoire estimé à + 97 500 personnes. L'espérance de vie reste stable : 76,7 ans pour les hommes et 83,8 ans pour les femmes. Les Françaises ont l'espérance de vie la plus élevée de l'Europe des Vingt-Cinq, à égalité avec les Espagnoles, loin devant la moyenne européenne, qui se situe à 81,3 ans en 2004.
Fermer Fermer
Article
Le papy-boom et ses conséquences : Près de 10 millions de personnes âgées , Quotidien du médecin (Le) , Carton R , 01/09/2005
Type Article
Titre Le papy-boom et ses conséquences : Près de 10 millions de personnes âgées
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Carton R
Date de parution 01/09/2005
Commentaire En France, le nombre de « personnes âgées » ne cesse d'augmenter. Aujourd'hui, près de 10 millions de Français ont 65 ans ou plus, ils pourraient être 18,7 millions en 2050. La majeure partie restera longtemps en bonne santé, mais les incapacités et la dépendance qui pèsent sur les dernières années de vie impliquent des choix face à ce papy-boom. Une publication de l'Insee recense les données disponibles. AU 1er JANVIER 2005, ils étaient 9,947 millions, soit 16,4 % de la population française. Depuis 1970, le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus n'a cessé d'augmenter, particulièrement aux âges élevés, comme peuvent en témoigner les 16 000 centenaires recensés au début de l'année. C'est l'Insee qui fait le point sur une évolution démographique lourde de conséquences économiques et sociales, dans une publication intitulée tout simplement « Les personnes âgées » (édition 2005)* et qui offre toutes sortes de données sur cette population, son état de santé, ses conditions de vie, ses revenus et son patrimoine. Des données d'autant plus précieuses que la part des 65 ans ou plus pourrait représenter 29,2 % de la population en 2050 (18,1 % pour les 75 ans ou plus et encore 7,5 % pour les 85 ans ou plus). Incapacités et dépendance. L'allongement de la durée de vie (9 ans en trente-cinq ans) s'est traduit essentiellement par des gains de vie en bonne santé, résume l'Insee, tout en dressant la liste des maux qui menacent les « vieux ». A 65 ans, les hommes peuvent espérer vivre encore plus de 17 ans et les femmes plus de 21 ans. L'espérance de vie sans incapacité a augmenté plus vite que l'espérance de vie générale (9 ans depuis 1970) mais, selon des chiffres de 1991, les hommes doivent affronter la perspective de vivre 5,6 ans en moyenne avec incapacité et les femmes, 8 ans. Par exemple, 5 % des 70-79 ans ont besoin d'aide pour la toilette, 19 % des 80-89 ans et 44 % des 90 ans ou plus. En outre, à partir de 60 ans, 75 % des personnes déclarent une ou plusieurs déficiences de gravité très variable et 22,6 %, plusieurs déficiences physiques. Au total, quelque 800 000 personnes âgées de 60 ans ou plus seraient dépendantes (quatre premiers groupes de la grille Aggir qui donnent droit à l'allocation personnalisée d'autonomie). La prévalence de la dépendance augmente avec l'âge et chez les femmes croît beaucoup plus vite à partir de 75 ans. Mais le risque de dépendance diminue avec le niveau d'études et, pour les femmes, avec le nombre d'enfants. Selon un scénario qualifié d'optimiste, le nombre de personnes âgées dépendantes atteindrait 975 000 en 2040 ; le scénario pessimiste donne le chiffre de 1,5 million. L'espérance de vie à 60 ans serait alors pour les hommes de 25,9 années, avec 1,2 an en dépendance selon le scénario optimiste et 1,8 an selon le scénario pessimiste ; les femmes pourront espérer vivre 30,9 ans, avec, dans le premier cas, 2,1 ans en dépendance, et dans le deuxième, 3,2. Des prévisions dont il faudrait tenir compte dès à présent pour faire face à la demande prévisible de services institutionnels (aide à domicile ou places en établissement). En 1999, 17 % des 60-74 ans vivant à domicile recouraient à une aide régulière en raison d'un handicap ou d'un problème de santé et 50 % à partir de 75 ans. Pour 3,2 millions de personnes, ce sont ainsi près de 6 millions d'aidants qui étaient mobilisés, plus de 60 % étant des non-professionnels (membres de la famille en majorité). Et 2,6 millions bénéficiaient d'au moins une aide technique. Les personnes âgées représentent 32,5 % des séjours de soins hospitaliers de courte durée, avec en tête les maladies de l'appareil circulatoire et la surveillance ou le dépistage. Les patients souffrent souvent de polypathologies. Mais si les maladies de l'appareil circulatoire restent la première cause de décès, les tumeurs l'emportent, et de loin, chez les 65-74 ans. Une personne âgée sur quatre (26,1 %) meurt à son domicile, près de 57 % dans un établissement hospitalier et 12 % dans une maison de retraite ou un hospice (19 % des 85 ans ou plus).
Fermer Fermer

Connexion

Identifiant
Mot de passe
A la semaine prochaine !