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Fonds documentaire : Article
Titre Installation de l'Observatoire national du suicide pour améliorer la prévention
Source Editions ASH
Date de parution 10/09/2013
Commentaire "Indépendant et pluridisciplinaire", chargé d'améliorer les connaissances sur le suicide et les tentatives de suicide, d'évaluer l'effet des politiques publiques de lutte contre le suicide et de formuler des recommandations, notamment en matière de prévention, l'Observatoire national du suicide a été installé, mardi 10 septembre à l'occasion de la journée mondiale de prévention du suicide, par la ministre des Affaires sociales et de la Santé. Créé pour une durée de quatre ans, par un décret du 9 septembre, cet organisme réunit des représentants de sept ministères (voir note), des acteurs institutionnels - opérateurs de l'Etat (tels que InVS, INPES, INJEP...) et caisses d'assurance maladie - et des parlementaires - deux députés et autant de sénateurs. Participation associative Il comprend aussi des chercheurs et des professionnels de santé - psychiatres, médecins (généraliste, urgentiste, du travail, scolaire, gérontologue, légiste) - ainsi que des personnalités qualifiées et huit représentants d'associations "susceptibles d'intervenir dans le champ du suicide", dont la liste et les modalités de représentation restent à fixer par arrêté. Il doit se réunir deux fois par an, des groupes thématiques étant chargés, en parallèle, de travailler dans les domaines de la recherche et de la prévention. L'Observatoire national du suicide doit enfin rendre public chaque année un rapport. "En France, toutes les 50 minutes, une personne se suicide", a notamment déclaré Marisol Touraine, à l'occasion de l'installation de la nouvelle instance. Jeunes et personnes âgées "Chaque année, près de 11 000 de nos concitoyens mettent fin à leurs jours", a-t-elle ainsi souligné, soit "trois fois plus que les accidents de la route". Le suicide est en outre "la première cause de décès chez les 25-34 ans et la deuxième chez les jeunes de 15-24 ans", a encore rappelé la ministre, en constatant aussi que "les personnes âgées sont aussi particulièrement touchées : un tiers de celles et ceux qui se suicident ont plus de 60 ans". Dans ce cas, "la radicalité de leur geste est souvent le fruit d'une extrême solitude", a-t-elle alors déploré. Or si ce phénomène "n'est pas une fatalité, si les pouvoirs publics ont les moyens de le combattre, c'est parce que le suicide n'est pas seulement la conséquence d'un choix individuel : il est d'abord un fait social", a enfin estimé la ministre de la Santé. Les ministères concernés sont chargés de l'Education nationale, de la Justice, de l'Intérieur, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et, enfin, de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt.
Mots-clés PREVENTION / SUICIDE / FRANCE
Langue Français

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