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Fonds documentaire : Dossier thématique
Titre La coopération pédagogique documentalistes-formateurs en marche
Source SOINS Cadres
Auteurs BOUSQUET N
Date de parution 01/11/2011
Commentaire Résumé Après une première journée sur le thème de la coopération pédagogique formateur-documentaliste organisée par l’Institut de formation recherche animation sanitaire et social (Ifrass) de Toulouse (31) en octobre 2010, les pistes de réflexion continuent d’alimenter les pratiques documentaires. Entre le nécessaire décloisonnement des filières de formation et l’exigence de transmission d’une éthique de la recherche de documents, le documentaliste cherche le juste équilibre dans un exercice professionnel renouvelé. Abstract Pedagogical cooperation between documentalists and trainers underway. After the first conference on the theme of pedagogical cooperation between trainers and documentalists organised by the health and social care leadership research training institute of Toulouse (IFRASS) in October 2010, numerous avenues to explore to improve documentary practices have been identified. Between the necessary decompartmentalisation of the courses of study and the requirement for the transfer of a code of practice in documentary research, the documentalist seeks to achieve the right balance in an evolving professional practice. Mots clés : Collaboration , Documentaliste , Formateur , Pédagogie , Recherche documentaire , Référentiel Keywords: Collaboration , Documentalist , Documentary research , Pedagogy , Reference framework , Trainers Plan Masquer le plan Un environnement en mutation à expérimenter La légitimisation de l’intégration du CRDPSS dans le dispositif de formation Conclusion L’Institut de formation recherche animation sanitaire et social (Ifrass) de Toulouse (31) a organisé, en octobre 2010, une journée sur le thème de la coopération pédagogique formateur-documentaliste dans les centres de formation sanitaires et sociaux1. Si cette question anime aujourd’hui le secteur de la formation sanitaire et sociale, c’est que les référentiels et les programmes de formation font régulièrement référence aux « recherche et veille documentaire, autoformation, appropriation des méthodes de recherche d’information », soulignant ainsi la nécessité d’acquérir une « culture informationnelle », voire une maîtrise de l’information. Dans un tel contexte, de nouvelles formes d’accompagnement pour ces apprentissages conduisent notamment à réviser la question de l’articulation des missions des formateurs et des documentalistes dans une perspective pédagogique : comment concevoir la complémentarité des acteurs pédagogiques et renforcer la mutualisation des ressources pour apporter une valeur ajoutée à la formation ? Quels sont les enjeux de ces coopérations pédagogiques ? Comment inscrire dans un processus d’apprentissage, des savoirs constitutifs de la maîtrise d’information ? Comment éviter une méthodologie “désincarnée” ou décontextualisée ? Enfin, comment apporter un appui aux parcours personnalisés (allègements, validation des acquis de l’expérience – VAE…), au travers de modes pédagogiques alternatifs : autoformation, formation ouverte et à distance (FOAD)… ? Haut de page - Plan de l'article Un environnement en mutation à expérimenter En attendant les prochaines rencontres des professionnels du sanitaire et du social autour de cette collaboration formateur-documentaliste à Toulouse en novembre 2012, il nous reste à expérimenter cet environnement en mutation. Du côté des écoles et des instituts de formation du CHU de Toulouse, le chantier est lancé. Deux centres de ressources documentaires œuvrent au sein de la Direction de l’accompagnement des projets structurants et de la formation. Un Centre de ressources documentaires en soins infirmiers est déjà au cœur d’une collaboration renouvelée depuis la réingénierie de la formation infirmière de 2007. Quant au Centre de ressources documentaires des professions sanitaires et sociales (CRDPSS), il vient d’initier son nouveau dispositif de collaboration à la rentrée dernière (septembre 2011). Son champ d’exercice couvre des formations continues (infirmiers anesthésistes, infirmiers de bloc opératoire, cadres de santé), initiales (manipulateurs d’électroradiologie, pédicures-podologues, masseurs-kinésithérapeutes, assistants de service social et sages-femmes), et à mi-chemin entre la formation continue et initiale, celle des aides-soignants. Les formations sont nombreuses et variées, les unes relevant des professions paramédicales, les autres des professions sociales ou médicales. En outre, les durées de temps de formation sont variables (de 8 mois pour les aides-soignants à trois ans pour les masseurs kinésithérapeutes). Leur appréhension du centre de ressources est donc bien différente. Aussi, la collaboration entre formateurs et documentalistes nécessite un travail à plusieurs niveaux. Haut de page - Plan de l'article La légitimisation de l’intégration du CRDPSS dans le dispositif de formation Comment pourrions-nous collaborer efficacement sans cadre institutionnel, sans connaissance ni reconnaissance du projet pédagogique des écoles et des instituts de formation ? Comment les chefs d’établissement conçoivent-ils le rôle du centre de ressources ? La “fonction support” de la documentation est-elle indispensable à la formation des étudiants ? Et quelles propositions pouvons-nous faire pour intégrer les projets pédagogiques de manière cohérente ? En outre, compte-tenu des problématiques de gestion des instituts et des écoles, de nombreux établissements doivent développer des formations initiales et continues quand ils ne déclinent pas une offre de formations initiales pluridisciplinaires. Dans ce contexte d’économies d’échelle et de recettes aux multiples sources, comment les centres de ressources documentaires, aux effectifs réduits, peuvent-ils développer leurs missions de formation de l’étudiant en matière de recherche documentaire ? La déclinaison de l’objectif de formation lié à l’autonomie de l’usager au centre de ressources se réduit souvent à sa plus simple expression : comment utiliser les interfaces de recherches ? Mais les documentalistes et les chefs d’établissement peuvent-ils se satisfaire d’une formation à des procédures alors même que les sources documentaires se multiplient de manière exponentielle, depuis l’explosion des autoroutes de l’information, et que les accès à celle-ci nécessitent l’exercice d’un esprit critique de plus en plus aiguisé afin de sélectionner les sources et les informations spécialisées et fiables ? Sans oublier la nécessaire formation au respect de droit d’auteur et droits voisins qui est devenue indispensable au développement d’une conscience chez l’usager. Sous prétexte qu’un étudiant sait trouver un article dans Wikipédia, doit-on valider sa recherche documentaire et son processus ? L’exigence doit-elle se porter sur “savoir chercher” ou sur “savoir développer une stratégie de recherche” (par exemple, inductive/déductive, individuelle/collaborative…) ? La communauté pédagogique est unanime sur la réponse : nous recherchons tous l’excellence. Mais quels outils pouvons-nous mettre en place ? Ensuite se pose la question “comment mettre en place cette formation ?”, compte tenu du nombre de documentalistes restreint et des vastes promotions d’étudiants. La FOAD peut-elle être une réponse ? En matière de processus de recherche, l’outil est intéressant. Encore faut-il évaluer les “déperditions” et les améliorations dues à la transposition des séquences pédagogiques. Ces nouvelles médiatisations doivent s’ajouter et non se substituer aux temps forts du positionnement de la fonction documentaire tels que la présentation du centre de ressources et des moyens mis à disposition en début de formation. Cette présentation reste un moyen sûr de positionner le centre dans le dispositif. Mais encore faut-il continuer à faire le lien avec son utilisation lors des travaux de groupes et/ou renvoi de l’étudiant par le formateur pour des travaux de recherche individuels. De plus, l’acquisition du fonds documentaire, peut-elle se dispenser de recenser les besoins des formateurs, des étudiants, des apprenants, des intervenants… ? Comment fédérer les acteurs autour de l’alimentation d’un centre de ressources ? Nous devons négocier les politiques d’acquisition avec les usagers privilégiés et accepter que l’utilisation des budgets d’acquisition devienne transparente durant toute la chaîne du document. Ainsi, les responsables de centres de ressources auront tout à gagner à développer la collaboration avec les formateurs autour de l’offre de services et le développement des produits documentaires, tels que les questions-réponses en ligne ou les dossiers documentaires s’intégrant dans une stratégie pédagogique. Haut de page - Plan de l'article Conclusion Au final, nous devons bâtir un dispositif de formation propre au centre de ressources avec ses objectifs pédagogiques, ses outils, ses acteurs de formation, ses planifications, ses publics hétérogènes… en coordination avec les multiples dispositifs pédagogiques existants. C’est pourquoi les documentalistes de l’Ifrass et de la Direction de l’accompagnement des projets structurants et de la formation du CHU de Toulouse organiseront en novembre 2012 les secondes journées de la collaboration formateur-documentaliste, afin que les expériences des uns viennent enrichir les pratiques des autres.
Mots-clés PEDAGOGIE / COLLABORATION / DOCUMENTATION / REFERENTIEL / RECHERCHE
Langue Français
Origine Téléchargement
URL https://www-em-premium-com.accesdistant.sorbonne-universite.fr/article/672909/resultatrecherche/25


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