Le dispositif Emploi Jeune Tabac (EJT), soutenu par un financement tripartite (Inpes – Etat – Assurance Maladie), a été mis en œuvre par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) pour augmenter en nombre et en qualité les actions de prévention du tabagisme en proximité. Il était intégré dans le programme de prévention du tabagisme de l’Inpes qui s'articule autour d'études, de campagnes de communication, de mise à disposition d'outils pédagogiques et de soutien aux acteurs de terrain.
Ce dispositif visait la diversification des publics et des lieux d'intervention, mise en réseau des différents acteurs, renforcement de l'articulation national – local, mise en cohérence des projets avec les programmes nationaux et régionaux de santé. Les actions développées ont eu pour finalités l’incitation et/ou l’aide à l’arrêt du tabagisme ainsi que la prévention de l’entrée en consommation.
Recrutés entre 2000 et 2002 pour une durée de 5 ans, 125 porteurs de projet ont conforté les équipes des 85 Comités d'éducation pour la santé répartis sur le territoire français qui les ont accueillis. L’Inpes était en charge de la coordination, du processus de formation des personnes en poste ainsi que du suivi et de l’évaluation du dispositif qui est maintenant parvenu à son terme.
Dès la construction du dispositif, un groupe de travail pluridisciplinaire a été constitué pour en assurer le suivi annuel et l’évaluation. Quatre états des lieux annuels et l’évaluation de la mise en place du dispositif constitue une source d’informations essentielles pour suivre à la fois la réalisation des actions (qualitatif et quantitatif), la professionnalisation des acteurs (une des finalités explicites du dispositif) ainsi que l’implantation d’un tel dispositif.
En 2005, une instance d’évaluation plurielle a été mise en place pour accompagner l’évaluation finale réalisée par un évaluateur externe. Cette évaluation ex post s’est largement appuyée sur l’ensemble des données collectées et analysées tout au long du dispositif. Portant principalement l’attention d’une part sur l’articulation entre les différents niveaux de mise en œuvre du dispositif (particulièrement entre le national et le local), d’autre part sur la qualité des actions, ses conclusions sont riches d’enseignements pour la mise en place d’actions de prévention du tabagisme et de programmes à venir.
