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N° Revue
Expériences étrangères , Gestions hospitalières , 558 , 01/08/2016 , gestions-hospitalieres.fr/numero/558/
Type N° Revue
Titre Expériences étrangères
Source Gestions hospitalières
558
Date de parution 01/08/2016
URL gestions-hospitalieres.fr/numero/558/
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Dossier thématique
LA DIMENSION CULTURELLE DANS LES SITUATIONS DE SOINS , SOINS , 01/07/2010 , SOIN INTERCULTUREL / ROLE PROPRE / ANTHROPOLOGIE CULTURELLE / CULTURE / THEORIE DE SOIN / COMMUNICATION / STRESS / TRAUMATISME / AFRIQUE
Type Dossier thématique
Titre LA DIMENSION CULTURELLE DANS LES SITUATIONS DE SOINS
Source SOINS
Date de parution 01/07/2010
Mots-clés SOIN INTERCULTUREL / ROLE PROPRE / ANTHROPOLOGIE CULTURELLE / CULTURE / THEORIE DE SOIN / COMMUNICATION / STRESS / TRAUMATISME / AFRIQUE
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Article
Décès dans les suites d'une grossesse en France , Quotidien du médecin (Le) , Archimède L , 15/10/2008
Type Article
Titre Décès dans les suites d'une grossesse en France
Source Quotidien du médecin (Le)
Auteurs Archimède L
Date de parution 15/10/2008
Commentaire Une enquête publiée dans le « British Journal of Obstetrics and Gynecology » montre que le risque de décéder des suites d'une grossesse est deux fois plus élevé chez les femmes de nationalité étrangère. Chez les femmes d'Afrique subsaharienne, il est cinq fois plus élevé. Les complications hypertensives sont la première cause de ces décès souvent liés à une qualité de soins non optimale. LE RISQUE de décéder en France des suites d'une grossesse est deux fois plus élevé chez les femmes de nationalité étrangère. Les inégalités persistent dans notre pays, un résultat mis en évidence dans l'enquête nationale sur la mortalité maternelle publiée dans l'édition d'octobre du « British Journal of Obstetrics and Gynecology ». L'étude, dirigée par Marie-Hélène Bouvier-Colle (unité INSERM 149, unité de recherche épidémiologique en santé périnatale et santé des femmes et financée par la Direction générale de la santé, a permis d'analyser 267 décès survenus entre 1996 et 2002 et de les comparer à un groupe de 13 186 femmes issues de l'enquête nationale périnatale de 1998. Hypertension gravidique. Le surrisque observé concerne les femmes étrangères, toutes nationalités confondues, après prise en compte de tous les facteurs susceptibles d'influencer la mortalité maternelle. Toutefois, les femmes originaires d'Afrique subsaharienne sont les plus touchées, avec un risque de décès cinq fois plus élevé que les femmes françaises. Celles qui sont originaires d'Afrique du Nord et les autres Européennes ne présentent pas d'excès de risque par rapport aux Françaises. Deux principales causes de décès sont mises en évidence : les femmes d'Afrique subsaharienne présentent un risque sept fois supérieur à celui des Françaises de mourir de complications d'une hypertension liée à la grossesse ; le risque est neuf fois supérieur pour les infections liées à la grossesse. Dans ce dernier cas, il s'agit d'une cause rare de décès, tandis que l'hypertension artérielle gravidique est la première cause de décès dans cette population. Pour les femmes étrangères, les décès sont associés à une qualité de soins «non optimale» dans 78 % des cas, plus souvent chez les femmes d'Afrique subsaharienne, contre 57 % pour les Françaises. En revanche, la mauvaise observance des recommandations médicales n'est retenue que dans 3 % des décès de femmes étrangères (15 % chez les Françaises). Les chercheurs avancent plusieurs explications : les difficultés de communication, une prise en charge tardive ou une mauvaise connaissance du système de soins. Dans l'immédiat, ils proposent la mise en place d'actions destinées à faciliter le suivi précoce de la grossesse, à renforcer le dépistage et la prise en charge de l'hypertension. Selon l'OMS, plus de 85 % des décès maternels survenus en 2005 ont été enregistrés en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. L'enquête de l'INSERM est conforme aux résultats d'études réalisées dans les pays à faible taux de mortalité maternelle (nombre de décès pour 100 000 naissances vivantes), un indicateur fort de la qualité des soins obstétricaux, dans les pays européens et aux États-unis, qui montraient de fortes disparités selon l'origine ethnique de la mère. En France, où seule la nationalité est renseignée, les statistiques sur les causes de décès ont montré, entre 2000 et 2002, un taux de mortalité de 6,8/100 000 chez les femmes de nationalité française contre 14,9/100 000 chez les femmes non européennes. De même, la diminution globale du nombre de décès maternels constatés depuis une vingtaine d'années semble avoir surtout profité aux femmes de nationalité française.
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Article
La promotion de la santé se développe en Afrique francophone Comment développer des actions de promotion de la santé en Afrique francophone ? Depuis 2006, le Réseau francophone international pour la promotion de la santé (Réfips) forme sur place à ce concept des responsables des pouvoirs publics et des associations. Environ deux cents professionnels ont été formés. À ce jour, seuls quelques pays ont développé, de façon parcellaire, des actions de promotion de la santé associant étroitement les populations. Les besoins sont donc importants pour faire reculer les grandes pathologies telles que le paludisme, le VIH et la tuberculose. , Santé de l'homme (La) , 394 , HOUETO D , 01/04/2008
Type Article
Titre La promotion de la santé se développe en Afrique francophone Comment développer des actions de promotion de la santé en Afrique francophone ? Depuis 2006, le Réseau francophone international pour la promotion de la santé (Réfips) forme sur place à ce concept des responsables des pouvoirs publics et des associations. Environ deux cents professionnels ont été formés. À ce jour, seuls quelques pays ont développé, de façon parcellaire, des actions de promotion de la santé associant étroitement les populations. Les besoins sont donc importants pour faire reculer les grandes pathologies telles que le paludisme, le VIH et la tuberculose.
Source Santé de l'homme (La)
394
Auteurs HOUETO D
Date de parution 01/04/2008
Commentaire Une étude réalisée en 2005 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique, auprès de quarante pays, souligne que le concept de promotion de la santé est diversement compris et qu'il est appliqué de manière parcellaire. Cinq pays seulement dans la région francophone (Algérie, Côte d'Ivoire, Guinée-Conakry, Mali et Niger) ont développé timidement une amorce de l'élaboration de politique ou des actions de promotion de la santé (1). Mais il existe un fossé entre les intentions et les réalités et rien, à ce jour, ne permet de dire si ces pays ont amorcé une véritable avancée sur le chemin de la promotion de la santé, certains ayant depuis lors supprimé la direction de promotion de la santé qui existait au moment de cette étude. Cela a pu faire l'objet d'échanges lors d'un séminaire qui s'est tenu, au cours de l'été 2007, au Bénin, et auquel participait la majorité de ces pays. Ainsi, si ces cinq pays disposaient déjà d'un document de politique de promotion de la santé, les pratiques du système de santé répertoriées et présentées dans le cadre d'une formation à Yaoundé (Cameroun) n'étaient pas nécessairement en lien avec ce concept. Toutefois, plusieurs projets relatifs au VIH, par exemple, bénéficiaient d'une stratégie proche de celles de la promotion de la santé avec des principes comme l'implication de plusieurs secteurs et la prise en compte du contexte, sans recouvrir l'ensemble des aspects de la promotion de la santé. Conscient de cet enjeu, le Réfips1 a mené une réflexion avec ses membres africains pour repérer les activités prioritaires à engager afin de développer la promotion de la santé. Première priorité identifiée : la formation des professionnels, pour une meilleure compréhension de ce concept. Le Réfips a donc mis en place plusieurs formations de formateurs, destinées aux professionnels des pays francophones d'Afrique subsaharienne. La première s'est déroulée, en avril 2006, à Yaoundé, puis au Bénin, au Gabon, au Burkina Faso, au Congo et d'autres sont planifiées pour le Sénégal, la Côte-d'Ivoire, le Tchad, etc. À ce jour, environ deux cents professionnels ont été formés au concept de promotion de la santé par le biais des activités du Réfips. Renforcer les compétences Les pays d'Afrique francophone sont habitués à l'utilisation isolée de méthodes telles que " l'éducation pour la santé ", " l'information, éducation et communication pour la santé " et la " communication pour le changement de comportement ". Pour d'autres pays, d'autres méthodes sont employées, comme la " mobilisation sociale ", le " plaidoyer " et le " marketing social " (2). L'étude OMS montre que ces approches, prises isolément, produisent des résultats limités car elles prennent peu ou pas en compte les préoccupations et les connaissances originelles des populations concernées. En revanche, le concept de promotion de la santé repose sur des principes qui valorisent l'utilisation simultanée de plusieurs méthodes ajoutées à d'autres aspects plus importants contribuant tous au bien-être global de la population. Le développement de la promotion de la santé que l'OMS encourage dans la région repose sur une quadruple stratégie : le développement des connaissances et des aptitudes en renforçant les connaissances des populations en matière de santé mais aussi les compétences requises pour promouvoir et protéger les comportements favorables à la santé, et ainsi prévenir la mauvaise santé ; la prise de mesures en y associant intimement les individus et les communautés. Pour les professionnels, il s'agit d'interagir avec les populations, leurs représentations et leurs contextes social, culturel, économique et spirituel dans la mise en œuvre des projets de santé ; la médiation pour concilier les différents intérêts des individus et des communautés, et la création d'environnements favorables par la mise en place de conditions localement étudiées qui facilitent l'adoption ou la modification des comportements ; le plaidoyer pour la création des conditions nécessaires à l'octroi d'une santé adéquate. La première formation (3) était centrée sur la valorisation et l'analyse des pratiques communautaires (4) en promotion de la santé au niveau local. Parmi les projets présentés, on notait un travail de plus en plus accentué en réseaux interprofessionnels, de participations communautaires, et des pratiques reconnaissant l'existence de plusieurs facteurs déterminant la santé. Ces activités portaient sur la prévention du VIH, la santé maternelle et infantile, la gestion des services de santé, l'assainissement de l'environnement, la scolarisation systématique des enfants, etc. Les participants venaient de onze pays d'Afrique francophone subsaharienne (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte-d'Ivoire, Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Mauritanie, Niger, Rwanda et Tchad). Tous étaient impliqués au niveau décisionnel dans le système sanitaire national ou dans des organisations non gouvernementales : directeurs de département et programmes ministériels, planificateurs, et responsables d'association. La formation a abordé les aspects fondamentaux de la promotion de la santé, se basant sur les besoins exprimés par les participants et vécus dans la pratique quotidienne. Cette formation a permis des partages d'expériences. Des études de cas et des pratiques de promotion de la santé dans la région ont été présentées. Des formations à l'action Cette formation s'insère dans un projet plus large de valorisation des pratiques en promotion de la santé dans la région africaine francophone. Le second objectif est en effet de mettre en œuvre des actions, notamment pour réduire les fardeaux actuels qui pèsent sur le continent, tels que le paludisme, le VIH et la tuberculose. Une expérience au Bénin a montré que la lutte contre le paludisme, confiée aux populations, permet de trouver des pistes de solution souvent inimaginables par les professionnels de la santé. D'autres projets sont planifiés et basés sur la participation effective et l'engagement des populations. Les formations ont renforcé la conviction du Réfips qu'il est urgent de développer les capacités du continent africain en matière de promotion de la santé. La demande de mise en pratique de ce concept à travers des programmes concrets et novateurs est considérable. La promotion de la santé a démontré ses effets dans l'amélioration de l'état sanitaire des populations dans les pays du Nord qui l'ont adoptée depuis plus de vingt ans. Sa mise en œuvre en Afrique subsaharienne est une nécessité au regard des défis de santé et des objectifs du millénaire pour le développement. Remerciements Au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, qui soutient ce programme. À l'Union internationale de promotion de la santé et d'éducation pour la santé (UIPES), à l'OMS/Afro et à l'Association canadienne de santé publique pour leur contribution à ce programme. Pour en savoir plus http://www.refips.org
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Article
Le paludisme tue un enfant toutes les trente secondes en Afrique , Le Monde , Duwat Mélanie , 26/04/2008
Type Article
Titre Le paludisme tue un enfant toutes les trente secondes en Afrique
Source Le Monde
Auteurs Duwat Mélanie
Date de parution 26/04/2008
Commentaire cent quatre-vingt-douze pays membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont choisi en mai 2007 la date du 25 avril 2008 pour célébrer la première journée mondiale de lutte contre le paludisme. Maladie infectieuse la plus meurtrière après le sida, la malaria – nom anglais du paludisme – est transmise par le sang via une piqûre de moustique. Elle sévit surtout dans les zones tropicales et touche en priorité les femmes enceintes et les enfants. Il existe quatre espèces de parasites provoquant des symptômes variables en durée et intensité. Forte fièvre pouvant s'accompagner de maux de tête, douleurs musculaires, vomissements, diarrhées, toux, le paludisme a pour particularité de fonctionner par cycles typiques de forte fièvre coïncidant avec la multiplication des parasites et l'éclatement des globules rouges, qui conduit à l'anémie. UN FREIN IMPORTANT AU DÉVELOPPEMENT Il constitue un problème majeur de santé publique dans plus de quatre-vingt-dix pays, où il ralentit la productivité et enferme durablement les communautés dans la pauvreté. La Banque mondiale a estimé que les pertes de PIB imputables à cette maladie en Afrique sub-saharienne s'élèvent à 12 milliards de dollars par an. Soit un manque à gagner quatre fois supérieur à la somme nécessaire pour lutter efficacement contre le fléau à un niveau mondial. Dans la même région, le paludisme est la cause de 60 % de l'absentéisme scolaire. S'il existe des traitements qui ont fait leurs preuves, ce sont surtout les actions préventives de distribution de moustiquaires traitées aux insecticides et la prise de médicaments antipaludiques en amont qui ont permis de diviser par cent le nombre de cas de paludisme au Vietnam entre 1992 et 2006. Mais dans les régions endémiques d'Afrique sub-saharienne, les parasites les plus dangereux ont développé une résistance à la chloroquine, le traitement le plus généralement utilisé. Et les nouveaux traitements combinés à base d'artémisinine présentent des coûts dix à vingt fois plus élevés. "On a procédé à des distributions systématiques sans en mesurer l'impact et prévenir le développement d'une inévitable résistance", déplore le docteur Pierre Druilhe, directeur de l'unité de parasitologie biomédicale de l'Institut Pasteur de Paris. LA RECHERCHE D'UN VACCIN, ENTRE PROGRÈS ET FAUSSES PISTES S'il se réjouit d'un regain de mobilisation autour de la question, le chercheur constate un manque de concertation dans les recherches de vaccin. "Les agences internationales financent des projets de recherche redondants, privilégiant une approche où les molécules sont 'choisies' par le système immunitaire des souris, ce qui est, selon moi, une fausse piste. En ce moment quarante à cinquante essais cliniques sont menés sur des molécules qui ont déjà démontré leur inefficacité", explique-t-il. L'équipe du docteur Druilhe a choisi d'étudier les mécanismes de défense immunitaire chez les populations exposées au paludisme. Une molécule cible ainsi identifiée a présenté des résultats encourageants à l'issue d'une première phase de tests d'inocuité en 2000. Et une prochaine série d'essais d'efficacité sur des enfants africains indiquera si un vaccin peut être développé d'ici 2012. Mais, en attendant un éventuel vaccin dont les premiers bénéficiaires seront les voyageurs des pays du Nord, "la population qui intéresse en priorité les laboratoires" selon le docteur Druilhe, le programme mondial de lutte contre le paludisme a besoin de 2 milliards de dollars supplémentaires pour lutter efficacement contre la maladie sur le terrain. Le paludisme en chiffres - 500 millions de personnes touchées par an - 59 % de personnes touchées en Afrique, 38 % en Asie, 3 % en Amérique - 1 enfant meurt du paludisme toutes les trente secondes en Afrique - 1,1 million de morts par an - 1 million de morts des complications - 60 % des pertes fœtales et 10 % des décès maternels - 12 milliards de dollars de PIB perdus par an en Afrique sub-saharienne - 1,3 point de croissance perdu par an dans les pays fortement atteints - 3,2 milliards de dollars par an seraient nécessaires pour la prévention et les soins
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Les populations africaines d’Ile-de-France face au VIH/sida : connaissances, attitudes, croyances et comportements , INPES , INPES , 28/06/2007
Type Article
Titre Les populations africaines d’Ile-de-France face au VIH/sida : connaissances, attitudes, croyances et comportements
Source INPES
Auteurs INPES
Date de parution 28/06/2007
Commentaire Compte tenu du poids croissant des populations originaires d’Afrique subsaharienne parmi les nouveaux diagnostics de VIH/sida en France et le caractère prioritaire de ces populations dans le programme national de lutte contre le VIH/sida 2005-2008, l’INPES a lancé une enquête pour mieux cerner les connaissances, attitudes, croyances et comportements de ces populations face au virus. 1 874 personnes âgées de 18 à 49 ans et vivant en Île-de-France ont été interrogées.
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Sida : dans les pays pauvres, 28 % des malades reçoivent un traitement , Le Monde , Benkimoun P , 18/04/2007
Type Article
Titre Sida : dans les pays pauvres, 28 % des malades reçoivent un traitement
Source Le Monde
Auteurs Benkimoun P
Date de parution 18/04/2007
Commentaire Plus de 2 millions de malades du sida habitant les pays à revenu faible ou intermédiaire reçoivent un traitement contre le VIH, indiquent l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Onusida et l'Unicef, dans un rapport rendu public mardi 17 avril. Ces agences des Nations unies précisent que, fin 2006, le nombre des personnes traitées avait augmenté de 54 % par rapport aux 1,3 million de malades recensés un an plus tôt. Ainsi, 28 % des quelque 7,1 millions de personnes qui en auraient besoin ont effectivement accès aux médicaments antirétroviraux. En Afrique subsaharienne, région la plus touchée par la pandémie, le rapport estime à 1,3 million le nombre de personnes suivant un traitement antirétroviral, soit une couverture de 28 % des besoins, "alors qu'il y a trois ans, on dénombrait 100 000 patients sous traitement et une couverture d'à peine 2 %". Les moyens mis en place et la mobilisation des organisations internationales et des Etats, expliquent cette progression. Soixante-sept pour cent des personnes traitées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire vivent en Afrique subsaharienne, alors que cette proportion n'était que de 25 % fin 2003. L'OBJECTIF N'EST PAS ATTEINT La couverture est plus faible en Asie de l'Est, du Sud et du Sud-Est, avec 19 %, ce qui correspond à 280 000 malades sous traitement, mais ce chiffre a quadruplé depuis fin 2003. En Amérique latine et dans les Caraïbes, la couverture globale atteint 72 %, un taux qui cache des variations considérables selon les pays. En Europe orientale et en Asie centrale, 15 % des patients reçoivent un traitement. Si la proportion des enfants qui ont un accès aux médicaments antirétroviraux s'est accrue de 50 % en 2006, seulement 15 % sont traités. Autres laissés pour compte : les consommateurs de drogues injectables, qui "continuent d'avoir un accès médiocre et inéquitable au traitement antirétroviral, en particulier en Europe orientale". Le rapport analyse également l'évolution du prix des traitements. Il note que, de 2003 à 2006, le prix de la plupart des médicaments antirétroviraux donnés en première intention a "diminué de 37 % à 53 % dans les pays à revenu faible ou intermédiaire". Néanmoins, ces prix "demeurent élevés dans la plupart des pays d'Europe orientale et d'Amérique latine". Surtout, les agences soulignent qu'"à quelques exceptions près" le prix moyen des schémas de traitement donnés en cas d'échec des thérapeutiques de première intention "reste insupportable dans les pays à revenu faible ou intermédiaire", faute de médicaments génériques disponibles. Si l'on peut se réjouir de voir l'accès aux traitements progresser ainsi, force est de constater que l'objectif fixé pour la fin 2005 par les agences des Nations unies, qui était d'arriver au chiffre de 3 millions de malades sous traitement, n'est pas atteint. A ce rythme, il y a tout lieu de craindre que l'engagement pris par les Nations unies d'atteindre "l'accès universel à des programmes complets de prévention, de traitement et de soins, et de soutien" pour le VIH d'ici à 2010 ne soit pas davantage tenu.
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Ouvrage
Les maladies de passage : transmissions, préventions et hygiènes en Afrique de l'Ouest , Bonnet Doris, Jaffré Yannick , Karthala éditions , 01/05/2003 , 616.9/BON
Type Ouvrage
Titre Les maladies de passage : transmissions, préventions et hygiènes en Afrique de l'Ouest
Auteurs Bonnet Doris, Jaffré Yannick
Source Karthala éditions
Date de parution 01/05/2003
Cote 616.9/BON
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Article
Infection VIH-sida en France : vision d’ensemble et spécificités des départements français d’Amérique Prévention, dépistage et accès aux soins restent les maîtres mots Surveillance de l’infection à VIH-sida en France, 2003-2004 Les migrants africains au sein du dépistage anonyme du VIH, 2004 Analyse des motifs de sollicitation de VIH Info soignants en France, 1998-2003 Rencontre des partenaires masculins par internet et comportements sexuels à risque, Enquête ANRS-Presse gay 2004 Particularités de l’infection à VIH aux Antilles et en Guyane française en 2004 Les patients vivant avec le VIH-sida dans les départements français d’Amérique : résultats de l’enquête ANRS-VESPA, 2003 Vie de couple, , BEH , 46-47 , 29/11/2005
Type Article
Titre Infection VIH-sida en France : vision d’ensemble et spécificités des départements français d’Amérique Prévention, dépistage et accès aux soins restent les maîtres mots Surveillance de l’infection à VIH-sida en France, 2003-2004 Les migrants africains au sein du dépistage anonyme du VIH, 2004 Analyse des motifs de sollicitation de VIH Info soignants en France, 1998-2003 Rencontre des partenaires masculins par internet et comportements sexuels à risque, Enquête ANRS-Presse gay 2004 Particularités de l’infection à VIH aux Antilles et en Guyane française en 2004 Les patients vivant avec le VIH-sida dans les départements français d’Amérique : résultats de l’enquête ANRS-VESPA, 2003 Vie de couple,
Source BEH
46-47
Date de parution 29/11/2005
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Article
Dossier / Les Journées de l'INPES 2005 : partage d'expériences , Santé de l'homme (La) , 378 , Gery Y , 01/08/2005
Type Article
Titre Dossier / Les Journées de l'INPES 2005 : partage d'expériences
Source Santé de l'homme (La)
378
Auteurs Gery Y
Date de parution 01/08/2005
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