Sensibiliser le public aux considérations éthiques qui entourent la maladie d’Alzheimer, tel est le but de l’“Initiative Alzheimer éthique & société 2007” lancée fin janvier à l’Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP, AP-HP, Paris). Elle devrait aussi déboucher, à la fin de l’année, sur des propositions concrètes.
Avec le vieillissement accru de la population, la maladie d’Alzheimer est devenue une priorité de santé publique. Les chiffres sont éloquents. Le nombre de personnes atteintes de cette pathologie ou de troubles apparentés ne cesse d’augmenter. On compte aujourd’hui 855 000 malades, auxquels s’ajoutent plus de 225 000 nouveaux cas chaque année.
Cette situation engendre également de nouveaux besoins en termes de structures de dépistage, d’accueil et de soins, et aussi de personnels formés. Autant de raisons qui justifient que la maladie d’Alzheimer ait été déclarée grande cause nationale en 2007.
À cette occasion, le groupe de réflexion et de recherche Éthique et vieillesse, créé il y a près de dix ans au sein de l’espace Éthique de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a décidé de renforcer ses efforts de sensibilisation à travers une “Initiative Alzheimer éthique & société 2007”. Son but est d’identifier et de faire reconnaître un certain nombre d’enjeux éthiques et politiques dans le suivi des personnes malades et le soutien de leurs proches, en ville comme en institution.
